Gueures
Gueures | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terroir de Caux | ||||
Maire Mandat |
Josette Avenel 2020-2026 |
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Code postal | 76730 | ||||
Code commune | 76334 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gueurais | ||||
Population municipale |
526 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 87 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 50′ 40″ nord, 0° 57′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 84 m |
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Superficie | 6,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dieppe (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Luneray | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Gueures est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Avremesnil | Saint-Denis-d'Aclon | Ambrumesnil | ||
Luneray | N | Thil-Manneville | ||
O Gueures E | ||||
S | ||||
Brachy |
Gueures, commune située à une dizaine de kilomètres de Dieppe.
Hydrologie
[modifier | modifier le code]Gueures se trouve sur les rives de la Saâne et de son affluent, la Vienne[1], deux rivières normandes.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dieppe à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Gueures est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieppe, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), prairies (24,6 %), zones urbanisées (6 %), forêts (3 %), eaux continentales[Note 2] (2,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est mentionné sous la forme latinisée Cora in pago Tellau en 685-7 dans la chronique de Fontenelle, puis sous les formes Gera, Geram au IXe siècle et Guerres, forme constante au Moyen Âge. Le dérivé Gourel, commune voisine suggère la justesse du primitif Cora que l'on retrouve par ailleurs dans la Cure, rivière de l'Yonne, Kœur (Meuse, Coria 709), Gorres à Beuvry (Pas-de-Calais, Gorea 1136), basés sur le thème hydronymique cor / gor, d'origine peut-être celtique[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]La présence humaine sur le site de Gueures est attestée très tôt, dès les périodes couvrant le paléolithique et le néolithique.
On y trouve encore des éléments témoignant de l'établissement d'une communauté à l'époque gallo-romaine. Peut être Gueures est-elle le Gauriacum donné en 750 par Pépin le Bref à l abbaye de Saint Denis, mais l'histoire connue commence en 1431, quand Jeanne de Gueures épouse Guillaume de Canouville et crée la lignée des Canouville qui règne sur le plein fief jusqu'à la Révolution. Ces derniers émigrent alors et le village est décrété bien national puis mis aux enchères. En 1792, Gueures revient à un hobereau, Emmanuel de Tocqueville, dont le fils, le comte Pierre Victor de Tocqueville, adepte de Saint-Simon, donne à la commune son essor industriel et agricole, installant une papeterie, une minoterie et une manufacture de coton. Au XXe siècle, seuls deux établissements créés par Gabriel Bourdon subsistent : la fabrique de cierges et le tissage de coton qui ont récemment disparu.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 526 habitants[Note 3], en évolution de −5,05 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le village offre au regard un certain nombre de bâtiments construits sous la Restauration, dans le plus pur style anglais. Il possède son château, une belle demeure seigneuriale, reconstruite dans la dernière partie du XVIIIe siècle, et dont le jardin à l'anglaise est traversé par la Saâne. On peut y admirer une petite église dédiée à saint Pierre et datant du XIIe siècle et remaniée de nombreuses fois.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Maurice Leblanc séjourna au château que louait alors sa sœur Jehanne[24]. Ce village est cité plusieurs fois et est au cœur de son roman La Comtesse de Cagliostro. Dans cet ouvrage, le château de Gueures est la propriété du chevalier des Aubes.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Gueures sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Vienne (G4100600) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Gueures et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gueures ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieppe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 89 - 90.
- « Gueures », sur seine76.fr (consulté le ).
- « Le maire de Gueures se représente », Paris Normandie, (lire en ligne).
- « Gueures : les travaux vont commencer à l’église », Paris Normandie, (lire en ligne).
- « La liste conduite par Josette Avenel, désormais au complet », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Robert Belleret, Au pays de Monsieur Lupin dans Le Monde N° 18574 du .