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Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière

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Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière
Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière

Naissance
Lunéville (duché de Lorraine)
Décès (à 81 ans)
Nîmes (Gard)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17571802
Distinctions Baron de l'Empire
Chevalier de la Légion d'honneur

Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière, seigneur du fief de Molveaux[1], né le à Lunéville (duché de Lorraine) et mort le à Nîmes (Gard), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

En 1757, Jacques Pilotte est nommé exempt des gardes du corps de Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine[2]. En 1760, il est admis à l'école des cadets gentilshommes de Lunéville. Un an plus tard, il rejoint le régiment de Navarre au sein duquel il participe à la campagne d'Allemagne lors de la guerre de Sept Ans. Il est sous-lieutenant au régiment de la marine en 1763[2].

En 1770, il est nommé capitaine commandant d'un escadron au régiment de Mestre de Camp, général des Dragons.

Il est nommé lieutenant-colonel (1788)[2] des chasseurs à cheval de Lorraine[1], régiment dont il prend le commandement en juillet 1791 avant d'être nommé maréchal de camp en 1792 à l'Armée du Centre. Le 20 septembre 1792, il est aux côtés de Charles François Dumouriez à la bataille de Valmy avant de participer à la tête des troupes légères aux combats de l'armée de la Moselle.

En 1793, il est nommé Général de division[2]. Après avoir servi lors de la Guerre de Vendée, où il fut battu le 18 juillet 1793 et destitué après la Bataille de Vihiers, puis renvoyé de nouveau dans l'Ouest, en 1795.

Arrivé à Laval en vendémiaire an IV, il sut[3] se concilier la confiance de la troupe et l'estime des citoyens, par sa bonne volonté et son discernement. C'était, ajoutent-ils, un officier précieux pour le pays et un de ceux qui convenaient le mieux à la guerre dont il était chargé[4]. Ce portrait flatteur et les éloges de Claude-Augustin Tercier ne concordent pas avec l'appréciation de Léon de la Sicotière[5].

Il est à Laval en 1795 et 1796 où il achète nationalement la Fleurettière de Grenoux en 1793, et vend en 1802 le Petit-Aligné, étant à Nîmes[6].

Titres, honneurs et décorations

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Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière et de l'Empire, lettres patentes du ,

Écartelé ; aux 1 et 4 d'argent à l'épée haute en pal de sable, montée d'or ; au 2 de baron-militaire, qui est de gueules à l’épée haute d'argent ; au 3 d'azur, au chevron d'or accompagné de trois croissants d'argent[9]

Famille et descendance

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Malgré ses deux mariages et ses 7 enfants[10], un seul lui survivra, Justin-Adolphe Pilotte de la Barollière, qui décèdera sans postérité[2].

Notes et références

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  1. a et b Louis de la Roque et Edouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes de Lorraine et du duché de Bar qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789 : publié d'après les procès-verbaux officiels, Paris, E. Dentu et Aug. Aubry, , 49 p. (lire en ligne), p. 25
  2. a b c d et e (Révérend 1905, p. 373)
  3. Au dire des administrateurs du département.
  4. Archives départementales de la Mayenne, série 4.
  5. Ce dernier qualifie La Barolière « un des plus tristes serviteurs que l'ancien régime eût légués au nouveau », et publie à l'appui de cette opinion une lettre qui révèle les plus déplorables principes en fait d'honneur militaire.
  6. « Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
  7. (Révérend 1905, p. 372)
  8. « Dossier de Jacques Marguerite Pilotte, baron de la Barollière », base Léonore, ministère français de la Culture
  9. Mémoires de la Société Archéologique de Touraine, Volume 19, 1867
  10. Fiche de Jacques Marguerite Pilotte de la Barollière

Bibliographie

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  • « Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
  • Albert Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 54.
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 5, Paris, Honoré Champion, , 440 p. (lire en ligne), p. 372 et 373.
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris, Librairie G. Saffroy, , 2 vol, p. 16
  • Mémoires politiques et militaires du général Tercier, écrits vers 1820. C. de la Chanoinie, Paris, 1891, in-8°. Lire en ligne sur Manioc.org Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

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