Ampuis
Ampuis | |
Le village d'Ampuis vu de la Côte-Rôtie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Vienne Condrieu Agglomération |
Maire Mandat |
Richard Bonnefoux 2020-2026 |
Code postal | 69420 |
Code commune | 69007 |
Démographie | |
Gentilé | Ampuisaits |
Population municipale |
2 751 hab. (2021 ) |
Densité | 177 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 29′ 24″ nord, 4° 48′ 37″ est |
Altitude | Min. 145 m Max. 536 m |
Superficie | 15,57 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Vienne (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Mornant |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ampuis.fr |
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Ampuis est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Sur la rive droite du Rhône, entre colline et fleuve, Ampuis est située dans l'aire urbaine de Vienne et dans son unité urbaine. Elle est la capitale du vignoble de côte-rôtie.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les Haies | Loire-sur-Rhône | Saint-Romain-en-Gal | ||
Tupin-et-Semons | N | Saint-Cyr-sur-le-Rhône | ||
O Ampuis E | ||||
S | ||||
Chonas-l'Amballan (Isère) |
Reventin-Vaugris (Isère) |
Vienne (Isère) |
Transports en commun
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne 134 du réseau de bus L'va.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,3 | 4 | 7,4 | 10,5 | 14,4 | 16,4 | 15,7 | 12,7 | 9,6 | 5,2 | 1,8 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,9 | 8,7 | 12,7 | 15,9 | 20,3 | 22,6 | 21,7 | 18,1 | 13,7 | 8,2 | 4,4 | 12,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 8,6 | 13,4 | 18,1 | 21,4 | 26,2 | 28,8 | 27,7 | 23,5 | 17,8 | 11,2 | 7,1 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,1 30.01.05 |
−11,8 05.02.12 |
−9,3 01.03.05 |
−3,3 08.04.21 |
2,6 05.05.19 |
6 02.06.06 |
9,8 10.07.07 |
9 27.08.18 |
2 27.09.10 |
−2 28.10.10 |
−5,7 18.11.07 |
−11,1 30.12.05 |
−11,8 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,9 10.01.15 |
21,2 24.02.21 |
25,2 31.03.21 |
28,5 21.04.18 |
33,6 24.05.09 |
38,3 18.06.22 |
40 24.07.19 |
41,2 24.08.23 |
34,2 14.09.20 |
29,4 09.10.23 |
21 03.11.05 |
18,2 17.12.19 |
41,2 2023 |
Précipitations (mm) | 51,7 | 44,7 | 46,4 | 64,8 | 76,9 | 59,8 | 62,6 | 66,7 | 62,4 | 94,5 | 91,3 | 53,9 | 775,7 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ampuis est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), cultures permanentes (19,8 %), zones urbanisées (7,3 %), prairies (6,1 %), eaux continentales[Note 4] (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Pour Ampuis, à l'identique d'Ampus, la forme la plus ancienne est Impuris, attestée en 990/997. Ce toponyme suggère le nom latin emporium, dérivé du grec emporion, qui nommait des comptoirs de négoce installés en terre ennemie[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce village semble devoir son nom au latin « emporium », emprunté au grec et désignant un marché ou une place de commerce. Le cours du Rhône, même impétueux, devint donc, pour les colons et navigateurs grecs, un axe commercial liant la Méditerrannée à Lyon, via Arles et Vienne, et, en amont, les cités des Alpes péninnes (Suisse occidentale). Grâce à un système de halage maîtrisé par les bateliers antiques, les denrées et les produits de luxe transitaient d'un côté comme de l'autre, faisant de Vienne puis de Lugdunum une plaque tournante du commerce en Gaule de l'Est[14].
En effet, un comptoir commercial aurait été installé à cet endroit, bien avant l'arrivée des Romains. Depuis l'époque romaine, on cultive la vigne qui monte à l'assaut des coteaux escarpés. Il est possible également que le mot vigne, du grec « ampelos » soit aussi à l'origine du nom de la commune.
Il y a deux mille ans déjà, des auteurs latins tels que Pline célébraient ce vin connu sous le nom de « vin viennois ».
Aujourd'hui, près de 200 hectares de vigne s'enracinent sur des terrasses « chayets » soutenues par des « cheys ».
Par-ci par-là, de grands murs de soutènement signalent les noms en lettres géantes de négociants-éleveurs du vignoble.
L'appellation côte-rôtie se regroupe sur deux terres séparées par un ruisseau et dénommées la « Côte Blonde » et la « Côte Brune ».
Il y résonne la légende du seigneur de Maugiron, seigneur d'Ampuis, qui aurait partagé le domaine entre ses deux filles, l'une blonde et l'autre brune, baptisant ainsi ces deux célèbres appellations.
C'est à l'époque du seigneur de Maugiron que le château d'Ampuis a été le lieu d'une « première gastronomique ».
En effet, c'est un beau jour de 1553 que furent servis à des convives de marque, de curieux et énormes volatiles : les premiers dindons jamais servis en France.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Ampuis faisait partie de la communauté de communes de la Région de Condrieu. Depuis le , la commune fait partie d'une nouvelle structure : Vienne Condrieu Agglomération.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 2 751 habitants[Note 5], en évolution de +1,48 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Ampuis comporte une école maternelle et une école élémentaire. La commune dépend du collège Le Bassenon à Condrieu.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Chaque année a lieu le marché au vin d'Ampuis, attirant de multiples touristes venus du monde entier.
Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Le sport le plus apprécié à Ampuis est le rugby. L'équipe masculine était vice-championne de France 3e division fédérale en 2006. Elle est en 2009 en 2e division fédérale. L'équipe féminine a remporté le titre de Championne de France en 2009[réf. nécessaire].
Le deuxième sport emblématique est la joute lyonnaise, pour laquelle le club local totalise de nombreux titres de champions de France[réf. nécessaire].
Le deuxième sport le plus pratiqué à Ampuis est le basket-ball. L'équipe féminine a déjà atteint le niveau 3 en équipe nationale. Aujourd'hui, le club a fusionné avec le club de Vienne (ancien pensionnaire de Nationale 2 masculine) pour former l'AVSR, le plus grand club de basket du sud lyonnais[réf. nécessaire], avec plus de 350 licenciés.
Cadre de vie
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Julien Chapelant, natif d'Ampuis, sous-lieutenant commandant la 3e section de mitrailleuses du 98e RI, est connu pour être un fusillé pour l'exemple pendant la Première Guerre mondiale. Le , après sept jours et sept nuits de combats et de bombardements ininterrompus autour de Beuvraignes (Somme), il était capturé avec une poignée de survivants. Blessé à une jambe, il réussit cependant à s’échapper et à regagner les lignes françaises deux jours plus tard, dans un état d’épuisement facile à imaginer. Pourtant, son colonel le fit traduire devant un « conseil de guerre spécial » qui le condamna à mort pour « capitulation en rase campagne ». Le , Chapelant était fusillé dans la cour du château des Loges, attaché à son brancard dressé contre un pommier. Son nom figure sur le monument aux morts d'Ampuis. Et l'Union des mutilés et anciens combattants déposa une plaque sur sa tombe portant l'inscription suivante : « les anciens combattants à leur frère d'armes Jean Julien Chapelant, martyr des cours martiales ». Son histoire est évoquée dans le film de Stanley Kubrick Les Sentiers de la gloire. Jean-Julien Chapelant est déclaré « Mort pour la France » et réhabilité en 2012 à l’occasion des cérémonies du 11-Novembre[19].
- Marcel Guigal, fondateur des Établissements Guigal, propriétaires des crus prestigieux La Turque, La Mouline et La Landonne, considérés comme faisant partie des plus grands vins du monde.
- Gitta Mallasz (1907-1992), qui s'est fait connaître par la publication du livre Dialogues avec l'ange, a vécu ses dernières années au hameau de Tartaras.
- Gabriel Marie Étienne Vanel, né le à Ampuis, évêque catholique français. Vicaire apostolique aux Armées françaises puis archevêque d'Auch. Retiré depuis 1996, Mgr Vanel est décédé le . Son corps repose en la cathédrale Sainte-Marie d'Auch (Gers).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Baudille d'Ampuis date du XVIe siècle.
- Le château d'Ampuis est une ancienne maison forte, mentionnée dès le XIVe siècle, très remanié au XVIIIe siècle, il est situé sur les bords du Rhône au Sud-Est de la commune.
Généalogie
[modifier | modifier le code]- L'association Les Généalogistes de la Vallée du Gier ou Geneagier a numérisé les registres et les publie (1609-1896) sur son site Internet.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à trois croissants d'argent rangés et posés en bande[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Télévision
[modifier | modifier le code]La ville est mentionnée dans l'épisode 9 de la saison 6 de Better Call Saul.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Vienne Condrieu Tourisme
- Ancien site de la Communauté de communes de Condrieu (version archivée par Internet Archive)
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Vienne comprend une ville-centre et 24 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ampuis et Reventin-Vaugris », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1679.
- Adrien Bostmambrun, Le Lyon romain, Mayenne 53100, éditions Alan Sutton, , 96 p. (ISBN 978-2-8138-0144-9), p. 77
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- AFP, « Un fusillé pour l'exemple de 1914 déclaré «mort pour la France» », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.