Arricau (Pyrénées-Atlantiques)
Pays | |
---|---|
Division territoriale française | |
Région | |
Département français |
Statut |
Commune française (jusqu'aux années 1860) |
---|
Dissolution |
---|
Arricau est une ancienne commune française du département des Pyrénées-Atlantiques. Entre 1861 et 1866, la commune fusionne avec Bordes pour former la nouvelle commune d'Arricau-Bordes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Arricau est un village du Vic-Bilh, situé au nord-est du département et de Pau.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme Arricau est mentionné au XIIe siècle[1] (Pierre de Marca[2]), et apparaît sous les formes Aricau et Ricau (respectivement 1385[1] et XIVe siècle[1], censier de Béarn[3]) et Arricau-Viele (1538[1], réformation de Béarn[4]), Saint-Jacques-d’Arricau et Saint-Martin-d’Arricau sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[5])
Selon Michel Grosclaude[5], le toponyme Arricau serait formé des deux termes gascons, arric (« ravin, thalweg ») et cau (« creux »).
Domengé est une ferme d'Arricau, mentionnée sous la graphie l'ostau de Domenger en 1385[1] (censier de Béarn[3]).
Nouguès, ancienne ferme d’Arricau, apparaît en 1385[1] sous la forme Noguer dans le censier de Béarn[3].
Saint-Martin était un hameau d’Arricau, mentionné en 1863[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Paul Raymond[1] note qu'en 1385, Arricau dépendait du bailliage de Lembeye et comptait 18 feux. Le village englobait alors deux paroisses, Saint-Martin et Saint-Jacques.
Démographie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Le château d'Arricau[7] est établi depuis le XIVe siècle. L'Inventaire général du patrimoine culturel y a recensé un fer à hosties[8] du XVIIe siècle, un bénitier[9] du XVIIIe siècle ainsi qu'une stèle discoïdale[10] du XVIe siècle.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Jacques[11] est mentionnée dès le XVIe siècle et fut détruite deux siècles plus tard.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne).
- D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Arricau », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Le château d'Arricau », notice no PA00084317, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, Notice no IA00026441
- « Le fer à Hosties du château d'Arricau », notice no IM64002098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Le bénitier du château d'Arricau », notice no IM64002097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « La stèle discoïdale du château d'Arricau », notice no IM64002096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « L'église Saint-Jacques », notice no IA00027519, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture