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'''He Yan''' (ou Ho Yan, Ho Yen, 何晏), également appelé Pingshu (平叔), originaire des environs de l’actuelle [[Nanyang]] (南陽) au [[Henan]], lettré et fonctionnaire (? - [[249]]) du [[royaume des Wei|royaume de Wei]], est considéré avec [[Wang Bi]] comme le fondateur du courant philosophique [[Xuanxue]] (玄學). On lui attribue parfois la création du courant [[Qingtan]] (清談).

'''He Yan''' (ou Ho Yan, Ho Yen, 何晏), également appelé Pingshu (平叔), originaire des environs de l’actuelle [[Nanyang]] (南陽) au [[Henan]], lettré et fonctionnaire (195 - 10 janvier [[249]]) du [[royaume des Wei|royaume de Wei]], est considéré avec [[Wang Bi]] comme le fondateur du courant philosophique [[Xuanxue]] (玄學). On lui attribue parfois la création du courant [[Qingtan]] (清談).


Petit-fils du général [[dynastie Han|Han]] [[He Jin]] (何進), [[Cao Cao]] fit de lui son fils adoptif après avoir épousé sa mère, née Yin (尹氏). Leurs liens familiaux furent resserrés par son mariage avec la princesse Jingxiang (金鄉公主), fille ou nièce de Cao Cao.
Petit-fils du général [[dynastie Han|Han]] [[He Jin]] (何進), [[Cao Cao]] fit de lui son fils adoptif après avoir épousé sa mère, née Yin (尹氏). Leurs liens familiaux furent resserrés par son mariage avec la princesse Jingxiang (金鄉公主), fille ou nièce de Cao Cao.


== Biographie ==
== Biographie ==
Si sa place dans l’histoire de la [[philosophie chinoise|philosophie]] et de la [[littérature chinoise|littérature]] est clairement reconnue, son personnage social et politique est très controversé et son image plutôt négative. Il était réputé pour sa belle apparence, mais aussi pour sa vanité. Selon les ''Nouvelles Histoires de notre époque''<ref>''Shìshuoxinyǔ'' (世說新語), de [[Liu Yiqing]] (劉義慶) des [[dynasties du Nord et du Sud|Song]] ; il rassemble plus de mille textes très courts, commentaires sur des personnalités des Trois royaumes et des dynasties du Nord et du Sud ; c’est une source de documentation sur le mode de vie et les mentalités de l’aristocratie.</ref>, l’empereur [[Cao Rui|Mingdi des Wei]] (qui régna de [[226]] à [[239]]), curieux de savoir si son teint laiteux était ou non artificiel, lui offrit une soupe chaude pour le faire transpirer. Il se trahit en laissant des traces de poudre sur le tissu rouge avec lequel il s'était essuyé. Il passait, dit-on, beaucoup de temps en distractions futiles. On attribue à son arrogance le fait que [[Cao Pi|Wendi]], fils de Cao Cao et premier souverain régnant des Wei, le détestait et le chassa du palais. Il dut attendre la mort de l'empereur Mingdi en [[239]] pour entrer dans l'administration grâce à [[Cao Shuang]] (曹爽), corégent de l'héritier du trône avec [[Sima Yi]] (司馬懿), général de talent et grand-père de [[Sima Yan]] (司馬炎) qui renversera les Wei. Les avis des historiens sur la politique menée par l'équipe de Cao Shuang divergent, mais la mauvaise réputation de He Yan persiste : népotisme, transformation des lois à son gré, détournement de fonds publics. Il sera mis à mort par Sima Yi en même temps que Cao Shuang et ses partisans, victime de la rivalité entre les corégents.
Si sa place dans l’histoire de la [[philosophie chinoise|philosophie]] et de la [[littérature chinoise|littérature]] est clairement reconnue, son personnage social et politique est très controversé et son image plutôt négative. Il était réputé pour sa belle apparence, mais aussi pour sa vanité. Selon les ''Nouvelles Histoires de notre époque''<ref>''Shìshuoxinyǔ'' (世說新語), de [[Liu Yiqing]] (劉義慶) des [[dynasties du Nord et du Sud|Song]] ; il rassemble plus de mille textes très courts, commentaires sur des personnalités des Trois royaumes et des dynasties du Nord et du Sud ; c’est une source de documentation sur le mode de vie et les mentalités de l’aristocratie.</ref>, l’empereur [[Cao Rui|Mingdi des Wei]] (qui régna de 226 à 239), curieux de savoir si son teint laiteux était ou non artificiel, lui offrit une soupe chaude pour le faire transpirer. Il se trahit en laissant des traces de poudre sur le tissu rouge avec lequel il s'était essuyé. Il passait, dit-on, beaucoup de temps en distractions futiles. On attribue à son arrogance le fait que [[Cao Pi|Wendi]], fils de Cao Cao et premier souverain régnant des Wei, le détestait et le chassa du palais. Il dut attendre la mort de l'empereur Mingdi en 239 pour entrer dans l'administration grâce à [[Cao Shuang]] (曹爽), corégent de l'héritier du trône avec [[Sima Yi]] (司馬懿), général de talent et grand-père de [[Sima Yan]] (司馬炎) qui renversera les Wei. Les avis des historiens sur la politique menée par l'équipe de Cao Shuang divergent, mais la mauvaise réputation de He Yan persiste : népotisme, transformation des lois à son gré, détournement de fonds publics. Il sera mis à mort par Sima Yi en même temps que Cao Shuang et ses partisans, victime de la rivalité entre les corégents.


== Sa pensée ==
== Pensée ==
He Yan était un lettré brillant au talent précoce, lecteur du ''[[Dao De Jing]]'' et du ''[[Zhuang Zi]]'' autant que des [[classiques chinois|classiques]] [[confucianisme|confucéens]].
He Yan était un lettré brillant au talent précoce, lecteur du ''[[Dao de jing]]'' et du ''[[Zhuangzi (livre)|Zhuangzi]]'' autant que des [[classiques chinois|classiques]] [[confucianisme|confucéens]].
Il est essentiellement connu comme le fondateur, avec son cadet [[Wang Bi]], du courant philosophique du ''mystère'', [[Xuanxue]] (où ''xuan'', mystère, équivaut au [[dao]]). Pour lui, le dao est intangible (''bùkětǐ'' 不可體), il est ''wu'' (無), absence de tout ce qui existe (''wúsǔoyǒu'' 無所有), parole, nom, forme ou son (''wúyǔ'' 無語, ''wúmíng'' 無名, ''wúxíng'' 無形, ''wúsheng'' 無聲). C’est un concept à valeur [[ontologie (philosophie)|ontologique]], interprétation reprise et développée par Wang Bi. Ceux qui partagent leur notion d’une origine, d'un principe primordial fondamentalement vides constituent le « parti du vide » (''gùiwúpài'' 貴無派). Certains membres du courant Xuanxue, comme [[Guo Xiang]], remettrons partiellement cette proposition en cause. On a souvent proposé un effet du [[bouddhisme]], dont l'influence avait pénétré à la cour des Cao, sur le Xuanxue. Selon Wang Xiaoyi (王曉毅) de l'Université du [[Shandong]] (département d'histoire), la notion bouddhique du [[Śūnyatā|vide]] aurait indéniablement inspiré He Yan, mais sans qu'il la comprenne réellement.
Il est essentiellement connu comme le fondateur, avec son cadet [[Wang Bi]], du courant philosophique du ''mystère'', [[Xuanxue]] (où ''xuan'', mystère, équivaut au [[Tao (culture)|dao]]). Pour lui, le dao est intangible (''bùkětǐ'' 不可體), il est ''wu'' (無), absence de tout ce qui existe (''wúsǔoyǒu'' 無所有), parole, nom, forme ou son (''wúyǔ'' 無語, ''wúmíng'' 無名, ''wúxíng'' 無形, ''wúsheng'' 無聲). C’est un concept à valeur [[ontologie (philosophie)|ontologique]], interprétation reprise et développée par Wang Bi. Ceux qui partagent leur notion d’une origine, d'un principe primordial fondamentalement vides constituent le « parti du vide » (''gùiwúpài'' 貴無派). Certains membres du courant Xuanxue, comme [[Guo Xiang]], remettrons partiellement cette proposition en cause. On a souvent proposé un effet du [[bouddhisme]], dont l'influence avait pénétré à la cour des Cao, sur le Xuanxue. Selon Wang Xiaoyi (王曉毅) de l'Université du [[Shandong]] (département d'histoire), la notion bouddhique du [[Śūnyatā|vide]] aurait indéniablement inspiré He Yan, mais sans qu'il la comprenne réellement.


Comme Wang Bi, il met la philosophie tirée des textes [[taoïsme|taoïstes]] au service du système social et politique [[confucianisme|confucéen]] qu’elle permet de justifier.
Comme Wang Bi, il met la philosophie tirée des textes [[taoïsme|taoïstes]] au service du système social et politique [[confucianisme|confucéen]] qu’elle permet de justifier.


Malgré son image d'aristocrate superficiel, He Yan se préoccupe de l'application [[politique]] de la philosophie, différant en cela de beaucoup de ses partenaires des séances de [[Xuanxue#Pure conversation|pure conversation]] (清議), lettrés entièrement détachés du pouvoir se consacrant exclusivement à la philosophie spéculative, à l’[[alchimie]] et aux activités [[art]]istiques, qui ont marqué l'image du Xuanxue et du Qingtan.
Malgré son image d'aristocrate superficiel, He Yan se préoccupe de l'application [[politique]] de la philosophie, différant en cela de beaucoup de ses partenaires des séances de [[Qingtan|pure conversation]] (清議), lettrés entièrement détachés du pouvoir se consacrant exclusivement à la philosophie spéculative, à l’[[alchimie]] et aux activités [[art]]istiques, qui ont marqué l'image du Xuanxue et du Qingtan.


== Son œuvre ==
== Œuvre ==
Il a laissé essentiellement des essais sur la philosophie et la politique : ''Discours du sans-nom'' (''wúmínglùn'' 無名論), ''Discours du dao'' (''dàolùn'' 道論), ''Discours du non-agir'' (''wúwéilùn'' 無為論), ''Discours de Hanbai'' (''hánbáilùn'' 韓白論), ''Discours de Yizhou'' (''yìzhoulùn'' 冀州論). Il est aussi l'auteur d'un poème du genre [[fu]] (''fù'' 賦) : ''Poème du palais Jingfu'' (''jǐndfúdiànfù'' 景福殿賦) commandé par Mingdi à l'occasion de la construction du palais de [[Xuchang]] (''xǔchang'' 許昌) au [[Henan]]. On prétend que He Yan abandonna le commentaire du ''[[Dao De Jing]]'' qu'il avait entamé devant la qualité de celui de Wang Bi et que c'est la raison pour laquelle il n'aurait laissé que des essais. Son nom est néanmoins associé au ''Commentaires réunis des [[Lun Yu|Analectes de Confucius]]'', (''lùnyǔjíjǐe'' 論語集解) œuvre rédigée en commun avec quatre autres lettrés.
Il a laissé essentiellement des essais sur la philosophie et la politique : ''Discours du sans-nom'' (''wúmínglùn'' 無名論), ''Discours du dao'' (''dàolùn'' 道論), ''Discours du non-agir'' (''wúwéilùn'' 無為論), ''Discours de Hanbai'' (''hánbáilùn'' 韓白論), ''Discours de Yizhou'' (''yìzhoulùn'' 冀州論). Il est aussi l'auteur d'un poème du genre [[fu]] (''fù'' 賦) : ''Poème du palais Jingfu'' (''jǐndfúdiànfù'' 景福殿賦) commandé par Mingdi à l'occasion de la construction du palais de [[Xuchang]] (''xǔchang'' 許昌) au [[Henan]]. On prétend que He Yan abandonna le commentaire du ''[[Dao De Jing]]'' qu'il avait entamé devant la qualité de celui de Wang Bi et que c'est la raison pour laquelle il n'aurait laissé que des essais. Son nom est néanmoins associé au ''Commentaires réunis des [[Lun Yu|Analectes de Confucius]]'', (''lùnyǔjíjǐe'' 論語集解) œuvre rédigée en commun avec quatre autres lettrés.


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Il lança la mode du « mélange des cinq pierres » (''wǔshísàn'' 五石散), fortifiant attribué au célèbre médecin [[Médecine traditionnelle chinoise#Des Han aux Sui (206 av. J.-C. - 589)|Zhang Zhongjing]], dont les effets secondaires étaient si puissants que peu nombreux étaient en fait ceux qui pouvaient le supporter. Il l'aurait modifié pour l'adapter à sa constitution fragile. Sa consommation deviendra un trait culturel des adeptes du courant Xuanxue, en même temps qu'un symbole de prestige social du fait du coût élevé des ingrédients.
Il lança la mode du « mélange des cinq pierres » (''wǔshísàn'' 五石散), fortifiant attribué au célèbre médecin [[Médecine traditionnelle chinoise#Des Han aux Sui (206 av. J.-C. - 589)|Zhang Zhongjing]], dont les effets secondaires étaient si puissants que peu nombreux étaient en fait ceux qui pouvaient le supporter. Il l'aurait modifié pour l'adapter à sa constitution fragile. Sa consommation deviendra un trait culturel des adeptes du courant Xuanxue, en même temps qu'un symbole de prestige social du fait du coût élevé des ingrédients.


== Références ==
== Notes et références ==
{{Références}}

<references />


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
*[[Xuanxue]]
*[[Xuanxue]]
*[[Wang Bi]]
*[[Wang Bi]]
*[[Guo Xiang]]
*[[Guo Xiang]]


=== Liens externes ===
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Dernière version du 15 septembre 2024 à 09:57

He Yan
Biographie
Naissance
Décès
Prénom social
平叔Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
He Xian (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Yin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Beau-parent
Conjoint
Princesse Jinxiang (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

He Yan (ou Ho Yan, Ho Yen, 何晏), également appelé Pingshu (平叔), originaire des environs de l’actuelle Nanyang (南陽) au Henan, lettré et fonctionnaire (195 - 10 janvier 249) du royaume de Wei, est considéré avec Wang Bi comme le fondateur du courant philosophique Xuanxue (玄學). On lui attribue parfois la création du courant Qingtan (清談).

Petit-fils du général Han He Jin (何進), Cao Cao fit de lui son fils adoptif après avoir épousé sa mère, née Yin (尹氏). Leurs liens familiaux furent resserrés par son mariage avec la princesse Jingxiang (金鄉公主), fille ou nièce de Cao Cao.

Si sa place dans l’histoire de la philosophie et de la littérature est clairement reconnue, son personnage social et politique est très controversé et son image plutôt négative. Il était réputé pour sa belle apparence, mais aussi pour sa vanité. Selon les Nouvelles Histoires de notre époque[1], l’empereur Mingdi des Wei (qui régna de 226 à 239), curieux de savoir si son teint laiteux était ou non artificiel, lui offrit une soupe chaude pour le faire transpirer. Il se trahit en laissant des traces de poudre sur le tissu rouge avec lequel il s'était essuyé. Il passait, dit-on, beaucoup de temps en distractions futiles. On attribue à son arrogance le fait que Wendi, fils de Cao Cao et premier souverain régnant des Wei, le détestait et le chassa du palais. Il dut attendre la mort de l'empereur Mingdi en 239 pour entrer dans l'administration grâce à Cao Shuang (曹爽), corégent de l'héritier du trône avec Sima Yi (司馬懿), général de talent et grand-père de Sima Yan (司馬炎) qui renversera les Wei. Les avis des historiens sur la politique menée par l'équipe de Cao Shuang divergent, mais la mauvaise réputation de He Yan persiste : népotisme, transformation des lois à son gré, détournement de fonds publics. Il sera mis à mort par Sima Yi en même temps que Cao Shuang et ses partisans, victime de la rivalité entre les corégents.

He Yan était un lettré brillant au talent précoce, lecteur du Dao de jing et du Zhuangzi autant que des classiques confucéens.

Il est essentiellement connu comme le fondateur, avec son cadet Wang Bi, du courant philosophique du mystère, Xuanxue (où xuan, mystère, équivaut au dao). Pour lui, le dao est intangible (bùkětǐ 不可體), il est wu (無), absence de tout ce qui existe (wúsǔoyǒu 無所有), parole, nom, forme ou son (wúyǔ 無語, wúmíng 無名, wúxíng 無形, wúsheng 無聲). C’est un concept à valeur ontologique, interprétation reprise et développée par Wang Bi. Ceux qui partagent leur notion d’une origine, d'un principe primordial fondamentalement vides constituent le « parti du vide » (gùiwúpài 貴無派). Certains membres du courant Xuanxue, comme Guo Xiang, remettrons partiellement cette proposition en cause. On a souvent proposé un effet du bouddhisme, dont l'influence avait pénétré à la cour des Cao, sur le Xuanxue. Selon Wang Xiaoyi (王曉毅) de l'Université du Shandong (département d'histoire), la notion bouddhique du vide aurait indéniablement inspiré He Yan, mais sans qu'il la comprenne réellement.

Comme Wang Bi, il met la philosophie tirée des textes taoïstes au service du système social et politique confucéen qu’elle permet de justifier.

Malgré son image d'aristocrate superficiel, He Yan se préoccupe de l'application politique de la philosophie, différant en cela de beaucoup de ses partenaires des séances de pure conversation (清議), lettrés entièrement détachés du pouvoir se consacrant exclusivement à la philosophie spéculative, à l’alchimie et aux activités artistiques, qui ont marqué l'image du Xuanxue et du Qingtan.

Il a laissé essentiellement des essais sur la philosophie et la politique : Discours du sans-nom (wúmínglùn 無名論), Discours du dao (dàolùn 道論), Discours du non-agir (wúwéilùn 無為論), Discours de Hanbai (hánbáilùn 韓白論), Discours de Yizhou (yìzhoulùn 冀州論). Il est aussi l'auteur d'un poème du genre fu ( 賦) : Poème du palais Jingfu (jǐndfúdiànfù 景福殿賦) commandé par Mingdi à l'occasion de la construction du palais de Xuchang (xǔchang 許昌) au Henan. On prétend que He Yan abandonna le commentaire du Dao De Jing qu'il avait entamé devant la qualité de celui de Wang Bi et que c'est la raison pour laquelle il n'aurait laissé que des essais. Son nom est néanmoins associé au Commentaires réunis des Analectes de Confucius, (lùnyǔjíjǐe 論語集解) œuvre rédigée en commun avec quatre autres lettrés.

Autres influences

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Il lança la mode du « mélange des cinq pierres » (wǔshísàn 五石散), fortifiant attribué au célèbre médecin Zhang Zhongjing, dont les effets secondaires étaient si puissants que peu nombreux étaient en fait ceux qui pouvaient le supporter. Il l'aurait modifié pour l'adapter à sa constitution fragile. Sa consommation deviendra un trait culturel des adeptes du courant Xuanxue, en même temps qu'un symbole de prestige social du fait du coût élevé des ingrédients.

Notes et références

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  1. Shìshuoxinyǔ (世說新語), de Liu Yiqing (劉義慶) des Song ; il rassemble plus de mille textes très courts, commentaires sur des personnalités des Trois royaumes et des dynasties du Nord et du Sud ; c’est une source de documentation sur le mode de vie et les mentalités de l’aristocratie.

Articles connexes

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Liens externes

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