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'''''Les Idiots''''' (''Idioterne'') est un [[Cinéma danois|film danois]] réalisé par [[Lars von Trier]] et sorti en [[1998 au cinéma|1998]]. Il s'agit du deuxième film de la « trilogie cœur en or » de Von Trier qui inclut ''[[Breaking the Waves]]'' ([[1996]]) et ''[[Dancer in the Dark]]'' ([[2000]]). Celui-ci mélange [[Drame (cinéma)|drame]] et [[comédie noire]].
'''''Les Idiots''''' (''{{lang|da|Idioterne}}'') est un [[Cinéma danois|film danois]] réalisé par [[Lars von Trier]] et sorti en [[1998 au cinéma|1998]]. Il s'agit du deuxième film de la « trilogie cœur en or » de Von Trier qui inclut ''{{lang|en|[[Breaking the Waves]]}}'' ([[1996 au cinéma|1996]]) et ''{{lang|en|[[Dancer in the Dark]]}}'' ([[2000 au cinéma|2000]]). Celui-ci mélange [[Drame (cinéma)|drame]] et [[comédie noire]].


== Synopsis==
== Synopsis ==
Le film a pour sujet un groupe d'adultes anti-[[bourgeoisie|bourgeois]] qui passent leur temps à chercher leur « idiot intérieur », en libérant leurs inhibitions et en se comportant comme s'ils étaient mentalement retardés en public, par conséquent provoquant l'opinion de la société, le [[politiquement correct]]. Ils estiment que la société dans son ensemble traite leur intelligence de façon non créative et sans défis. Ainsi, ils cherchent l'humiliation et les situations dégradantes.
Le film a pour sujet un groupe d'adultes anti-[[bourgeoisie|bourgeois]] qui passent leur temps à chercher leur « idiot intérieur », en libérant leurs inhibitions et en se comportant comme s'ils étaient mentalement retardés en public, par conséquent provoquant l'opinion de la société, le [[politiquement correct]]. Ils estiment que la société dans son ensemble traite leur intelligence de façon non créative et sans défis. Ainsi, ils cherchent l'humiliation et les situations dégradantes.


* Devise 1 : « ''Vous êtes un complet idiot, et plus idiot que vous ne le pensez'' ».
* {{nobr|Devise 1}} : « ''Vous êtes un complet idiot, et plus idiot que vous ne le pensez'' ».
* Devise 2 : « ''Un film par des idiots, sur des idiots, pour des idiots'' ».
* {{nobr|Devise 2}} : « ''Un film par des idiots, sur des idiots, pour des idiots'' ».


== Fiche technique ==
== Fiche technique ==
* Titre original : ''Idioterne''
* Titre original : ''{{lang|da|Idioterne}}''
* Titre français : ''Les Idiots''
* Titre français : ''Les Idiots''
* Réalisation : [[Lars von Trier]] (non crédité, comme l'exige le manifeste [[Dogme95]])
* Réalisation : [[Lars von Trier]] (non crédité, comme l'exige le manifeste [[Dogme95]])
* Scénario : [[Lars von Trier]]
* Scénario : [[Lars von Trier]]
* Production : [[Zentropa]]
* Production : [[Zentropa]]
* Opérateurs : [[Lars von Trier]], [[Kristoffer Nylhom]], [[Jesper Jargil]], [[Casper Holm]]
* Opérateurs : [[Lars von Trier]], {{Lien|langue=da|fr=Kristoffer Nyholm}}, [[Jesper Jargil]], [[Casper Holm]]
* Montage : [[Molly Malene Stensgaard]]
* Montage : [[Molly Malene Stensgaard]]
* Musique : [[Kim Kristensen]]
* Musique : [[Kim Kristensen]]
* Pays d'origine : {{Danemark}}
* Pays d'origine : {{Danemark}}
* Langue originale : [[danois]]
* Langue originale : [[danois]]
* Genre : [[Drame (cinéma)|Drame]], [[comédie noire]]
* Genre : [[Comédie dramatique]]
* Durée : 117 minutes
* Durée : {{nombre|117|minutes}}
* Format : Tourné en vidéo puis transféré en 35 mm
* Format : Tourné en vidéo puis transféré en {{nombre|35|mm}}
* Année de sortie : 1998
* Année de sortie : 1998
* Film interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en [[France]].
* Film interdit aux moins de {{nombre|12|ans}} lors de sa sortie en [[France]].


== Distribution ==
== Distribution ==
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* [[Troels Lyby]] : Henrik
* [[Troels Lyby]] : Henrik
* [[Nikolaj Lie Kaas]] : Jeppe
* [[Nikolaj Lie Kaas]] : Jeppe
* [[Louise Mieritz]] : Josephine
* {{Lien|langue=en|fr=Louise Mieritz}} : Josephine
* [[Henrik Prip]] : Ped
* {{Lien|langue=en|fr=Henrik Prip}} : Ped
* [[Luis Mesonero]] : Miguel
* [[Luis Mesonero]] : Miguel
* [[Knud Romer Jørgensen]] : Axel
* {{Lien|langue=da|fr=Knud Romer Jørgensen}} : Axel
* [[Trine Michelsen]] : Nana
* {{Lien|langue=da|fr=Trine Michelsen}} : Nana
* [[Anne-Grethe Bjarup Riis]] : Katrine
* {{Lien|langue=da|fr=Anne-Grethe Bjarup Riis}} : Katrine
* [[Paprika Steen]] : l'acheteuse potentielle
* [[Paprika Steen]] : l'acheteuse potentielle
* [[Erik Wedersøe]] : Svend, l'oncle de Stoffer
* {{Lien|langue=en|fr=Erik Wedersøe}} : Svend, l'oncle de Stoffer
* [[Michael Moritzen]] : l'employé municipal
* {{Lien|langue=da|fr=Michael Moritzen}} : l'employé municipal
* [[Anders Hove]] : Le père de Joséphine
* {{Lien|langue=da|fr=Anders Hove}} : le père de Joséphine
* [[Claus Strandberg]] : L'homme à l'usine
* {{Lien|langue=da|fr=Claus Strandberg}} : l'homme à l'usine
* [[Hans Henrik Clemensen]] : Anders, le mari de Karen
* {{Lien|langue=da|fr=Hans Henrik Clemensen}} : Anders, le mari de Karen
* [[Lone Lindorff]] : La mère de Karen
* {{Lien|langue=da|fr=Lone Lindorff}} : la mère de Karen
* [[Erno Müller]] : Le grand-père de Karen
* {{Lien|langue=da|fr=Erno Müller}} : le grand-père de Karen
* [[Regitze Estrup]] : Louise, la sœur de Karen
* {{Lien|langue=da|fr=Regitze Estrup}} : Louise, la sœur de Karen
* [[Lotte Munk Fure]] : Britta, La sœur de Karen
* {{Lien|langue=da|fr=Lotte Munk Fure}} : Britta, La sœur de Karen
* [[Marina Bouras]] : La femme d'Axel
* [[Marina Bouras]] : la femme d'Axel
* [[Julie Wieth]] : La femme avec deux enfants
* {{Lien|langue=da|fr=Julie Wieth}} : la femme avec deux enfants


== Distinctions ==
== Distinctions ==
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== Commentaires ==
== Commentaires ==
C'est le premier film de Lars von Trier réalisé conformément au manifeste [[Dogme95]], film aussi connu sous le nom de ''Dogme #2''.
C'est le premier film de Lars von Trier réalisé conformément au manifeste [[Dogme95]], film aussi connu sous le nom de ''{{nobr|Dogme #2}}''.

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=Ingéniosité=
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Pour répondre à ces règles, certains éléments techniques ont dû être priorisés. Les dix règles du manifeste sont des éléments techniques auxquels les réalisateurs doivent se soumettre. Par conséquent, Von Trier a tourné Les Idiots à l’extérieur, dans un environnement réel qu’il n’a pas modifié à l’aide de décors, costumes des personnages ou accessoires. Il a donc exclut l’univers des studios et de tout ce qui s’y rattache. Il a aussi filmé en couleur et non pas en noir et blanc. Il a donc utilisé des éclairages naturels comme la lumière du jour et la lumière incandescente dans une pièce. Cela crée un effet de réalisme puisque le spectateur voit les couleurs à leur état pur, n’étant pas remaniées à l’aide de projecteurs qui tenterait d’adoucir les imperfections des personnages et de l’environnement. D’ailleurs, le réalisme est ce qui s’apparente le plus au réel ou du moins qui en donne l’illusion, puisque les procédés ne tentent pas d’être à la fine pointe car, ce n’est pas ce qui importe dans l’esthétique du Dogme 95. De plus, l’emploi d’une caméra à l’épaule ajoute une forte dose de réalisme au film. Ne permettant pas de plans parfaits, l’image tremblote, les cadres bougent énormément en plus de couper les têtes. Bref, rien n’est stable, comme dans la vie en général. Cette nécessité a pourtant bien des avantages. La caméra à l’épaule ne restreint pas l’espace et les mouvements des caméramans, contrairement à une machinerie lourde et spécialisée qui nécessiterait aussi des moyens de déplacements spéciaux comme des rails ou des chariots pour transporter la caméra afin de suivre les personnages, afin que l’image soit stable et parfaite. Ainsi, « le film ne doit pas avoir lieu là où la caméra est placée ; c'est le tournage qui doit avoir lieu là où le film a lieu » Une simplicité doit demeurer dans l’esthétique, de manière à prouver qu’il est possible de tout dire, sans l’emploi de grosses machines qui valent des millions. Pour cette raison, Lars Von Trier est resté à l’essentiel des faits et n’a ajouté aucun filtre et aucun effet spécial et visuel à son film. D’ailleurs, le film n’est pas tourné de manière habituelle. La caméra, dans Les Idiots, n’est pas seulement l’objet utilisé pour filmer. Étant subjective, elle transporte le spectateur dans les coulisses du groupe, comme s’il y appartenait, lui aussi. Cette subjectivité alourdit l’ambiance régnant à la fois dans le film et dans l’espace du spectateur et vient même à être agressante, puisqu’elle semble interminable.
Pour répondre à ces règles, certains éléments techniques ont dû être priorisés. Les dix règles du manifeste sont des éléments techniques auxquels les réalisateurs doivent se soumettre. Par conséquent, Von Trier a tourné Les Idiots à l’extérieur, dans un environnement réel qu’il n’a pas modifié à l’aide de décors, costumes des personnages ou accessoires. Il a donc exclut l’univers des studios et de tout ce qui s’y rattache. Il a aussi filmé en couleur et non pas en noir et blanc. Il a donc utilisé des éclairages naturels comme la lumière du jour et la lumière incandescente dans une pièce. Cela crée un effet de réalisme puisque le spectateur voit les couleurs à leur état pur, n’étant pas remaniées à l’aide de projecteurs qui tenterait d’adoucir les imperfections des personnages et de l’environnement. D’ailleurs, le réalisme est ce qui s’apparente le plus au réel ou du moins qui en donne l’illusion, puisque les procédés ne tentent pas d’être à la fine pointe car, ce n’est pas ce qui importe dans l’esthétique du Dogme 95. De plus, l’emploi d’une caméra à l’épaule ajoute une forte dose de réalisme au film. Ne permettant pas de plans parfaits, l’image tremblote, les cadres bougent énormément en plus de couper les têtes. Bref, rien n’est stable, comme dans la vie en général. Cette nécessité a pourtant bien des avantages. La caméra à l’épaule ne restreint pas l’espace et les mouvements des caméramans, contrairement à une machinerie lourde et spécialisée qui nécessiterait aussi des moyens de déplacements spéciaux comme des rails ou des chariots pour transporter la caméra afin de suivre les personnages, afin que l’image soit stable et parfaite. Ainsi, « le film ne doit pas avoir lieu là où la caméra est placée ; c'est le tournage qui doit avoir lieu là où le film a lieu » Une simplicité doit demeurer dans l’esthétique, de manière à prouver qu’il est possible de tout dire, sans l’emploi de grosses machines qui valent des millions. Pour cette raison, Lars Von Trier est resté à l’essentiel des faits et n’a ajouté aucun filtre et aucun effet spécial et visuel à son film. D’ailleurs, le film n’est pas tourné de manière habituelle. La caméra, dans Les Idiots, n’est pas seulement l’objet utilisé pour filmer. Étant subjective, elle transporte le spectateur dans les coulisses du groupe, comme s’il y appartenait, lui aussi. Cette subjectivité alourdit l’ambiance régnant à la fois dans le film et dans l’espace du spectateur et vient même à être agressante, puisqu’elle semble interminable.


Ne reculant devant rien, le réalisateur a aussi repoussé les limites en engageant des acteurs non professionnels dans son film. De ce fait, il a opté pour une manière de jouer improvisée, laissant place à l’interprétation des acteurs dans le cheminement de leur personnage. Un choix justifié et des plus judicieux puisque le spectateur ne s’identifie plus à des vedettes qui jouent de manière conventionnelle, qu’il reconnaît facilement et dont il connaît parfaitement la vie. Dans la plupart des cas, la popularité de l’artiste est parfois la seule raison pour laquelle il a été engagé et cela lui enlève toute crédibilité en tant qu’acteur aux yeux des spectateurs. De cette manière, les acteurs non professionnels ajoutent un cachet mystérieux au film. De plus, le spectateur ne connaît pas personnellement les personnages, alors il est invité, malgré lui, à entrer dans leur univers et à comprendre leurs pensées. Ainsi, Von Trier a prit des risques en sachant fort bien que le résultat final ne serait peut-être pas ce qu’il avait prévu originalement. En jouant le tout pour le tout, il aurait pu se « casser la gueule » et faire de son film un navet, tout en jouant sa carrière : ce qui n’est finalement pas arrivé.
Ne reculant devant rien, le réalisateur a aussi repoussé les limites en engageant des acteurs non professionnels dans son film. De ce fait, il a opté pour une manière de jouer improvisée, laissant place à l’interprétation des acteurs dans le cheminement de leur personnage. Un choix justifié et des plus judicieux puisque le spectateur ne s’identifie plus à des vedettes qui jouent de manière conventionnelle, qu’il reconnaît facilement et dont il connaît parfaitement la vie. Dans la plupart des cas, la popularité de l’artiste est parfois la seule raison pour laquelle il a été engagé et cela lui enlève toute crédibilité en tant qu’acteur aux yeux des spectateurs. De cette manière, les acteurs non professionnels ajoutent un cachet mystérieux au film. De plus, le spectateur ne connaît pas personnellement les personnages, alors il est invité, malgré lui, à entrer dans leur univers et à comprendre leurs pensées. Ainsi, Von Trier a pris des risques en sachant fort bien que le résultat final ne serait peut-être pas ce qu’il avait prévu originalement. En jouant le tout pour le tout, il aurait pu se « casser la gueule » et faire de son film un navet, tout en jouant sa carrière : ce qui n’est finalement pas arrivé.


La pauvreté de l’esthétique est une façon de revenir aux origines du cinéma, bref de revenir à la réalité (réalisme). « [Le] but suprême est de forcer la vérité à sortir [des] personnages et du cadre de l'action. » Tout repose dans l’imprévu, l’improvisation des personnages qui doivent créer leur propre caractère, ce qui laisse tomber les techniques extraordinaires et laisse place à la créativité des acteurs. Cette méthode impromptue vise à mettre le spectateur mal à l’aise face à ce qu’il voit et entend ; toujours dans le but de choquer et de faire réagir (des méthodes cinématographiques propres au réalisateur dans sa quête à la marginalité). Difficilement identifiable, le réalisateur n’a pas donné à son film une allure de film de genre. Le but était sûrement de détourner les idées préconçues du cinéma, ne voulant pas adhérer aux codes conventionnels des films. Au même titre, le générique est écrit à la craie sur le parquet, sans mention du réalisateur. En écrivant la règle disant que le nom du réalisateur ne devait pas de trouver au générique, Von Trier avait pour but d’anéantir la gloire d’un auteur avare de capitalisme et de prestige, de manière à placer tous les membres de l’équipe sur le même pied d’égalité. Enfin, après s’être conformé aux dix règles imposées par Lars Von Trier, un réalisateur doit signer cette déclaration (extrait) :
La pauvreté de l’esthétique est une façon de revenir aux origines du cinéma, bref de revenir à la réalité (réalisme). « [Le] but suprême est de forcer la vérité à sortir [des] personnages et du cadre de l'action. » Tout repose dans l’imprévu, l’improvisation des personnages qui doivent créer leur propre caractère, ce qui laisse tomber les techniques extraordinaires et laisse place à la créativité des acteurs. Cette méthode impromptue vise à mettre le spectateur mal à l’aise face à ce qu’il voit et entend ; toujours dans le but de choquer et de faire réagir (des méthodes cinématographiques propres au réalisateur dans sa quête à la marginalité). Difficilement identifiable, le réalisateur n’a pas donné à son film une allure de film de genre. Le but était sûrement de détourner les idées préconçues du cinéma, ne voulant pas adhérer aux codes conventionnels des films. Au même titre, le générique est écrit à la craie sur le parquet, sans mention du réalisateur. En écrivant la règle disant que le nom du réalisateur ne devait pas de trouver au générique, Von Trier avait pour but d’anéantir la gloire d’un auteur avare de capitalisme et de prestige, de manière à placer tous les membres de l’équipe sur le même pied d’égalité. Enfin, après s’être conformé aux dix règles imposées par Lars Von Trier, un réalisateur doit signer cette déclaration (extrait) :
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== Notes et références ==
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Dernière version du 16 août 2024 à 20:23

Les Idiots

Titre original Idioterne
Réalisation Lars von Trier
Scénario Lars von Trier
Acteurs principaux
Sociétés de production Zentropa
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Suède Suède
Drapeau du Danemark Danemark
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Genre Comédie dramatique
Durée 117 minutes
Sortie 1998

Série Cœur d'or

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Idiots (Idioterne) est un film danois réalisé par Lars von Trier et sorti en 1998. Il s'agit du deuxième film de la « trilogie cœur en or » de Von Trier qui inclut Breaking the Waves (1996) et Dancer in the Dark (2000). Celui-ci mélange drame et comédie noire.

Le film a pour sujet un groupe d'adultes anti-bourgeois qui passent leur temps à chercher leur « idiot intérieur », en libérant leurs inhibitions et en se comportant comme s'ils étaient mentalement retardés en public, par conséquent provoquant l'opinion de la société, le politiquement correct. Ils estiment que la société dans son ensemble traite leur intelligence de façon non créative et sans défis. Ainsi, ils cherchent l'humiliation et les situations dégradantes.

  • Devise 1 : « Vous êtes un complet idiot, et plus idiot que vous ne le pensez ».
  • Devise 2 : « Un film par des idiots, sur des idiots, pour des idiots ».

Fiche technique

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Distribution

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Distinctions

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Le film est inscrit sur la liste des Canons de la culture danoise.

Commentaires

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C'est le premier film de Lars von Trier réalisé conformément au manifeste Dogme95, film aussi connu sous le nom de Dogme #2.

Notes et références

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Liens externes

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