Nicolas Matthieu Rieussec
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Nicolas Matthieu Rieussec, né le à Paris où il est mort le [1], est un horloger français, inventeur du chronographe encreur.
Biographie
[modifier | modifier le code]En 1817, Rieussec est devenu Horloger du Roi ; en 1822 il a demandé un brevet pour son chronographe-encreur, qui fut délivré le .
L'instrument a été imaginé pour enregistrer les temps de parcours des chevaux dans les courses. Un mois avant, le , Fréderic Louis Fatton a reçu un brevet en Angleterre pour une montre « by which the time of the day, the progress of the celestial bodies, as well as carriages, horses or other animals may be correctly ascertained ».
Fatton avait travaillé pendant deux ans avec Breguet sur la réalisation de cette montre. (source : catalogue Chayette & Cheval).
En 1852, la liste des membres de la société d'encouragement pour l'industrie nationale l'indique comme « propriétaire, ancien horloger ».
Production horlogère
[modifier | modifier le code]Montres
[modifier | modifier le code]- Montre à cylindre en or avec cadran excentré signée 'Rieussec Hor[lo]ger du Roi à Paris No 1656', vers 1820. (vendue 500 euros chez Drouot, )
Chronographes
[modifier | modifier le code]- Chronographe encreur, vers 1822, vendu 160 000 euros à hôtel Drouot le . Un seul autre exemplaire de ce chronographe est connu et se trouve au musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds.
Références
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- H. Chaponnière, Le Chronographe et ses applications, Besançon, Bienne et E. Magron, , 128 p., in-duodecimo (OCLC 459200397, BNF 31928869)
- Bulletin des lois de la République française, t. 14, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 478
- (en) Endless amusement : containing nearly four hundred interesting experiments…, New York, W.C. Borradaile, , 216 p. (OCLC 19107309, lire en ligne), p. 67
- The repertory of arts, manufactures, and agriculture, vol. 42, 2d series, 1823, p. 44, [lire en ligne]
- Bulletin de la société d'encouragement pour l'industrie nationale, 1852, p. 92, [lire en ligne]