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Henri Mayer (cyclisme)

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Henri Mayer
Informations
Surnom
Ya-YaVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
HildesheimVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes professionnelles
1899-1928Individuel
Henry Meyer en couverture de La Vie au grand air du 30 juin 1904

Henri ou Henry Mayer, né le 16 janvier 1878 à Hanovre et mort en 1955 à Hildesheim, est un coureur cycliste allemand Il figure à la troisième place des coureurs allemands les plus titrés entre 1907 et 1911.

Bibliographie

Henri Mayer commence sa carrière sportive en tant que footballeur avant de passer au cyclisme et de devenir professionnel en vitesse sur piste en 1899.

Dans les années qui suivent, Mayer court sur de nombreuses pistes, de préférence en France, où il s'entraîne avec Émile Friol et devient un excellent tacticien. Ses fans lui donne le surnom de "Ya-Ya".

En 1904, il remporte le Grand Prix de Paris devant Walter Rütt et Thorvald Ellegaard[1], ainsi que le Grand Prix d’Anvers[2] et en 1905 le Grand Prix de l'UVF. Aux championnats du monde de vitesse, il est deux fois troisième (1904 et 1905) et une fois deuxième (1907) . Il remporte plusieurs Grands Prix de vitesse, dont le Grand Prix de Thuringe de 1905 .

En 1908, il part courir aux États-Unis, attaché au vélodrome de Salt Lake City[3].

Mayer est en bons termes avec Gabriel Poulain. Cette amitié se transforme ensuite en une rivalité amère, qui abouti souvent à des disputes et des invectives passionnées. En 1909, à l'occasion d'une de ces disputes, Mayer défie Poulain dans un match avec une mise personnelle de 1 600 marks. Poulain accepte. Au début, il n'y a pas de vélodrome qui veuille organiser le match. Finalement, le vélodrome de Vincennes est conquis. Poulain remporte la première manche et Mayer la seconde. Dans la finale, les concurrents font plusieurs fois du surplace, totalisant 207 minutes. Les commissaires leur donnent, plusieurs fois, à tous deux des délais pour terminer la course. Juste avant la dernière échéance, après plus de trois heures de course, Poulain propose de mettre pied à terre et de terminer la course sans vainqueur. Mayer accepte et la querelle est terminée[4].

Mayer est à l'origine d'une rupture entre la fédération allemande de cyclisme (Bund Deutscher Radfahrer) et l'Union Cycliste Internationale (UCI). Aux championnats du monde de cyclisme sur piste 1910, Henri Mayer, est classé deuxième par un juge italien dans la demi-finale l'opposant à Émile Friol, alors que les allemands voit Mayer premier. Les allemands protestent sans succès, quittent les championnats avec tous leurs coureurs[5],[6],[7],[8]. L'Allemagne annonce son retrait de l'UCI peu de temps après.

En 1912, Mayer se retire de la compétition.

Après la Première Guerre mondiale, il reprend le vélo et en 1923[9], à l'âge de 45 ans, il atteint même la finale du championnat allemand de vitesse. Il travaille ensuite dans l'usine d'un parent et se tourne vers les sports équestres comme bookmaker[10].

Henri Mayer décède dans une maison de retraite à Hildesheim à l'âge de 77 ans.

Palmarès sur piste professionnel

Championnats du monde

Championnats d'Europe

Championnats nationaux

Grand Prix

Notes et références

Notes


Références

  1. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  2. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  3. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  4. (de) Radsport n°8/1966, Deutscher Sportverlag Kurt Stoof, Cologne, 1966, p. 14.
  5. (de) Der Radsport n° 35/36/1948, Sportdienst Verlag Zademack und Noster, Cologne, p. 2.
  6. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  8. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  10. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie

Lien externe

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