« Le Touvet » : différence entre les versions
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| type = Bourg rural |
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| unité urbaine = Le Touvet <br><small>([[ville-centre]])</small> |
| unité urbaine = Le Touvet <br><small>([[ville-centre]])</small> |
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| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Grenoble|Grenoble]] <br><small>(commune de la couronne)</small> |
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'''Le Touvet''' est une [[Commune (France)|commune française]] de 3256 habitants<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=ville-data.com|prénom1=nombre-d-habitants Le Touvet sur|titre=Nombre d'habitants Le Touvet 38 combien de personnes|url=https://ville-data.com/nombre-d-habitants/Le-Touvet-38-38511|site=ville-data.com|consulté le=2018-04-04}}.</ref> située dans le [[département français|département]] de l'[[Isère (département)|Isère]] en [[Région française|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]]. |
'''Le Touvet''' est une [[Commune (France)|commune française]] de 3256 habitants<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=ville-data.com|prénom1=nombre-d-habitants Le Touvet sur|titre=Nombre d'habitants Le Touvet 38 combien de personnes|url=https://ville-data.com/nombre-d-habitants/Le-Touvet-38-38511|site=ville-data.com|consulté le=2018-04-04}}.</ref> située dans le [[département français|département]] de l'[[Isère (département)|Isère]] en [[Région française|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]]. |
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Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les ''Touvétains et Touvetaines''. |
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Positionnée au pied du [[massif de la Chartreuse]] et dans la [[communauté de communes Le Grésivaudan]], les habitants de la commune [[gentilé|sont appelés]] les Touvétains. |
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== Géographie == |
== Géographie == |
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=== Situation et description === |
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Le Touvet est situé dans la vallée du [[Grésivaudan]], à {{unité|31|kilomètres}} de [[Grenoble]] et à {{unité|32|kilomètres}} de [[Chambéry]]. |
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⚫ | Le village est bordé au nord par le torrent du Bresson qui descend de Chartreuse et se jette dans l'Isère. À l'origine, c'est un village vinicole, comme tous les villages situés sur la rive droite du Grésivaudan (terrains marneux, en début de pente, des versants Adret du massif de la Chartreuse), entre La Tronche et Chapareillan. |
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=== Communes limitrophes === |
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{{Communes limitrophes|commune =Touvet|élision=du|nord = [[Saint-Vincent-de-Mercuze]]|est = [[Goncelin]]|sud = [[La Terrasse (Isère)|La Terrasse]]|sud-est = [[Tencin]]|nord-est = [[Le Cheylas]]|ouest = [[Plateau-des-Petites-Roches]]}} |
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=== Géologie === |
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{{...}} |
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=== Climat === |
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{{Article général|Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes|Climat de l'Isère}} |
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En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T2|climat des marges montargnardes]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=8 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne ou de marges de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R26| Alpes du nord]], caractérisée par une pluviométrie annuelle de {{formatnum:1200}} à {{Unité|1500 mm}}, irrégulièrement répartie en été<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=8 janvier 2024}}</ref>. |
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Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.7| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|19.5| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1349 mm}}, avec {{Unité|9.6|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.2|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Pipay_sapc », sur la commune de [[Theys]] à {{Unité|7|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Le Touvet,Isère/Theys,Isère |titre=Orthodromie entre Le Touvet et Theys |site=fr.distance.to |consulté le=8 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|6.3| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1545.8|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_38504002.pdf|titre= Station Météo-France « Pipay_sapc », sur la commune de Theys - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=8 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_38504002.pdf|titre= Station Météo-France « Pipay_sapc », sur la commune de Theys - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=8 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=8 janvier 2024}}</ref>. |
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<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes : |
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* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ; |
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* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo). |
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* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. --> |
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=== Hydrographie === |
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Le territoire communal est bordé, à l'est, par l'[[Isère (rivière)|Isère]]. |
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=== Voies de communication === |
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Le territoire de la commune du Touvet est traversé par deux voies à grande circulation, l'[[Autoroute A41 (France)|autoroute A 41]] et l'ancienne [[Route nationale 90 (France)|route nationale 90]], selon un axe nord-sud. |
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== Urbanisme == |
== Urbanisme == |
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=== Typologie === |
=== Typologie === |
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Au {{date|1er janvier 2024}}, Le Touvet est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>. |
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Le Touvet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>. |
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Elle appartient à l'[[unité urbaine]] |
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Le Touvet<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'[[unité urbaine]] de Le Touvet, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/38203-le-touvet |titre=Unité urbaine 2020 du Le Touvet|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|38511|le-touvet}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Grenoble]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|204|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/014-grenoble|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>. |
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Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Grenoble]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|204|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>. |
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=== Occupation des sols === |
=== Occupation des sols === |
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : |
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : |
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forêts (44,3 %), [[terres arables]] (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), zones urbanisées (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), prairies (2,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 28 avril 2021}}</ref>. |
forêts (44,3 %), [[terres arables]] (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), zones urbanisées (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), prairies (2,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 28 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=5.94861111111&y=45.3583333333&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>. |
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=== Risques naturels et technologiques === |
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==== Risques sismiques ==== |
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{{Article connexe|Risque sismique dans l'Isère}} |
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L'ensemble du territoire de la commune du Touvet est situé en [[Risque sismique en France|zone de sismicité]] n°4, à l'instar de l'ensemble des territoires des communes du [[massif de la Chartreuse]] et de la vallée du Gréisvaudan<ref>[http://www.isere.gouv.fr/content/download/7735/52962/file/5-DEPARTEMENT-DE-L-ISERE-DELIMITATION-DES-ZONES-DE-SISMICITE.pdf Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité]</ref>. |
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{|class="wikitable" style="text-align:center;" |
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|+Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=F570A45869EEDBD490BEADF90CA4F911.tpdjo04v_3?idArticle=LEGIARTI000022958194&cidTexte=JORFTEXT000022941755&categorieLien=id&dateTexte=20110506 Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal »] - [[Légifrance]]</ref> |
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!Type de zone ||Niveau ||Définitions (bâtiment à risque normal) |
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|'''Zone 4'''||Sismicité moyenne|| accélération = 1,6 m/s{{2}} |
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==== Autres risques ==== |
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L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 5.94861111111&y= 45.3583333333&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 28 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>. |
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{{...}} |
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== Toponymie == |
== Toponymie == |
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== Histoire == |
== Histoire == |
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{{Article connexe|Histoire de l'Isère}} |
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[[Fichier:941 album dauphiné, ruines du chateau de Beaumont, Touvet (Isère), dependances du Baron des Adrets, by VC cropped.jpeg|vignette|Les ruines du château de Beaumont au {{s-|XIX|e}}, au Touvet, dependances du Baron des Adrets. Illustration de [[Victor Cassien]] (1808 - 1893).]] |
[[Fichier:941 album dauphiné, ruines du chateau de Beaumont, Touvet (Isère), dependances du Baron des Adrets, by VC cropped.jpeg|vignette|Les ruines du château de Beaumont au {{s-|XIX|e}}, au Touvet, dependances du Baron des Adrets. Illustration de [[Victor Cassien]] (1808 - 1893).]] |
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En [[1317]], le dauphin [[Jean II de Viennois|Jean II]] donne à Rollet d'Entremont, dont la famille était implantée au Touvet depuis [[1263]], tous ses droits et juridictions, sauf la souveraineté, sur le Touvet et ses environs. Rollet d'Entremont obtient l'autorisation de construire un château. |
En [[1317]], le dauphin [[Jean II de Viennois|Jean II]] donne à Rollet d'Entremont, dont la famille était implantée au Touvet depuis [[1263]], tous ses droits et juridictions, sauf la souveraineté, sur le Touvet et ses environs. Rollet d'Entremont obtient l'autorisation de construire un château. |
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Au [[Moyen Âge]], Le Touvet est le siège de plusieurs [[seigneurie]]s. L'[[Maison forte#Grésivaudan|enquête de 1339]], signale au lieu-dit la Frette la présence d'une [[maison forte]], possession du seigneur de Beaumont : « Sequitur aliud domisiliamentum castri de freyta - Primo ipsum castrum situm est... » (Arch. vat. coll. 259 f° 147 v°) et « quoddam domicilium forte » (ADI B 4443, f° 20 V°)<ref>{{harvsp|Élisabeth Sirot|2007|p=32}}.</ref> ; elle comprend tour, salle et cuisine<ref name="élisabeth sirot:p33">{{harvsp|Élisabeth Sirot|2007|p=33}}.</ref>. Le seigneur de Beaumont est aussi en possession de la maison forte des Vignes. Cette dernière est entourée de fossés en eaux : « |
Au [[Moyen Âge]], Le Touvet est le siège de plusieurs [[seigneurie]]s. L'[[Maison forte#Grésivaudan|enquête de 1339]], signale au lieu-dit la Frette la présence d'une [[maison forte]], possession du seigneur de Beaumont : « Sequitur aliud domisiliamentum castri de freyta - Primo ipsum castrum situm est... » (Arch. vat. coll. 259 f° 147 v°) et « quoddam domicilium forte » (ADI B 4443, f° 20 V°)<ref>{{harvsp|Élisabeth Sirot|2007|p=32}}.</ref> ; elle comprend tour, salle et cuisine<ref name="élisabeth sirot:p33">{{harvsp|Élisabeth Sirot|2007|p=33}}.</ref>. Le seigneur de Beaumont est aussi en possession de la maison forte des Vignes. Cette dernière est entourée de fossés en eaux : « teralliis plenis aque »<ref name="élisabeth sirot:p33"/>. |
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Au {{XVIe siècle}}, le [[baron des Adrets]], établi dans son château de La Frette, hameau du Touvet, se distingue dans plusieurs campagnes militaires. |
Au {{XVIe siècle}}, le [[baron des Adrets]], établi dans son château de La Frette, hameau du Touvet, se distingue dans plusieurs campagnes militaires. |
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== Politique et administration == |
== Politique et administration == |
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=== Administration municipale === |
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Jusqu'en 2008, Le Touvet faisait partie de la [[CIAGE]], regroupement de neuf communes créé en 1994. Depuis le {{date|1|janvier|2009}}, la CIAGE s'est fondue dans la [[communauté de communes du Pays du Grésivaudan]]. |
Jusqu'en 2008, Le Touvet faisait partie de la [[CIAGE]], regroupement de neuf communes créé en 1994. Depuis le {{date|1|janvier|2009}}, la CIAGE s'est fondue dans la [[communauté de communes du Pays du Grésivaudan]]. |
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=== Liste des maires === |
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{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}} |
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}} |
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{{Élu |Début= [[1959]] |Fin= [[1965]] |Identité= Georges Goueffon |Parti= |Qualité= }} |
{{Élu |Début= [[1959]] |Fin= [[1965]] |Identité= Georges Goueffon |Parti= |Qualité= }} |
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Ligne 88 : | Ligne 130 : | ||
=== Enseignement === |
=== Enseignement === |
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[[Fichier:VueEcoleLT.jpg|vignette|L'école élémentaire des |
[[Fichier:VueEcoleLT.jpg|vignette|L'école élémentaire des Trois Cours.]] |
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La commune est rattachée à l'[[académie de Grenoble]]. |
La commune est rattachée à l'[[académie de Grenoble]]. |
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* Halte |
* Halte garderie Les Touvétinous. |
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* École maternelle La Touveline. |
* École maternelle La Touveline. |
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* École primaire Les |
* École primaire Les Trois Cours. |
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* Collège Pierre-Aiguille. |
* Collège Pierre-Aiguille. |
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=== Médias === |
=== Médias === |
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Historiquement, le quotidien à grand tirage ''[[Le Dauphiné libéré]]'' consacre, chaque jour, y compris le [[dimanche]], dans son édition du [[Grésivaudan]], un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local. Il existe également plusieurs stations de radios locales qui émettent sur son territoire sont France Bleu Isère, Hot Radio et Radio Oxygène. |
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* France Bleu Isère. |
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* Hot Radio. |
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* Oxygène Radio. |
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=== Sports === |
=== Sports === |
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Ligne 122 : | Ligne 162 : | ||
==== Infrastructures sportives ==== |
==== Infrastructures sportives ==== |
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* Stade Mario-Capozzi ( |
* Stade Mario-Capozzi (football, ASTT 38). |
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* Stade Pareti ( |
* Stade Pareti (rugby, RCTP). |
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* Courts de tennis (TCST). |
* Courts de tennis (TCST). |
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* Skatepark. |
* Skatepark. |
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De 2004 à 2015, le Concours national de la chanson en Grésivaudan [[Cordes-Aux-Voix]] s'est déroulé à la salle le Bresson. |
De 2004 à 2015, le Concours national de la chanson en Grésivaudan [[Cordes-Aux-Voix]] s'est déroulé à la salle le Bresson. |
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=== Cultes === |
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La communauté catholique et l'église du Touvet (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse des Saints Apôtres et au doyenné du Haut-Grésivaudan qui sont, quant à eux, rattachés au [[diocèse de Grenoble]]<ref>[https://cleophas.org/le-doyenne/organisation-du-doyenne-du-haut-gresivaudan/ Site cleophas.org, page sur l'organisation du le doyenné du Haut-Grésivaudan].</ref>. |
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⚫ | La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France<ref>[http://bois-de-chartreuse.fr/wp-content/uploads/2018/11/Communiqu%C3%A9-de-presse-AOC-Bois-de-Chartreuse-5-11-2018.pdf ''Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !''], site officiel du Bois de Chartreuse.</ref>{{,}}<ref>[https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-315a7a44-659d-4b2e-9381-fd1ba4b3b430 ''Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse »]'', homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, ''Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation'', n° 2018-46 (.PDF).</ref>. |
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== Économie == |
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⚫ | La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première [[AOC]] de la filière Bois en France<ref>[http://bois-de-chartreuse.fr/wp-content/uploads/2018/11/Communiqu%C3%A9-de-presse-AOC-Bois-de-Chartreuse-5-11-2018.pdf ''Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !''], site officiel du Bois de Chartreuse.</ref>{{,}}<ref>[https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-315a7a44-659d-4b2e-9381-fd1ba4b3b430 ''Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse »]'', homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, ''Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation'', n° 2018-46 (.PDF).</ref>. |
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== Culture et patrimoine == |
== Culture et patrimoine == |
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=== Patrimoine religieux === |
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[[Fichier:Eglise LE TOUVET.jpg|vignette|left|redresse|Église du Touvet]] |
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L'[[Église (édifice)|église]] Saint-[[Didier de Vienne|Didier]] du Touvet a été construite en [[1885]] sur les ruines de l'ancienne église romane. |
L'[[Église (édifice)|église]] Saint-[[Didier de Vienne|Didier]] du Touvet a été construite en [[1885]] sur les ruines de l'ancienne église romane. |
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=== Patrimoine civil === |
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[[Fichier:Chateau du Touvet - Jardin d'eau.JPG|vignette|Le [[château du Touvet]] et son escalier d'eau.]] |
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* Le [[château du Touvet]]<ref>[http://www.touvet.com Site du château du Touvet]</ref>, construit au {{s-|XIII}} par la famille d'Entremont (seul un corps de logis subsiste aujourd'hui de cette époque). À l'époque, son emplacement est stratégique, puisqu'il se trouve à la frontière entre le [[Dauphiné]] et le [[duché de Savoie]]. [[Guigues Guiffrey]], archer dans la compagnie du [[chevalier Bayard]], l'acquiert en [[1528]]. Le château revient ensuite aux descendants de Guigues, les Marcieu. |
* Le [[château du Touvet]]<ref>[http://www.touvet.com Site du château du Touvet]</ref>, construit au {{s-|XIII}} par la famille d'Entremont (seul un corps de logis subsiste aujourd'hui de cette époque). À l'époque, son emplacement est stratégique, puisqu'il se trouve à la frontière entre le [[Dauphiné]] et le [[duché de Savoie]]. [[Guigues Guiffrey]], archer dans la compagnie du [[chevalier Bayard]], l'acquiert en [[1528]]. Le château revient ensuite aux descendants de Guigues, les Marcieu. |
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: Il est transformé en demeure de plaisance au {{XVIIIe siècle}} par le comte Pierre de Marcieu ; il est doté d'un escalier d'eau à l'italienne, de cascades et de [[jardin français|terrasses à la française]]. |
: Il est transformé en demeure de plaisance au {{XVIIIe siècle}} par le comte Pierre de Marcieu ; il est doté d'un escalier d'eau à l'italienne, de cascades et de [[jardin français|terrasses à la française]].[[Fichier:Ruines du château de Beaumont.jpg|vignette|Ruines du château de Beaumont]] |
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: Il est classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêtés du {{date-|17 mars 1959}} et du {{date-|16 novembre 1964}}<ref name=PA00117296>{{Base Mérimée| PA00117296| Château}}.</ref> et en 2004, ses jardins ont été classés « [[Jardin remarquable]] de France »<ref>[http://chateaudutouvet.com/wp-content/uploads/2014/04/Depliant_jardins.pdf Plan des jardins] sur le site du château du Touvet, consulté le 30 juillet 2014.</ref>. |
: Il est classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêtés du {{date-|17 mars 1959}} et du {{date-|16 novembre 1964}}<ref name=PA00117296>{{Base Mérimée| PA00117296| Château}}.</ref> et en 2004, ses jardins ont été classés « [[Jardin remarquable]] de France »<ref>[http://chateaudutouvet.com/wp-content/uploads/2014/04/Depliant_jardins.pdf Plan des jardins] sur le site du château du Touvet, consulté le 30 juillet 2014.</ref>. |
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* Ruines de la [[maison forte de la Frette]], labellisée [[Patrimoine en Isère]]<ref name="labpatris">{{Lien web|url=http://www.isere-patrimoine.fr/2670-les-labels-patrimoine-en-isere.htm |titre= Les labels patrimoine en Isère | site=[http://www.isere-patrimoine.fr isere-patrimoine.fr] | auteur = | en ligne le = |éditeur = Conseil Général de l'Isère| consulté le=4 août 2014.}}.</ref>. |
* Ruines de la [[maison forte de la Frette]], labellisée [[Patrimoine en Isère]]<ref name="labpatris">{{Lien web|url=http://www.isere-patrimoine.fr/2670-les-labels-patrimoine-en-isere.htm |titre= Les labels patrimoine en Isère | site=[http://www.isere-patrimoine.fr isere-patrimoine.fr] | auteur = | en ligne le = |éditeur = Conseil Général de l'Isère| consulté le=4 août 2014.}}.</ref>. |
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* Le père [[Henri Didon]] (1840- 1900 à Toulouse) : prédicateur dominicain et écrivain. Auteur d’un essai sur « Jésus-Christ » (1891) qui rencontra un grand succès. Haut responsable des écoles Albert-le-Grand et Lacordaire, ses prêches à l’église de la Madeleine sont restés célèbres. Auteur de la devise des [[Jeux olympiques]], il reste un personnage très engagé ; pro-républicain convaincu. |
* Le père [[Henri Didon]] (1840- 1900 à Toulouse) : prédicateur dominicain et écrivain. Auteur d’un essai sur « Jésus-Christ » (1891) qui rencontra un grand succès. Haut responsable des écoles Albert-le-Grand et Lacordaire, ses prêches à l’église de la Madeleine sont restés célèbres. Auteur de la devise des [[Jeux olympiques]], il reste un personnage très engagé ; pro-républicain convaincu. |
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* [[François de Beaumont, baron des Adrets]] (1513 – 1586) : né et mort au château de la Frette, au Touvet (38), impitoyable guerrier, barbare et sanguinaire, après avoir combattu en Italie, il passa dans les rangs huguenots de Condé, pilla, massacra le Midi, le Lyonnais, le Dauphiné et s’attira l’opprobre général, même de ses partisans. Il fut sauvé d’un châtiment certain par la paix d’Amboise en 1563. Revenu dans le sein de l’Église romaine, il poursuivit ses anciens compagnons protestants avec la même cruauté. Chassé et capturé, il fut cette fois sauvé par la paix de Saint-Germain, en 1570. Il se retira à la Frette où il mourut après une dernière intervention contre Lesdiguières, dans le marquisat de Saluces. |
* [[François de Beaumont, baron des Adrets]] (1513 – 1586) : né et mort au château de la Frette, au Touvet (38), impitoyable guerrier, barbare et sanguinaire, après avoir combattu en Italie, il passa dans les rangs huguenots de Condé, pilla, massacra le Midi, le Lyonnais, le Dauphiné et s’attira l’opprobre général, même de ses partisans. Il fut sauvé d’un châtiment certain par la paix d’Amboise en 1563. Revenu dans le sein de l’Église romaine, il poursuivit ses anciens compagnons protestants avec la même cruauté. Chassé et capturé, il fut cette fois sauvé par la paix de Saint-Germain, en 1570. Il se retira à la Frette où il mourut après une dernière intervention contre Lesdiguières, dans le marquisat de Saluces. |
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* Sœur Louise Hours (1646-1727). Née au Touvet dans une famille de modestes métayers, Louise Hours, jeune fille mystique et exaltée décide, un beau jour de 1674, de restaurer l’antique [[chartreuse de Parménie|couvent des religieuses chartreusines de Parménie]], entre Tullins et Beaucroissant. Forte des appuis de l’évêque de Grenoble {{Mgr|Le Camus}} et des abbés d’Yse de Saléon et Canel, la jeune fille entreprend la construction d’un bâtiment de retraite et d’une hostellerie, rapidement fréquentés par les membres du haut clergé de la région. En 1713, sœur Louise y accueille l’abbé [[Jean-Baptiste de La Salle]], célèbre fondateur des [[Frères des écoles chrétiennes|écoles chrétiennes]], lequel, pendant la durée de sa convalescence, deviendra à la fois le confident de Louise et le directeur religieux de l’établissement. Une solide amitié, fondée sur le respect et l’estime réciproque, va lier le futur saint et celle qui se considérait elle-même comme la plus simple des bergères. Sœur Louise, sollicitée, conseille l’abbé de La Salle et l’incite à poursuivre l’œuvre engagée dans les grandes villes du royaume en faveur de l’éducation de masse des enfants déshérités : « |
* Sœur Louise Hours (1646-1727). Née au Touvet dans une famille de modestes métayers, Louise Hours, jeune fille mystique et exaltée décide, un beau jour de 1674, de restaurer l’antique [[chartreuse de Parménie|couvent des religieuses chartreusines de Parménie]], entre Tullins et Beaucroissant. Forte des appuis de l’évêque de Grenoble {{Mgr|Le Camus}} et des abbés d’Yse de Saléon et Canel, la jeune fille entreprend la construction d’un bâtiment de retraite et d’une hostellerie, rapidement fréquentés par les membres du haut clergé de la région. En 1713, sœur Louise y accueille l’abbé [[Jean-Baptiste de La Salle]], célèbre fondateur des [[Frères des écoles chrétiennes|écoles chrétiennes]], lequel, pendant la durée de sa convalescence, deviendra à la fois le confident de Louise et le directeur religieux de l’établissement. Une solide amitié, fondée sur le respect et l’estime réciproque, va lier le futur saint et celle qui se considérait elle-même comme la plus simple des bergères. Sœur Louise, sollicitée, conseille l’abbé de La Salle et l’incite à poursuivre l’œuvre engagée dans les grandes villes du royaume en faveur de l’éducation de masse des enfants déshérités : « Vous ne devez pas abandonner la famille que Dieu vous a donnée. Le travail est votre partage. Il faut persévérer jusqu’à la mort, alliant comme vous l’avez fait la vie de Magdeleine et celle de Marthe », lui écrit la religieuse. De retour à Paris, Jean-Baptiste de La Salle continuera à demander conseil à celle qu’il appelle « l’ange du désert ». Leur correspondance ne cessera qu’avec la mort du futur saint en 1719. Sœur Louise Hours, décédée le {{date-|22 janvier 1727}}, lègue à l’évêché de Grenoble sa fondation et sa maison de Parménie, toujours active de nos jours, « pour y continuer les retraites des personnes de l’un et l’autre sexe ». |
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* [[Michel Fuzellier]] : illustrateur, directeur artistique et réalisateur de dessins animés. Né au Touvet en [[1944]] et résidant à [[Milan]], en [[Italie]]. |
* [[Michel Fuzellier]] : illustrateur, directeur artistique et réalisateur de dessins animés. Né au Touvet en [[1944]] et résidant à [[Milan]], en [[Italie]]. |
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*L'ingénieur aerospatiale et pionnier de l'aviation, [[Henri Fabre (ingénieur)|Henri Fabre]], est enterré au Touvet. |
*L'ingénieur aerospatiale et pionnier de l'aviation, [[Henri Fabre (ingénieur)|Henri Fabre]], est enterré au Touvet. |
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Version du 28 juin 2024 à 10:30
Le Touvet | |||||
Vue d'ensemble. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan | ||||
Maire Mandat |
Laurence Thery 2020-2026 |
||||
Code postal | 38660 | ||||
Code commune | 38511 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Touvétains et Touvetaines | ||||
Population municipale |
3 076 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 265 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 30″ nord, 5° 56′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 236 m Max. 1 008 m |
||||
Superficie | 11,6 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Le Touvet (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Grésivaudan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.letouvet.com | ||||
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Le Touvet est une commune française de 3256 habitants[1] située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Positionnée au pied du massif de la Chartreuse et dans la communauté de communes Le Grésivaudan, les habitants de la commune sont appelés les Touvétains.
Géographie
Situation et description
Le Touvet est situé dans la vallée du Grésivaudan, à 31 kilomètres de Grenoble et à 32 kilomètres de Chambéry.
Le village est bordé au nord par le torrent du Bresson qui descend de Chartreuse et se jette dans l'Isère. À l'origine, c'est un village vinicole, comme tous les villages situés sur la rive droite du Grésivaudan (terrains marneux, en début de pente, des versants Adret du massif de la Chartreuse), entre La Tronche et Chapareillan.
Communes limitrophes
Géologie
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 349 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pipay_sapc », sur la commune de Theys à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 6,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 545,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Hydrographie
Le territoire communal est bordé, à l'est, par l'Isère.
Voies de communication
Le territoire de la commune du Touvet est traversé par deux voies à grande circulation, l'autoroute A 41 et l'ancienne route nationale 90, selon un axe nord-sud.
Urbanisme
Typologie
Au , Le Touvet est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Le Touvet[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,3 %), terres arables (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), zones urbanisées (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), prairies (2,1 %), eaux continentales[Note 4] (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune du Touvet est situé en zone de sismicité n°4, à l'instar de l'ensemble des territoires des communes du massif de la Chartreuse et de la vallée du Gréisvaudan[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
On trouve trace du Touvet dès le début du Moyen Âge. Au XIe siècle, il en est fait mention sous l'appellation de Tovetum[16]. Ce nom est tiré du latin Tofus, qui désigne le tuf, matériau calcaire formé de brindilles et de mousses sur lesquels l'eau de ruissèlement a déposé son calcaire, que l'on trouve aux alentours.
Histoire
En 1317, le dauphin Jean II donne à Rollet d'Entremont, dont la famille était implantée au Touvet depuis 1263, tous ses droits et juridictions, sauf la souveraineté, sur le Touvet et ses environs. Rollet d'Entremont obtient l'autorisation de construire un château.
Au Moyen Âge, Le Touvet est le siège de plusieurs seigneuries. L'enquête de 1339, signale au lieu-dit la Frette la présence d'une maison forte, possession du seigneur de Beaumont : « Sequitur aliud domisiliamentum castri de freyta - Primo ipsum castrum situm est... » (Arch. vat. coll. 259 f° 147 v°) et « quoddam domicilium forte » (ADI B 4443, f° 20 V°)[17] ; elle comprend tour, salle et cuisine[18]. Le seigneur de Beaumont est aussi en possession de la maison forte des Vignes. Cette dernière est entourée de fossés en eaux : « teralliis plenis aque »[18].
Au XVIe siècle, le baron des Adrets, établi dans son château de La Frette, hameau du Touvet, se distingue dans plusieurs campagnes militaires.
Le Touvet devient un marquisat sous Louis XIV. Au XVIIIe siècle, le comte de Marcieu aménage le château et y crée des cascades, jardins et escaliers d'eau à l'italienne.
Politique et administration
Administration municipale
Jusqu'en 2008, Le Touvet faisait partie de la CIAGE, regroupement de neuf communes créé en 1994. Depuis le , la CIAGE s'est fondue dans la communauté de communes du Pays du Grésivaudan.
Liste des maires
Jumelages
La commune est jumelée avec :
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2021, la commune comptait 3 076 habitants[Note 5], en évolution de −4,8 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
- Halte garderie Les Touvétinous.
- École maternelle La Touveline.
- École primaire Les Trois Cours.
- Collège Pierre-Aiguille.
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local. Il existe également plusieurs stations de radios locales qui émettent sur son territoire sont France Bleu Isère, Hot Radio et Radio Oxygène.
Sports
Clubs
- L'ASTT 38 (Association Sportive du Touvet-Terrasse 38), club de Football. Champion d'Isère -13 ans en 2008.
- AS Bouliste, club de boule, près du stade de football.
- Colobane, danse africaine et percussions.
- Le CAPR (Club d'Athlétisme Pontcharra la Rochette), athlétisme.
- Grésifreeride, VTT.
- Grésivaudan Triathlon, combinaison du vélo, natation, athlétisme.
- Gymnastique Volontaire, pratique loisir de la gymnastique.
- Mini Maniac Alpin, rassemble les passionnés de véhicules automobiles de type Mini et ses dérivés.
- Petit conservatoire de danse du Grésivaudan, pratique de divers styles de danses.
- Le RCTP (Rugby Club Touvet Pontcharra), club de rugby.
- TCST (Tennis club St Vincent-Le Touvet), club de Tennis.
- TTG (Tennis de Table du Grésivaudan[24]), club de tennis de table des communes du Touvet, Allevard, La Terrasse et Lumbin.
- Les Tire-clous du Grand Manti, pratique des activités de montagnes, telles la randonnée, spéléologie, cascades de glace, escalade, parapente.
- Touvet Badminton Club 38, club de badminton.
- Touvet Basket-ball, club de basket-ball.
- Touvet Judo, club de judo.
- Touvet Volley-Ball, club de volley-ball.
- Yoga Relaxation, cours de yoga.
Infrastructures sportives
- Stade Mario-Capozzi (football, ASTT 38).
- Stade Pareti (rugby, RCTP).
- Courts de tennis (TCST).
- Skatepark.
- Gymnase (sports de salle).
Événements culturels
De 2004 à 2015, le Concours national de la chanson en Grésivaudan Cordes-Aux-Voix s'est déroulé à la salle le Bresson.
Cultes
La communauté catholique et l'église du Touvet (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse des Saints Apôtres et au doyenné du Haut-Grésivaudan qui sont, quant à eux, rattachés au diocèse de Grenoble[25].
Économie
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[26],[27].
Culture et patrimoine
Patrimoine religieux
L'église Saint-Didier du Touvet a été construite en 1885 sur les ruines de l'ancienne église romane.
Patrimoine civil
- Le château du Touvet[28], construit au XIIIe siècle par la famille d'Entremont (seul un corps de logis subsiste aujourd'hui de cette époque). À l'époque, son emplacement est stratégique, puisqu'il se trouve à la frontière entre le Dauphiné et le duché de Savoie. Guigues Guiffrey, archer dans la compagnie du chevalier Bayard, l'acquiert en 1528. Le château revient ensuite aux descendants de Guigues, les Marcieu.
- Il est transformé en demeure de plaisance au XVIIIe siècle par le comte Pierre de Marcieu ; il est doté d'un escalier d'eau à l'italienne, de cascades et de terrasses à la française.
- Il est classé au titre des monuments historiques par arrêtés du et du [29] et en 2004, ses jardins ont été classés « Jardin remarquable de France »[30].
- Ruines de la maison forte de la Frette, labellisée Patrimoine en Isère[31].
- Maison forte de la Bayette, bâtie au XIVe siècle au lieu-dit homonyme[32], est labellisée Patrimoine en Isère en 2011[33].
- Le château fort de Beaumont, au hameau de Montabon de Touvet, jadis propriété du Baron des Adrets[32],[34].
- Maison forte du Molard, bâtie au XIVe siècle au lieu-dit homonyme[32].
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse.
Personnalités liées à la commune
- Le père Henri Didon (1840- 1900 à Toulouse) : prédicateur dominicain et écrivain. Auteur d’un essai sur « Jésus-Christ » (1891) qui rencontra un grand succès. Haut responsable des écoles Albert-le-Grand et Lacordaire, ses prêches à l’église de la Madeleine sont restés célèbres. Auteur de la devise des Jeux olympiques, il reste un personnage très engagé ; pro-républicain convaincu.
- François de Beaumont, baron des Adrets (1513 – 1586) : né et mort au château de la Frette, au Touvet (38), impitoyable guerrier, barbare et sanguinaire, après avoir combattu en Italie, il passa dans les rangs huguenots de Condé, pilla, massacra le Midi, le Lyonnais, le Dauphiné et s’attira l’opprobre général, même de ses partisans. Il fut sauvé d’un châtiment certain par la paix d’Amboise en 1563. Revenu dans le sein de l’Église romaine, il poursuivit ses anciens compagnons protestants avec la même cruauté. Chassé et capturé, il fut cette fois sauvé par la paix de Saint-Germain, en 1570. Il se retira à la Frette où il mourut après une dernière intervention contre Lesdiguières, dans le marquisat de Saluces.
- Sœur Louise Hours (1646-1727). Née au Touvet dans une famille de modestes métayers, Louise Hours, jeune fille mystique et exaltée décide, un beau jour de 1674, de restaurer l’antique couvent des religieuses chartreusines de Parménie, entre Tullins et Beaucroissant. Forte des appuis de l’évêque de Grenoble Mgr Le Camus et des abbés d’Yse de Saléon et Canel, la jeune fille entreprend la construction d’un bâtiment de retraite et d’une hostellerie, rapidement fréquentés par les membres du haut clergé de la région. En 1713, sœur Louise y accueille l’abbé Jean-Baptiste de La Salle, célèbre fondateur des écoles chrétiennes, lequel, pendant la durée de sa convalescence, deviendra à la fois le confident de Louise et le directeur religieux de l’établissement. Une solide amitié, fondée sur le respect et l’estime réciproque, va lier le futur saint et celle qui se considérait elle-même comme la plus simple des bergères. Sœur Louise, sollicitée, conseille l’abbé de La Salle et l’incite à poursuivre l’œuvre engagée dans les grandes villes du royaume en faveur de l’éducation de masse des enfants déshérités : « Vous ne devez pas abandonner la famille que Dieu vous a donnée. Le travail est votre partage. Il faut persévérer jusqu’à la mort, alliant comme vous l’avez fait la vie de Magdeleine et celle de Marthe », lui écrit la religieuse. De retour à Paris, Jean-Baptiste de La Salle continuera à demander conseil à celle qu’il appelle « l’ange du désert ». Leur correspondance ne cessera qu’avec la mort du futur saint en 1719. Sœur Louise Hours, décédée le , lègue à l’évêché de Grenoble sa fondation et sa maison de Parménie, toujours active de nos jours, « pour y continuer les retraites des personnes de l’un et l’autre sexe ».
- Michel Fuzellier : illustrateur, directeur artistique et réalisateur de dessins animés. Né au Touvet en 1944 et résidant à Milan, en Italie.
- L'ingénieur aerospatiale et pionnier de l'aviation, Henri Fabre, est enterré au Touvet.
Héraldique
Blason | D’azur au mouton d’argent ; au chef d’or chargé de trois rencontres de bœuf de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Le Touvet, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Tennis de Table du Grésivaudan, sur le site tt-gresivaudan.com
- Site cleophas.org, page sur l'organisation du le doyenné du Haut-Grésivaudan.
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
- Site du château du Touvet
- « Château », notice no PA00117296, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Plan des jardins sur le site du château du Touvet, consulté le 30 juillet 2014.
- « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 583-593.
- « Neuf édifices isérois distingués par la commission départementale du patrimoine en 2011 », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère, (consulté le ).
- Le château de Beaumont, www.atelierdesdauphins.com, accès le 5 octobre 2016.
Voir aussi
Bibliographie
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
- Le Touvet sur le site de la Communauté de communes du Pays du Grésivaudan