Montmoreau
Montmoreau | |||||
Avenue de l'Aquitaine à Montmoreau-Saint-Cybard. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Michel Bolvin 2020-2026 |
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Code postal | 16190 | ||||
Code commune | 16230 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montmoréliens | ||||
Population municipale |
2 468 hab. (2021) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 55″ nord, 0° 07′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 59 m Max. 201 m |
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Superficie | 64,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | montmoreau.fr | ||||
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Montmoreau est une commune nouvelle française située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le .
Elle est issue du regroupement des cinq communes d'Aignes-et-Puypéroux, Montmoreau-Saint-Cybard, Saint-Amant-de-Montmoreau, Saint-Eutrope et Saint-Laurent-de-Belzagot devenues des communes déléguées[1],[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Natura 2000
[modifier | modifier le code]Arrosé par la Tude et par ses petits affluents (la Gace, la Gaveronne, le ruisseau de l'Étang Gouyat et la Velonde), le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[3],[4].
Seize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[3].
- un amphibien : le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) ;
- un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
- six insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), le Cerf-volant (mâle) ou la Grande biche (femelle) (Lucanus cervus), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- cinq mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et trois chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
- deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.
ZNIEFF
[modifier | modifier le code]À Montmoreau, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, les vallées de la Tude et de ses petits affluents font partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[5],[6].
Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[5] :
- un amphibien : la Rainette verte (Hyla arborea) ;
- un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
- cinq insectes dont trois lépidoptères : l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et deux odonates : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) ;
- sept mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq chauves-souris : le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- quatre oiseaux : l'Alouette lulu (Lullula arborea), le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le Milan noir (Milvus migrans) et le Tarier des prés (Saxicola rubetra) ;
- trois poissons : le Chabot commun (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[5].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montmoreau est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[8],[9].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Montmoreau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Montmoreau est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du bois de Pérignac – Puypéroux. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[12]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 1],[12],[13],[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 427 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 418 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[16].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1992, 1999 et 2007. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[10].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Voir celle de l'ancienne commune de Montmoreau-Saint-Cybard.
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune est née du regroupement des communes d'Aignes-et-Puypéroux, de Montmoreau-Saint-Cybard, de Saint-Amant-de-Montmoreau, de Saint-Eutrope et de Saint-Laurent-de-Belzagot, qui deviennent des communes déléguées, le [1].
Son chef-lieu se situe sur l'ancienne commune de Montmoreau-Saint-Cybard. La commune nouvelle de Montmoreau est la commune siège de la Communauté de communes Lavalette Tude Dronne.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]La commune nouvelle est formée par la réunion de 5 anciennes communes :
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Montmoreau-Saint-Cybard (siège) |
16230 | CC Tude et Dronne | 12 | 1 056 (2014) | 88 |
Aignes-et-Puypéroux | 16004 | CC Tude et Dronne | 12,99 | 264 (2014) | 20 |
Saint-Amant-de-Montmoreau | 16294 | CC Tude et Dronne | 27,2 | 699 (2014) | 26 |
Saint-Eutrope | 16314 | CC Tude et Dronne | 2,67 | 172 (2014) | 64 |
Saint-Laurent-de-Belzagot | 16328 | CC Tude et Dronne | 9,99 | 409 (2014) | 41 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Elections Municipales
[modifier | modifier le code]2020
[modifier | modifier le code]Candidat | Étiquette | Premier Tour | Second Tour | ||
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Votes | % | Votes | % | ||
Jean-Michel Bolvin | LR | 437 | 100,00% | ||
Inscrits | 1 801 | 100,00% | |||
Abstentions | 1 123 | 62,35% | |||
Votants | 678 | 37,65% | |||
Blanc | 34 | 1,89% | |||
Nuls | 207 | 11,49% | |||
Exprimes | 437 | 24,26% |
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[20].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 2 468 habitants[Note 2], en évolution de −4,75 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent à deux fasces de gueules, à un lion d'azur couronné, armé et lampassé d'or brochant[22]. |
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Détails | Inspiré des armes de la famille de Mareuil, qui portait de gueules au chef d'argent à un lion d'azur, couronné, armé et lampassé d'or brochant en remplaçant le chef par deux fasces, donnant cinq pièces représentant les cinq communes initiales. Adopté le . |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Château de Montmoreau
- Église Saint-Denis de Montmoreau-Saint-Cybard
- Liste des communes de la Charente
- Liste des communes nouvelles créées en 2017
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Recueil des actes administratifs des services de l'État en Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- [PDF] - FR5400419 - Vallée de la Tude, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site « Vallée de la Tude », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Montmoreau », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Arrêté portant classement de massifs forestiers et obligation de débroussaillement. », sur charente.gouv.fr, (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montmoreau », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Bolvin (ré)élu à Montmoreau », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 27.
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « 16230 Montmoreau (Charente) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).