Patricia Urquiola
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Dearest Son of Oviedo (d) () Médaille d'or du mérite des beaux-arts () Ordre d'Isabelle la Catholique |
Patricia Urquiola née en 1961 à Oviedo en Espagne, est une architecte et designer espagnole.
Biographie
Après une formation d’architecture à l’Université de Madrid, Patricia Urquiola, amoureuse d'un italien, s'installe à Milan. Elle y choisit de s'orienter vers le design et étudie à l’École polytechnique de Milan où elle soutient sa thèse sous la direction d’Achille Castiglioni[1]. Elle devient assistante de conférences d’Achille Castiglioni de 1990 à 1992. Elle enseigne à la même époque à l’ENSCI de Paris[2].
De 1990 à 1996, elle est responsable du développement chez De Padova[2]. De 1993 à 1996, elle conçoit l’aménagement intérieur de showrooms, de restaurants et de boutiques, que ce soit en Italie, en Espagne, en France ou au Japon.
En 1996, elle dirige le groupe de design associé Lissoni et travaille notamment pour Alessi, Antares-Flos, Artelano, Boffi, Cappellini, Cassina et Kartell. Parallèlement, elle poursuit son activité de designer indépendant et signe des produits pour B & B, Bosa, De Vecchi, Fasem, Kartell, Liv’it, MDF, Molteni & C., Moroso et Tronconi[réf. nécessaire].
Patricia Urquiola fonde son propre studio en 2001 à Milan, où elle est impliquée dans des projets de design, de décoration et d'architecture[3]. Plusieurs de ses œuvres font partie des collections du MoMA[4].
En 2008, elle est élue créatrice de l’année 2008 à l’occasion du salon français «Now ! Design à vivre»[1],[5]. En 2010, elle reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[6].
Réalisations marquantes
- Canapé Lowland (2000) pour Moroso[7],
- Fauteuil Fjord (2002), Moroso[3],[7],[2],
- Lampe Caboche (2005), Foscarini[8],
- Tables Damasco (2005), Artelano (présenté au salon international du meuble de Milan en 2005)[9],
- Chaise longue Antibodi (2006), Moroso[9],
- Table basse T-table (2006), Kartell
Notes et références
- Fèvre 2008, Libération.
- Quéheillard et al. 2013, p. 4425.
- Fèvre 2004, Libération.
- Site du MoMA
- Quéheillard et al. 2013, p. 4426.
- Site du Ministère espagnol de la culture
- Cauhapé 2002, Le Monde.
- Fèvre 2005, Libération.
- Cauhapé 2007, Le Monde.
Voir aussi
Bibliographie
- Véronique Cauhapé, « Lignes de maintien », Le Monde, (lire en ligne).
- Anne-Marie Fèvre, « Urquilia l'ubiquiste », Libération, (lire en ligne).
- Anne-Marie Fèvre, « Les génies de la lampe », Libération, (lire en ligne).
- Véronique Cauhapé, « La décoration de la maison se met au vert », Le Monde, (lire en ligne).
- Véronique Cauhapé (2), « Artelano, vingt ans de succès », Le Monde, (lire en ligne).
- Anne-Marie Fèvre, « En pleines formes », Libération, (lire en ligne).
- (de) Caroline Klein, Patricia Urquiola, Daab Media, .
- Catherine Maliszewski, « La créatrice Patricia Urquiola nous ouvre son album », Le Monde, (lire en ligne).
- Catherine Maliszewski, « Ma vie en images Patricia Urquiola », Le Monde, (lire en ligne).
- Jeanne Quéheillard, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , « Urquiola, Patricia [Oviedo 1961] », p. 4425-4426.
- Marine Benoit, « Shimmer, la fairy-table de Glas Italia », Le Monde, (lire en ligne).
- Marie Godfrain, « Dans le bureau de la designer Patricia Urquiola », Le Monde, (lire en ligne).
Webographie
- (en) « Patricia Urquiola », sur le site du MoMA.
- (es) « Relación de premiados del año 2010 », sur le site du Ministère espagnol de la Culture, .