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« Erika Morini » : différence entre les versions

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{{voir homonymes|Morini}}

{{À sourcer|date=mars 2024}}
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'''Erika Morini''' ([[Vienne (Autriche)|Vienne]], [[5 janvier]] [[1904]] – [[New York]], [[31 octobre]] [[1995]]) est une [[violoniste]] américaine, [[Autriche|autrichienne]] de naissance.
'''Erika Morini''' ([[Vienne (Autriche)|Vienne]], {{date|5 janvier 1904}} – [[New York]], {{date|31 octobre 1995}}) est une [[violoniste]] américaine, [[Autriche|autrichienne]] de naissance.


== Biographie ==
== Biographie ==


Erika Morini naît dans une famille [[Juif|juive]] installée à [[Vienne (Autriche)|Vienne]]. La mère d'Erika est Malka Morini née {{page h'|Weismann|Weissmann}} et son père, Oscar Morini (à l'origine appelé Oser ou Ojser Morgenstern) sont tous deux natifs de [[Tchernivtsi]] en [[Galicie]], alors partie de l'[[Autriche-Hongrie|Empire Autro-Hongrois]]. Les six frères et sœurs d'Erika sont tous artistes ou dans le domaine : sa sœur [[Alice Morini]], pianiste avec qui elle joue en concert ; Stella est violoniste ; Haydee est danseuse ; Frank, marchand d'art ; Albert (né en 1902), pianiste et organisateur de concerts. Son cousin, Louis Morris (changé pour Ellis Island), est clarinettiste dans la troupe de [[John Philip Sousa]] entre 1907 et 1921.
Erika Morini naît dans une famille [[Juif|juive]] installée à [[Vienne (Autriche)|Vienne]]. La mère d'Erika est Malka Morini née {{page h'|Weismann|Weissmann}} et son père, Oscar Morini (à l'origine appelé Oser ou Ojser Morgenstern) sont tous deux natifs de [[Tchernivtsi]] en [[Bucovine]], alors partie de l'[[Autriche-Hongrie|Empire austro-hongrois]]. Les six frères et sœurs d'Erika sont tous artistes ou dans le domaine : sa sœur [[Alice Morini]], pianiste avec qui elle joue en concert ; Stella est violoniste ; Haydee est danseuse ; Frank, marchand d'art ; Albert (né en 1902), pianiste et organisateur de concerts. Son cousin, Louis Morris (changé pour Ellis Island), est clarinettiste dans la troupe de [[John Philip Sousa]] entre 1907 et 1921.


=== Études ===
=== Études ===
[[Fichier:Erika_Morini_(1904–1995)_1917.jpg|thumb|left|alt=photo|La jeune artiste, enfant prodige, en 1917.]]
[[Fichier:Erika Morini (1904–1995) 1917.jpg|thumb|left|alt=photo|La jeune artiste, enfant prodige, en 1917.]]
Elle reçoit sa première éducation musicale de son père, qui est directeur de son école de musique dans la [[Autriche-Hongrie|capitale impériale]] et élève de [[Jakob Grün]] et [[Joseph Joachim]]<ref name="Ostleitner">{{en}} [http://jwa.org/encyclopedia/article/morini-erica Biographie d'Elena Ostleitner] sur jwa.org</ref>, lorsque ses parents découvre que lorsqu'elle assiste au leçon données par son père, chanter la bonne note et la jouer sur le clavier du piano. Elle est un cas de remarquable précocité. À cinq ans, elle joue pour l'empereur François-Joseph, lors d'une fête et se fait offrir une poupée en récompense. Puis elle complète ses études avec [[Otakar Ševčík]]<ref name="arbiter">{{en}} http://arbiterrecords.org/catalog/morini-in-concert/</ref> au conservatoire de Vienne dès ses huit ans – première femme à y étudier le violon<ref name="NYT">{{en}} [http://www.nytimes.com/1995/11/03/nyregion/erica-morini-91-subtle-violinist-who-explored-concerto-range.html Erica Morini, 91, Subtle Violinist Who Explored Concerto Range (novembre 1995)] sur nytimes.com.</ref> – et en privé avec [[Jakob Grün]] ainsi qu'avec [[Alma Rose]] et avec [[Adolf Busch]]<ref name="Ostleitner"/>. Plus tard, elle dira {{Citation|je suis un mélange… Mon bras droit inclinant vers Joachim et ma main gauche vers Sevcik}} résumant son apprentissage technique avec ses principaux formateurs : son père et Ševčík<ref name="Ostleitner"/>.
Elle reçoit sa première éducation musicale de son père qui est directeur de son école de musique dans la [[Autriche-Hongrie|capitale impériale]] et élève de [[Jakob Grün]] et [[Joseph Joachim]]<ref name="Ostleitner">{{en}} [http://jwa.org/encyclopedia/article/morini-erica Biographie d'Elena Ostleitner] sur jwa.org</ref> – dès que ses parents découvrent que, quand elle assiste aux leçons données par son père, elle peut chanter la bonne note et même la jouer sur le clavier du piano. Elle est un cas de remarquable précocité. À cinq ans, elle joue pour l'empereur François-Joseph, lors d'une fête et se fait offrir une poupée en récompense. Elle poursuit ses études avec [[Otakar Ševčík]]<ref name="arbiter">{{en}} http://arbiterrecords.org/catalog/morini-in-concert/</ref> au conservatoire de Vienne dès ses huit ans – c'est la première femme à y étudier le violon<ref name="NYT">{{en}} [https://www.nytimes.com/1995/11/03/nyregion/erica-morini-91-subtle-violinist-who-explored-concerto-range.html Erica Morini, 91, Subtle Violinist Who Explored Concerto Range (novembre 1995)] sur nytimes.com.</ref> – et en privé avec [[Jakob Grün]], ainsi qu'avec [[Alma Rosé]] et [[Adolf Busch]]<ref name="Ostleitner"/>. Plus tard, elle dira {{Citation|je suis un mélange… Mon bras droit inclinant vers Joachim et ma main gauche vers Ševčík}} résumant son apprentissage technique avec ses principaux formateurs : son père et Ševčík<ref name="Ostleitner"/>.


=== Débuts ===
=== Débuts ===
Quand elle effectue ses premières prestations en 1916 à Vienne dans Mozart, puis avec l'[[Orchestre philharmonique de Berlin|Orchestre philharmonique]] de Berlin sous la direction d'[[Arthur Nikisch]] en 1918. Elle a décrit ce concert comme {{Citation|l'expérience la plus importante de ma vie}}. Les critiques ne font aucune remarque sur sa jeunesse, mais parlent d'elle comme la plus célèbre de la jeune génération de violonistes. Elle joue pour la première fois avec [[Wilhelm Furtwängler]] le 6 octobre 1927 et l'[[Orchestre du Gewandhaus de Leipzig|Orchestre du Gewandhaus]] de [[Leipzig]], le [[Concerto pour violon de Tchaïkovski]].
Quand elle effectue ses premières prestations en {{date|3=1916}} à Vienne dans Mozart, puis avec l'[[Orchestre philharmonique de Berlin|Orchestre philharmonique]] de Berlin sous la direction d'[[Arthur Nikisch]] en {{date|3=1918}}. Elle a décrit ce concert comme {{Citation|l'expérience la plus importante de ma vie}}. Les critiques ne font aucune remarque sur sa jeunesse, mais parlent d'elle comme la plus célèbre de la jeune génération de violonistes. Elle joue pour la première fois avec [[Wilhelm Furtwängler]] le {{date|6|10|1927}} et l'[[Orchestre du Gewandhaus de Leipzig|Orchestre du Gewandhaus]] de [[Leipzig]], le [[Concerto pour violon de Tchaïkovski]].


=== Carrière ===
=== Carrière ===
Lorsqu'elle donne ses premiers concerts [[États-Unis|américains]], âgée de 17 ans, au [[Carnegie Hall]] de [[New York]] (26 janvier 1921) sous la direction d'[[Artur Bodanzky]], il s'agit de l'une des sensations musicales de l'année, et dès lors, elle joue aux souvent États-Unis, tant en récital et qu'avec les grands [[Orchestre|orchestres]]. Peu après son concert new-yorkais elle joue un [[Giovanni Battista Guadagnini|Guadagnini]], un violon ayant appartenu à une célèbre violoniste américaine, [[Maud Powell]], morte en 1920 et qui par testament légait son instrument {{Citation|à la prochaine grande femme violoniste}}. En mars 1921 Morini effectue son premier enregistrement pour le label [[Victor Talking Machine Company]] à [[Camden (New Jersey)|Camden, New Jersey]], accompagnée par sa sœur Alice au piano. Elle fait sa première tournée à [[Londres]] en 1923.
Lorsqu'elle donne ses premiers concerts [[États-Unis|américains]], âgée de {{nobr|17 ans}}, au [[Carnegie Hall]] de [[New York]] ({{date|26|01|1921}}) sous la direction d'[[Artur Bodanzky]], il s'agit de l'une des sensations musicales de l'année, et dès lors, elle joue souvent aux États-Unis, tant en récital qu'avec les grands [[orchestre]]s. Peu après son concert new-yorkais elle joue sur un violon [[Giovanni Battista Guadagnini|Guadagnini]] qui lui est légué par la volonté testamentaire de Maud Powel. En {{date|2=03|3=1921}} Morini effectue son premier enregistrement pour le label [[Victor Talking Machine Company]] à [[Camden (New Jersey)|Camden, New Jersey]], accompagnée par sa sœur Alice au piano. Après trois années en Amérique, elle fait sa première tournée à [[Londres]] en {{date|3=1923}}.


En {{Date|3=1924}}, le père d'Erika Morini achète pour sa fille le [[Instruments Stradivarius|Stradivarius]] ''[[Davidoff-Morini (Stradivarius)|Davidoff-Morini]]''<ref name="CozioArchive" />{{,}}<ref name="NYT1995" />.
En 1932 elle épouse Felice Siracusano, un bijoutier italien. Après 1938, elle s'installe à New York et modifie son prénom pour ''Erica''.


En {{date|3=1932}} elle épouse Felice Siracusano, un bijoutier italien. Après {{date|3=1938}}, elle s'installe à New York et modifie son prénom pour ''Erica''.
En septembre 1937, elle quitte Vienne pour Budapest, puis émigre au États-Unis avec son mari. Elle ne retourne en Autriche qu'en octobre 1949. Sur le navire qui traversait l'océan entre l'Europe et New York, Erika et son cousin Louis jouent ensemble violon et clarinette pour les passagers de première classe. En raison de leur popularité, ils ont été autorisés à y rester.


En {{date|2=09|3=1937}}, elle quitte Vienne pour Budapest, puis émigre aux États-Unis avec son mari et est naturalisée en {{date|3=1943}}. Elle ne retourne en Autriche qu'en {{date|2=10|3=1949}}. Sur le navire qui traversait l'océan entre l'Europe et New York, Erika et son cousin Louis jouent ensemble violon et clarinette pour les passagers de première classe. En raison de leur popularité, ils ont été autorisés à y rester.
En enseigne en cours privés au Mannes College of Music de New York.


Elle enseigne en cours privés au Mannes College of Music de New York.
En 1962 elle s'associe à [[Isaac Stern]], [[Zino Francescatti]] et [[Nathan Milstein]] pour un concert de célébration dédié à [[Fritz Kreisler]], au Carnegie Hall. Morini prend sa retraite en 1976 et ne retouche jamais le violon.


En {{date|3=1951}}, [[Pablo Casals]] – qui l'avait entendue aux États-Unis lors de son séjour dans les [[années 1920]] – l'invite au festival de [[Perpignan]], où elle joue [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]] sous sa direction. Ensuite elle fonde un duo avec [[Rudolf Firkusny]] avec qui elle enregistre des sonates de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]], [[Johannes Brahms|Brahms]] et [[César Franck|Franck]].
Outre le violon Guadagnini, Morini a aussi joué le « Davidoff », un [[Instruments de Stradivarius|instrument de Stradivarius]] daté de 1727, qui doit son nom au violoncelliste russe [[Karl Davidov]]. C'est le père de Morini qui l'a acheté pour elle, à Paris en 1924<ref name="arbiter"/>.


En {{date|3=1962}} elle s'associe à [[Isaac Stern]], [[Zino Francescatti]] et [[Nathan Milstein]] pour un concert de célébration dédié à [[Fritz Kreisler]], au Carnegie Hall. Morini prend sa retraite en 1976 et ne retouche jamais le violon.
Peu avant sa mort le [[Instruments de Stradivarius|Stradivarius]] « Davidoff » (ainsi que des peintures, des lettres, et ses partitions avec doigtés et d'autres notes importantes) ont été volés dans son apartement de New York, en octobre 1995, alors qu'elle avait 91 ans. Alors hospitalisée pour une [[Maladie cardio-vasculaire|maladie de cœur]] et n'a jamais été mise au courant de ce vol, qui est resté insoluble<ref name="arbiter"/>{{,}}<ref>{{en}} http://www.audaud.com/audaud/FEB03/REISSUES/recds2FEB03.html</ref>{{,}}<ref>{{lien web |langue=en |url=http://www.fbi.gov/hq/cid/arttheft/northamerica/us/music/10181995/10181995.htm| titre=Theft Notices & Recoveries|éditeur=FBI Art Theft Program|consulté le=7 avril 2007}}</ref>.


[[Maladie cardiovasculaire|Malade du coeur]], Erika Morini est hospitalisée à la fin de l'année {{Date|3=1995}}. En octobre, le Stradivarius ''Davidoff-Morini'' ainsi que des peintures, des lettres, ses partitions avec doigtés et d'autres notes importantes sont volés dans son appartement de New York pendant cette hospitalisation. Ses proches ne la mettent pas au courant du vol. Elle meurt quelques jours plus tard à la fin du mois<ref name="NYT1995">{{Article|langue=en|auteur1=Lawrence Van Gelder|titre=Beloved Stradivarius Stolen While Owner Was Dying|périodique=The New York Times|pages=3 (Section B)|date=03.11.1995|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1995/11/03/nyregion/beloved-stradivarius-stolen-while-owner-was-dying.html|accès url=libre}}</ref>{{,}}<ref name="WP1999">{{Article|langue=en|auteur1=Amy Dickinson|titre=The Case of The Stolen Stradivarius|périodique=The Washington Post|date=09.05.1999|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/archive/lifestyle/1999/05/09/the-case-of-the-stolen-stradivarius/0170af90-9452-452b-9377-c3314899668f/|accès url=payant}}</ref>.
Morini était la dernière artiste vivante ayant enregistré pour le label Red Seal de la firme Victor Talking Machine Company. Quatre mois après sa mort, le journal ''The Strad'' la décrit comme « la violoniste femme la plus envoûtante de ce siècle ».


Erika Morini était la dernière artiste vivante ayant enregistré pour le label Red Seal de la firme Victor Talking Machine Company. Quatre mois après sa mort, le journal ''The Strad'' la décrit comme « la violoniste femme la plus envoûtante de ce siècle ».
Elle est particulièrement admirée pour ses interprétations du répertoire, et tout spécialement les concertos de [[Louis Spohr]], dont elle a contribué à leur popularité. Elle a également joué et enregistré les grands concertos de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]], [[Johannes Brahms|Brahms]] et [[Piotr Ilitch Tchaïkovski|Tchaikovsky]]<ref name="NYT"/>.


Elle est particulièrement admirée pour ses interprétations du répertoire, et tout spécialement les concertos de [[Louis Spohr]], dont elle a contribué à la popularité. Elle a également joué et enregistré les grands concertos de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]], [[Johannes Brahms|Brahms]] et [[Piotr Ilitch Tchaïkovski|Tchaikovsky]]<ref name="NYT"/>.
Morini a été honorée par nombre de prix et récompenses. Elle a été faite [[docteur honoris causa]] du Smith College, Massachusetts, en 1955, et du New England Conservatory of Music de Boston, en 1963. La ville de New York l'a honoré pour toute sa carrière, par une médaille d'or en 1976. Malgré le respect dans lequel elle a été tenu, Morini est aujourd'hui largement oubliée.


Erika Morini a été honorée par nombre de prix et récompenses. Elle a été faite [[docteur honoris causa]] du Smith College, Massachusetts, en {{date|3=1955}}, et du New England Conservatory of Music de Boston, en {{date|3=1963}}. La ville de New York l'a honorée pour toute sa carrière, par une médaille d'or en {{date|3=1976}}. Malgré le respect dans lequel elle a été tenu, Erika Morini est aujourd'hui largement oubliée.
Une pièce de théâtre sur Morini, ''The Morini Strad,'' du dramaturge américain [[Willy Holtzman]], a été donnée en première mondiale [[off-Broadway]], au '' 59E59 Theaters'', avec dans le rôle titre, [[Mary Beth Peil]]<ref>{{en}} Eric Grode, [http://www.nytimes.com/2012/04/06/theater/reviews/mary-beth-peil-in-the-morini-strad-at-59-e59-theaters.html?_r=0 When a Violinist and a Violin Stop Making Music (5 avril 2012)] sur nytimes.com</ref>.

Une pièce de théâtre sur Erika Morini, ''The Morini Strad'', du dramaturge américain [[Willy Holtzman]], a été donnée en première mondiale [[off-Broadway]], au '' 59E59 Theaters'', avec dans le rôle-titre, [[Mary Beth Peil]]<ref>{{en}} Eric Grode, [https://www.nytimes.com/2012/04/06/theater/reviews/mary-beth-peil-in-the-morini-strad-at-59-e59-theaters.html?_r=0 When a Violinist and a Violin Stop Making Music (5 avril 2012)] sur nytimes.com</ref>.

== Instruments ==
Erika Morini possédait et a joué sur le [[Instruments Stradivarius|Stradivarius]] ''[[Davidoff-Morini (Stradivarius)|Davidoff-Morini]]'' ({{Date|3=1727}}) que son père lui avait offert en {{Date|3=1924}}{{Note|texte=L'achat a lieu auprès des luthiers et experts parisiens Maucotel et Deschamps<ref name="CozioArchive" />. La transaction porte sur environ {{Nombre|10000|[[Dollar américain|dollars]]}}<ref name="WP1999" />.|groupe=Note}}{{,}}<ref name="CozioArchive">{{Lien web |langue=en |titre=Antonio Stradivari, Cremona, 1727, the 'Davidoff-Morini' |url=https://tarisio.com/cozio-archive/property/?ID=40119 |accès url=libre |série=Cozio Archive |site=tarisio.com}}</ref>.

La violoniste possédait et jouait également sur un [[Giovanni Battista Guadagnini|Guadagnini]]. Ce violon appartenait auparavant à la violoniste américaine Maud Powell. À sa mort en {{date|3=1920}}, cette dernière indique par volonté testamentaire que l'instrument doit être légué {{Citation|à la prochaine grande femme violoniste}}. Erika Morini est la personne choisie<ref name="arbiter" />.


== Discographie ==
== Discographie ==

; Concertos :
Erika Morini laisse une centaine d'œuvres enregistrées. {{Citation|Son jeu à la fois souple et ardent, brillant mais toujours chantant et habité d'une forte personnalité faisait l'admiration de ses collègues les plus éminents, que ce soit [[Fritz Kreisler|Kreisler]], [[Jasha Heifetz|Heifetz]] ou [[Nathan Milstein|Milstein]]<ref>Jean-Michel Molkhou, [[Diapason (magazine)|Diapason]] {{n°|455}}, janvier 1999, {{p.|94}}.</ref>.}}
* [[Johann Sebastian Bach|Bach]], Concertos Bwv 1037 et 1043, Concerto op. 3 {{n°|11}} - [[Nathan Milstein]], violon (1965, [[EMI Group|EMI]])

=== Concertos ===
* [[Johann Sebastian Bach|Bach]], Concertos pour 2 violons, Bwv 1037 et 1043 ; Vivaldi, Concerto pour 2 violons op. 3 {{n°|11}} RV 565 - [[Nathan Milstein]], violon (26–28 mars 1964, [[EMI Group|EMI]])
* [[Max Bruch|Bruch]], Concerto pour violon {{n°|1}}, op.26 - Orchestre symphonique de la radio de Berlin, [[Chef d'orchestre|dir.]] [[Ferenc Fricsay]] (1960, [[Deutsche Grammophon]])
* [[Max Bruch|Bruch]], Concerto pour violon {{n°|1}}, op.26 - Orchestre symphonique de la radio de Berlin, [[Chef d'orchestre|dir.]] [[Ferenc Fricsay]] (1960, [[Deutsche Grammophon]])
* [[Johannes Brahms|Brahms]], Concerto pour violon, op. 77 - [[Orchestre philharmonique de Londres]], [[Chef d'orchestre|dir.]] [[Artur Rodzinski]] (1956, Wesminster)
* [[Johannes Brahms|Brahms]], Concerto pour violon, op. 77 - [[Orchestre philharmonique de Londres]], [[Chef d'orchestre|dir.]] [[Artur Rodzinski]] (1956, Wesminster)
* [[Louis Spohr|Spohr]], Concerto pour violon {{n°|9}}, op. 55 ; [[Max Bruch|Bruch]], [[Concerto pour violon nº 2 de Bruch|Concerto pour violon {{n°|2}}]] ; [[Henryk Wieniawski|Wieniawski]], Concerto pour violon {{n°|2}} - ''Musica Aeterna Orchestra'', [[Chef d'orchestre|dir.]] Frederic Waldman (concerts 1963–1968, Arbiter 106)<ref>{{en}} [http://www.musicweb-international.com/classrev/2003/feb03/EricaMoriniConcert.htm Revue de Jonathan Woolf (2003)] sur www.musicweb-international.com</ref>
* [[Louis Spohr|Spohr]], Concerto pour violon {{n°|9}}, op. 55 ; [[Max Bruch|Bruch]], [[Concerto pour violon nº 2 de Bruch|Concerto pour violon {{n°|2}}]] ; [[Henryk Wieniawski|Wieniawski]], Concerto pour violon {{n°|2}} - ''Musica Aeterna Orchestra'', [[Chef d'orchestre|dir.]] Frederic Waldman (concerts 1963–1968, Arbiter 106)<ref>{{en}} [http://www.musicweb-international.com/classrev/2003/feb03/EricaMoriniConcert.htm Revue de Jonathan Woolf (2003)] sur www.musicweb-international.com</ref>{{,}}<ref>Le disque a obtenu 5 clés par Jean-Michel Molkhou dans le magazine [[Diapason (magazine)|Diapason]] {{n°|455}}, janvier 1999.</ref>
* [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], Concertos pour violon {{numéros|4}} et 5 (Arbiter)
* [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], Concertos pour violon {{numéros|4}} et 5 (Arbiter)<ref>Le disque a obtenu 4 clés par Jean-Michel Molkhou dans le magazine [[Diapason (magazine)|Diapason]] {{n°|455}}, janvier 1999.</ref>
* [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], Concertos pour violon {{numéros|5}} - Orchestre du festival de Perpignan, [[Chef d'orchestre|dir.]] [[Pablo Casals]] (13 juillet 1951, Sony SMK 58983)
* [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], Concertos pour violon {{|5}} - Orchestre du festival de Perpignan, [[Chef d'orchestre|dir.]] [[Pablo Casals]] (13 juillet 1951, Sony SMK 58983)
* [[Piotr Ilitch Tchaïkovski|Tchaikovski]], [[Concerto pour violon de Tchaïkovski|Concerto pour violon, op. 35]] (concerts 1921–1940, Doremi)
* [[Piotr Ilitch Tchaïkovski|Tchaikovski]], [[Concerto pour violon de Tchaïkovski|Concerto pour violon, op. 35]] (concerts 1921–1940, Doremi)
* [[Piotr Ilitch Tchaïkovski|Tchaikovski]], ''Concert Berlin 1952'', Concerto pour violon, op. 35, Tartini, Vivaldi, Kreisler, Wieniawski - [[Chef d'orchestre|dir.]] [[Ferenc Fricsay]], [[Michael Raucheisen]], piano (Audite)
* [[Piotr Ilitch Tchaïkovski|Tchaikovski]], ''Concert Berlin 1952'', Concerto pour violon, op. 35, Tartini, Vivaldi, Kreisler, Wieniawski - [[Chef d'orchestre|dir.]] [[Ferenc Fricsay]], [[Michael Raucheisen]], piano (Audite)
* [[Piotr Ilitch Tchaïkovski|Tchaikovski]], Concerto pour violon, op. 35° ; Brahms, Concerto pour violon - Orchestre national, [[Jascha Horenstein]]° ; [[New York Philharmonic]], [[George Szell]] (concerts 19 décembre 1957° et 14 décembre 1952, Music & Arts CD-1116)
* [[Piotr Ilitch Tchaïkovski|Tchaikovski]], Concerto pour violon, op. 35° ; Brahms, Concerto pour violon - Orchestre national, [[Jascha Horenstein]]° ; [[New York Philharmonic]], [[George Szell]] (concerts 19 décembre 1957° et 14 décembre 1952, Music & Arts CD-1116)

; Chambre :
=== Musique de chanbre ===
* [[César Franck|Franck]], [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], Sonates pour violon (K. 481) - [[Rudolf Firkusny]], piano (1960, [[Decca Records|Decca]])
* [[César Franck|Franck]], [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], Sonates pour violon (K. 481) - [[Rudolf Firkusny]], piano (1960, [[Decca Records|Decca]])
* En concert avec [[Zino Francescatti]] Pommers et Waldmann (Arbiter CD 128)
* En concert avec [[Zino Francescatti]] Pommers et Waldmann (Arbiter CD 128)

== Bibliographie ==
* {{NDB|18|132|133|Morini, Erica|Vera Baur|116929103}}
* {{en}} Helga Dudman, ''Who stole my Aunt Erica’s fabulous Stradivarius? The Morini family & other musical mysteries'', Carta Jerusalem, Jerusalem 2004.
* {{de}} Salomon Wininger, ''Große jüdische National-Biographie''. Kraus Reprint, Nendeln 1979, ISBN 3-262-01204-1, vol. 7, {{p.|330}}.
* {{de}} Werner Röder et Herbert A. Strauss, (éds.): ''Biographisches Handbuch der deutschsprachigen Emigration nach 1933 / International Biographical Dictionary of Central European Emigrés 1933-1945'', Vol II, 2, Saur, München 1983, ISBN 3-598-10089-2, {{p.|832}}.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}

=== Références ===
{{Traduction/Référence|en|Erika Morini|660031233}}
{{Traduction/Référence|en|Erika Morini|660031233}}
{{Références}}
<references />

=== Bibliographie ===
* {{NDB|18|132|133|Morini, Erica|Vera Baur|116929103}}
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Helga Dudman|titre=Who stole my Aunt Erica’s fabulous Stradivarius? The Morini family & other musical mysteries|lieu=Jerusalem|éditeur=Carta Jerusalem|année=2004}}
* {{Ouvrage|langue=de|auteur1=Salomon Wininger|titre=Große jüdische National-Biographie|lieu=Nendeln|éditeur=Kraus Reprint|année=1979|volume=7|passage=330|isbn=3-262-01204-1}}
* {{Ouvrage|langue=de|auteur1=Werner Röder|auteur2=Herbert A. Strauss|titre=Biographisches Handbuch der deutschsprachigen Emigration nach 1933 / International Biographical Dictionary of Central European Emigrés 1933-1945|lieu=Munich|éditeur=Saur|année=1983|volume=II|tome=2|passage=832|isbn=3-598-10089-2}}


== Liens externes ==
== Liens externes ==
{{Autorité}}
* {{Autorité}}
* [http://arbiterrecords.org/music-resource-center/erica-morini/ Erika Morini] sur arbiterrecords.org
* [http://arbiterrecords.org/music-resource-center/erica-morini/ Erika Morini] sur arbiterrecords.org
* {{en}} [http://jwa.org/encyclopedia/article/morini-erica quasi una fantasia - Juden und die Musikstadt Wien]
* {{en}} [http://jwa.org/encyclopedia/article/morini-erica quasi una fantasia - Juden und die Musikstadt Wien]
* [http://charm.cchcdn.net/discography/search/search_advanced?operatorSel_0=and&parameterSel_0=performer&parameterKey_0=artist_010964&parameterKeyTxt_0=ERICA%20MORINI%20(violin%20solo)%20(piano%20CHARLTON%20KEITH) Discographie] sur charm.cchcdn.net
* [http://charm.cchcdn.net/discography/search/search_advanced?operatorSel_0=and&parameterSel_0=performer&parameterKey_0=artist_010964&parameterKeyTxt_0=ERICA%20MORINI%20(violin%20solo)%20(piano%20CHARLTON%20KEITH) Discographie] sur charm.cchcdn.net
* [http://adp.library.ucsb.edu/index.php/talent/detail/28310/Morini_Erica_instrumentalist_violin Discographie Victor]
* [http://adp.library.ucsb.edu/index.php/talent/detail/28310/Morini_Erica_instrumentalist_violin Discographie Victor]
* [https://archive.org/details/MozartViolinSonataNo.32InBFlat-majorK.454 Mozart, Sonate pour violon K.454] avec [[Louis Kentner]], piano – sur Archive.org


{{Portail|musique classique|Autriche}}
{{Portail|musique classique|Autriche}}
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[[Catégorie:Décès en octobre 1995]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1995]]
[[Catégorie:Décès à New York]]
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[[Catégorie:Violoniste autrichien]]
[[Catégorie:Violoniste autrichienne]]
[[Catégorie:Violoniste américain]]
[[Catégorie:Violoniste classique américaine]]
[[Catégorie:Personnalité américaine d'origine autrichienne]]
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Erika Morini
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Erika Morini au début des années .
Biographie
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Genre artistique

Erika Morini (Vienne, New York, ) est une violoniste américaine, autrichienne de naissance.

Erika Morini naît dans une famille juive installée à Vienne. La mère d'Erika est Malka Morini née Weissmann et son père, Oscar Morini (à l'origine appelé Oser ou Ojser Morgenstern) sont tous deux natifs de Tchernivtsi en Bucovine, alors partie de l'Empire austro-hongrois. Les six frères et sœurs d'Erika sont tous artistes ou dans le domaine : sa sœur Alice Morini, pianiste avec qui elle joue en concert ; Stella est violoniste ; Haydee est danseuse ; Frank, marchand d'art ; Albert (né en 1902), pianiste et organisateur de concerts. Son cousin, Louis Morris (changé pour Ellis Island), est clarinettiste dans la troupe de John Philip Sousa entre 1907 et 1921.

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La jeune artiste, enfant prodige, en 1917.

Elle reçoit sa première éducation musicale de son père – qui est directeur de son école de musique dans la capitale impériale et élève de Jakob Grün et Joseph Joachim[1] – dès que ses parents découvrent que, quand elle assiste aux leçons données par son père, elle peut chanter la bonne note et même la jouer sur le clavier du piano. Elle est un cas de remarquable précocité. À cinq ans, elle joue pour l'empereur François-Joseph, lors d'une fête et se fait offrir une poupée en récompense. Elle poursuit ses études avec Otakar Ševčík[2] au conservatoire de Vienne dès ses huit ans – c'est la première femme à y étudier le violon[3] – et en privé avec Jakob Grün, ainsi qu'avec Alma Rosé et Adolf Busch[1]. Plus tard, elle dira « je suis un mélange… Mon bras droit inclinant vers Joachim et ma main gauche vers Ševčík » résumant son apprentissage technique avec ses principaux formateurs : son père et Ševčík[1].

Quand elle effectue ses premières prestations en à Vienne dans Mozart, puis avec l'Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction d'Arthur Nikisch en . Elle a décrit ce concert comme « l'expérience la plus importante de ma vie ». Les critiques ne font aucune remarque sur sa jeunesse, mais parlent d'elle comme la plus célèbre de la jeune génération de violonistes. Elle joue pour la première fois avec Wilhelm Furtwängler le et l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Concerto pour violon de Tchaïkovski.

Lorsqu'elle donne ses premiers concerts américains, âgée de 17 ans, au Carnegie Hall de New York () sous la direction d'Artur Bodanzky, il s'agit de l'une des sensations musicales de l'année, et dès lors, elle joue souvent aux États-Unis, tant en récital qu'avec les grands orchestres. Peu après son concert new-yorkais elle joue sur un violon Guadagnini qui lui est légué par la volonté testamentaire de Maud Powel. En Morini effectue son premier enregistrement pour le label Victor Talking Machine Company à Camden, New Jersey, accompagnée par sa sœur Alice au piano. Après trois années en Amérique, elle fait sa première tournée à Londres en .

En , le père d'Erika Morini achète pour sa fille le Stradivarius Davidoff-Morini[4],[5].

En elle épouse Felice Siracusano, un bijoutier italien. Après , elle s'installe à New York et modifie son prénom pour Erica.

En , elle quitte Vienne pour Budapest, puis émigre aux États-Unis avec son mari et est naturalisée en . Elle ne retourne en Autriche qu'en . Sur le navire qui traversait l'océan entre l'Europe et New York, Erika et son cousin Louis jouent ensemble violon et clarinette pour les passagers de première classe. En raison de leur popularité, ils ont été autorisés à y rester.

Elle enseigne en cours privés au Mannes College of Music de New York.

En , Pablo Casals – qui l'avait entendue aux États-Unis lors de son séjour dans les années 1920 – l'invite au festival de Perpignan, où elle joue Mozart sous sa direction. Ensuite elle fonde un duo avec Rudolf Firkusny avec qui elle enregistre des sonates de Mozart, Beethoven, Brahms et Franck.

En elle s'associe à Isaac Stern, Zino Francescatti et Nathan Milstein pour un concert de célébration dédié à Fritz Kreisler, au Carnegie Hall. Morini prend sa retraite en 1976 et ne retouche jamais le violon.

Malade du coeur, Erika Morini est hospitalisée à la fin de l'année . En octobre, le Stradivarius Davidoff-Morini ainsi que des peintures, des lettres, ses partitions avec doigtés et d'autres notes importantes sont volés dans son appartement de New York pendant cette hospitalisation. Ses proches ne la mettent pas au courant du vol. Elle meurt quelques jours plus tard à la fin du mois[5],[6].

Erika Morini était la dernière artiste vivante ayant enregistré pour le label Red Seal de la firme Victor Talking Machine Company. Quatre mois après sa mort, le journal The Strad la décrit comme « la violoniste femme la plus envoûtante de ce siècle ».

Elle est particulièrement admirée pour ses interprétations du répertoire, et tout spécialement les concertos de Louis Spohr, dont elle a contribué à la popularité. Elle a également joué et enregistré les grands concertos de Mozart, Beethoven, Brahms et Tchaikovsky[3].

Erika Morini a été honorée par nombre de prix et récompenses. Elle a été faite docteur honoris causa du Smith College, Massachusetts, en , et du New England Conservatory of Music de Boston, en . La ville de New York l'a honorée pour toute sa carrière, par une médaille d'or en . Malgré le respect dans lequel elle a été tenu, Erika Morini est aujourd'hui largement oubliée.

Une pièce de théâtre sur Erika Morini, The Morini Strad, du dramaturge américain Willy Holtzman, a été donnée en première mondiale off-Broadway, au 59E59 Theaters, avec dans le rôle-titre, Mary Beth Peil[7].

Instruments

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Erika Morini possédait et a joué sur le Stradivarius Davidoff-Morini () que son père lui avait offert en [Note 1],[4].

La violoniste possédait et jouait également sur un Guadagnini. Ce violon appartenait auparavant à la violoniste américaine Maud Powell. À sa mort en , cette dernière indique par volonté testamentaire que l'instrument doit être légué « à la prochaine grande femme violoniste ». Erika Morini est la personne choisie[2].

Discographie

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Erika Morini laisse une centaine d'œuvres enregistrées. « Son jeu à la fois souple et ardent, brillant mais toujours chantant et habité d'une forte personnalité faisait l'admiration de ses collègues les plus éminents, que ce soit Kreisler, Heifetz ou Milstein[8]. »

Musique de chanbre

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Notes et références

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  1. L'achat a lieu auprès des luthiers et experts parisiens Maucotel et Deschamps[4]. La transaction porte sur environ 10 000 dollars[6].

Références

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  1. a b et c (en) Biographie d'Elena Ostleitner sur jwa.org
  2. a et b (en) http://arbiterrecords.org/catalog/morini-in-concert/
  3. a et b (en) Erica Morini, 91, Subtle Violinist Who Explored Concerto Range (novembre 1995) sur nytimes.com.
  4. a b et c (en) « Antonio Stradivari, Cremona, 1727, the 'Davidoff-Morini' » Accès libre, Cozio Archive, sur tarisio.com
  5. a et b (en) Lawrence Van Gelder, « Beloved Stradivarius Stolen While Owner Was Dying », The New York Times,‎ , p. 3 (Section B) (lire en ligne Accès libre)
  6. a et b (en) Amy Dickinson, « The Case of The Stolen Stradivarius », The Washington Post,‎ (lire en ligne Accès payant)
  7. (en) Eric Grode, When a Violinist and a Violin Stop Making Music (5 avril 2012) sur nytimes.com
  8. Jean-Michel Molkhou, Diapason no 455, janvier 1999, p. 94.
  9. (en) Revue de Jonathan Woolf (2003) sur www.musicweb-international.com
  10. Le disque a obtenu 5 clés par Jean-Michel Molkhou dans le magazine Diapason no 455, janvier 1999.
  11. Le disque a obtenu 4 clés par Jean-Michel Molkhou dans le magazine Diapason no 455, janvier 1999.

Bibliographie

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  • (de) Vera Baur, « Morini, Erica », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 18, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 132–133 (original numérisé).
  • (en) Helga Dudman, Who stole my Aunt Erica’s fabulous Stradivarius? The Morini family & other musical mysteries, Jerusalem, Carta Jerusalem,
  • (de) Salomon Wininger, Große jüdische National-Biographie, vol. 7, Nendeln, Kraus Reprint, (ISBN 3-262-01204-1), p. 330
  • (de) Werner Röder et Herbert A. Strauss, Biographisches Handbuch der deutschsprachigen Emigration nach 1933 / International Biographical Dictionary of Central European Emigrés 1933-1945, vol. II, t. 2, Munich, Saur, (ISBN 3-598-10089-2), p. 832

Liens externes

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