Peugeot 404
Peugeot 404 | ||||||||
Peugeot 404 Berline « Super Luxe » grise de 1966. | ||||||||
Marque | Peugeot | |||||||
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Années de production | 1960 - 1975 Berline : 1960-1975 Cabriolet : 1961-1968 Break : 1962-1971 Coupé : 1962-1968 Camionnette : 1967-1988 |
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Production | 2 885 374 exemplaire(s) | |||||||
Classe | Routière | |||||||
Usine(s) d’assemblage | Sochaux Mulhouse Buenos Aires Heidelberg Saint-Bruno-de-Montarville Los Andes Bogotá Natalspruit |
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Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence/Diesel | |||||||
Moteur(s) | 4 cylindres en ligne, 1 468 cm3, 1 618 cm3 carburateur ou à injection, 1 948 cm3 Diesel |
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Cylindrée | 1 618 cm3 | |||||||
Puissance maximale | 80 ch (59 kW) | |||||||
Transmission | Propulsion, BV4 et BVA. | |||||||
Boîte de vitesses | Manuelle : 4 rapports Automatique : 4 rapports |
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Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | Berline : 1 070 kg ou 1 150 kg, Cabriolet : 1 080 kg, Break : 1 175 kg ou 1 250 kg, Coupé : 1 125 kg, Camionnette : 1 210 kg ou 1 275 kg |
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Vitesse maximale | ~ 145 km/h | |||||||
Accélération | 0 à 100 km/h en 17 s | |||||||
Consommation mixte | 10 L/100 km | |||||||
Châssis - Carrosserie | ||||||||
Carrosserie(s) | Berline Cabriolet Break Coupé Camionnette |
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Freins | Quatre frein à tambour & deux freins avant à disques (dès 1968) | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | Berline : 4 442 mm, Cabriolet : 4 490 mm, Break : 4 580 mm, Coupé : 4 490 mm Camionnette : 4 580 mm |
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Largeur | Berline : 1 620 mm Cabriolet : 1 680 mm Break : 1 620 mm Coupé : 1 680 mm Camionnette : 1 720 mm |
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Hauteur | Berline : 1 450 mm, Cabriolet : 1 430 mm Break : 1 490 mm, Coupé : 1 380 mm Camionnette : 2 120 mm |
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Chronologie des modèles | ||||||||
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La Peugeot 404 est une automobile conçue par le constructeur automobile français Peugeot, produite de mai 1960 à octobre 1975. Il s'agit, en , de la première berline française de série et le premier coupé/cabriolet équipée d'un moteur à injection.
La 404 a été retirée du catalogue français en octobre 1975, à l'exception de la camionnette qui fut commercialisée en France jusqu'en 1979. La production s'est prolongée pendant plusieurs années à l'étranger : les dernières 404 étaient des utilitaires assemblés en 1988[1] dans l'usine de Mombassa (Kenya).
Historique
[modifier | modifier le code]Projet
[modifier | modifier le code]Lorsqu'en avril 1955, la firme de Sochaux présente la 403 au Palais de Chaillot, à Paris, six mois plus tard, Citroën lance la DS lors de la 45e édition du salon de l'automobile se tenant au Grand Palais de Paris. La modernité de cette dernière amène la direction de Peugeot à réagir rapidement[N 1],[2]. Dès la fin de l'année 1955, la décision de lancer en urgence l'étude de la remplaçante de la 403 est prise : l'idée est une berline 9 CV haut de gamme nommée « projet 103 » ou « 404 N ». Sa ligne sera traditionnelle mais avec un aspect moderne. Une motorisation V8 et des suspensions hydraulique et oléopneumatique sont envisagées mais très vite abandonnées, notamment pour des raisons de brevets déposés, appartenant à Citroën et de complexité technique[3]. Alors que l'Europe fait face à la crise du canal de Suez, Peugeot parie malgré tout sur une berline familiale qui sera rebaptisée plus tard « Peugeot 404 »[N 2]. Satisfaite de sa première collaboration avec le carrossier italien Pininfarina qui avait dessiné la 403, la direction de Peugeot lui confie l'étude de la carrosserie de la 404, mais avec comme contrainte un temps d'étude réduit. Pininfarina propose de reprendre un style plus américain dit Googie avec, notamment des ailerons de queue allongés en pointe. Pininfarina avait déjà utilisé ce style pour Fiat (ce qui donnera la Fiat 1800/2100 et la Seat 1400C) et pour la BMC britannique (Austin A99 Westminster, Morris Oxford Farina (en))[4]. Après quelques retouches de style, pour éviter que ces trois constructeurs ne commercialisent une voiture à carrosserie trop semblable, celle de la 404 est dessinée et conçue en à peine 3 mois : en octobre 1957, Pininfarina livre à Peugeot un premier prototype[3]. En 1958, le prototype sort et roule depuis les bureaux de Pininfarina à Turin (Italie) jusqu'à l'usine de Sochaux (France)[5].
La partie propulsion reprend celle de la 403 (bloc-moteur en fonte, 4 cylindres en ligne, trois paliers, culasse en alliage léger Alpax avec chambres de combustion hémisphériques, distribution à arbre à cames latéral) mais la cylindrée est portée à 1,6 litre en augmentant l'alésage de 4 mm, et surtout en inclinant ce bloc à 45° (« couché » sur la droite)[N 3]. La puissance obtenue est alors de 65 ch DIN. En 1963, afin de procurer au coupé/cabriolet et à la berline des performances de grande routière, ce groupe moteur avec un rapport volumétrique augmenté à 8,8, sera doté de l'injection indirecte portant la puissance à 80 ch DIN[3].
Côté aménagement, la ligne du pavillon est surbaissée, avec une hauteur de 1,40 m ; la visibilité est large grâce à son pare-brise panoramique qui enveloppe les angles; les montants sont fins et empêchent les angles-morts ; la lunette arrière est bombée et fabriquée en verre sécurit. La présence d'un climatiseur, d'une montre électrique, d'un thermomètre, d'un compteur bi-totalisateur, d'un éclairage du tableau de bord à intensité variable, d'essuie-glaces, d'un lave-glace à deux jets, de pares-soleil, de vide-poches, de deux cendriers avant et arrière et d'un éclairage plafonnier automatique permettent à Peugeot de la qualifier de « salon roulant »[6].
Présentation
[modifier | modifier le code]Le , au Pré Catelan, Peugeot présente en avant-première, à quelques journalistes, la nouvelle 404. L’actrice Sophie Desmarets est également invitée afin d’y effectuer un essai de conduite. Le lendemain 10 mai, à l’usine Peugeot de La Garenne-Colombes, les principaux directeurs de Peugeot sont invités à conduire 200 berlines de couleur ivoire à travers Paris en suivant un parcours défini[N 4],[6].
Le , Peugeot lance officiellement la production de la 404[7].
Le , au nouveau Palais des Sports de la Porte de Versailles, Peugeot présente à la presse et aux concessionnaires la 404 modèle « Grand Tourisme ». Les 200 berlines de couleur ivoire attendent également les journalistes. Les couleurs présentées sont frappantes : rouge tango, gris tourterelle et bleu lagon[N 5].
En octobre 1960, la 404 est la vedette du 47e salon de l'automobile de Paris qui se tient au Grand Palais[3].
Les versions
[modifier | modifier le code]En décembre 1960, Peugeot 404 présente la 404 « Super Luxe » à la finition haut de gamme : peinture gris métallisé (une seule teinte au début), enjoliveurs de phares chromés, enjoliveurs de roues intégraux, sellerie en cuir fauve, planche de bord noire, accoudoir aux places avant et tapis moquette avant. Modèle disponible seulement avec le toit ouvrant. Le même mois, Peugeot met en production les premières berlines 404 Export USA destinées au marché nord-américain[3].
En mars 1961, au salon de Genève, Peugeot présente un nouveau système d'alimentation moteur par pompe à injection indirecte mis au point par l'entreprise munichoise Kugel-Fischer Georg Schäfer & Co. Avec un rapport volumétrique porté à 8,5:1 sur les préséries, puis à 8,8:1 sur les exemplaires de série, ce dispositif élève la puissance du 1 618 cm3 à 85 ch SAE et son couple à 14 mkg. Au même salon a lieu la sortie de la 404 Export USA[3].
En septembre 1961, Peugeot présente son nouveau modèle : la 404 Cabriolet. Disponible en motorisation carburateur puis, en septembre 1962, à injection[3].
En septembre 1962, deux nouveaux modèles de la carrosserie Break sont présentés : la 404 Limousine Familiale et la 404 Limousine Commerciale disponible en moteur à essence ou en moteur Diesel[3].
En octobre 1962, au Salon de Paris, Peugeot lance la 404 Berline Super Luxe à Injection ainsi que la 404 Coupé. La 404 coupé a également été dessinée et carrossée par Pininfarina.
En mars 1963, la 404 berline Diesel est lancée[3]. La 404 coupé voit sa puissance augmentée avec un moteur à vilebrequin à cinq paliers et une assistance aux freinages est installé[8].
En octobre 1964, Peugeot présente la Break Limousine Familiale Super Luxe[3].
À la fin de l'année 1966, Peugeot fabrique une 404 Ambulance "Carrier" à la suite d'un accord avec le carrossier Carrier, d'Alençon[3]. À la même période, la 404 cabriolet reçoit des modifications visuelles et mécaniques : une nouvelle capote avec une lunette arrière plus grande; une nouvelle calandre avec des phares longue portée rectangulaire incrustés; les clignotants avant sont agrandis; le tableau de bord est munit de trois cadrans, le moteurs prend plus de puissance et une barre antiroulis est installé à l'arrière[8].
En juillet 1967, Peugeot présente la camionnette 404 U8 équipée, au choix, du moteur essence ou du moteur Diesel avec une charge utile de 850 kg. Elle est disponible en version bâchée ou plateau cabine. Elle remplace la 403 U8[3].
En octobre 1967, au salon de l'automobile de Paris, Peugeot présente la berline 404/8 Confort, équipée d'un moteur 8 CV : elle diffère de la berline 9 CV par ses aménagements simplifiés, pare-chocs sans butoirs, tableau de bord linéaire sans montre, etc. Il s'agit de la présentation « grand public » d'une 404 sortie en 1964 au bénéfice exclusif des administrations[3]. Également à la même période, la 404 cabriolet reçoit des dernières modifications : nouvelle boite de vitesses manuelle BA7 et nouveau volant[8].
Le déclin
[modifier | modifier le code]Prévue initialement en juin 1968, la sortie de la nouvelle Peugeot 504 est reportée à septembre 1968 à la suite des événements sociaux du mois de mai. La 504 est la vedette du Salon de l'automobile de Paris d'octobre 1968. Conséquence de cette nouveauté : la gamme 404 va commencer à se réduire. En septembre 1968, Peugeot retire les 404 Cabriolet et Coupé de son catalogue dont les derniers exemplaires seront assemblés fin octobre 1968. Les berlines à injection subissent le même sort[8]. Dans le courant de l'année 1969, la berline Super Luxe est remplacée par la 404 Grand Tourisme à boite automatique[3].
En octobre 1969, la 404/8 Confort disparaît à son tour[8].
En septembre 1971, Peugeot retire les Breaks "Familiale et Commerciale" de son catalogue. Cependant, la marque lance la 404 fourgonnette U7, qui est une Break Commerciale sans banquette arrière. Cette version ne connaîtra pas le succès et sera à son tour retirée du catalogue en septembre 1972[3].
Toujours en septembre 1972, Peugeot lance les camionnettes 404 U10 et U10D en version essence et diesel avec une charge utile de 950 kg[8].
En mai 1975, la production des berlines est arrêtée. Elle est retirée du catalogue français en octobre de la même année[3].
En juin 1979, Peugeot arrête la fabrication de la Camionnette en France mais la production continue à l'étranger dans l'usine de Mombasa (Kenya)[3]. L'année suivante, Peugeot arrête la production de la 404 Diesel pour l'Argentine[8].
Entre 1988 et 1989, Peugeot arrête la fabrication de la Camionnette 404 à l'export[3].
Les différentes versions
[modifier | modifier le code]La 404 a été déclinée en de nombreuses carrosseries : berline, break, coupé, cabriolet, pick-up, camionnette bâchée et plateau nu, fourgonnette, ambulance carrossée par Carrier[3],[9].
Elle a également connu plusieurs types de moteurs : essence à carburateur ou à injection, et moteurs diesel.
Berline (1960-1975)
[modifier | modifier le code]Carrosserie | Type | Années | Carburant | Puissance fiscale | Cylindrée | Alimentation | Transmission | Places | Longueur | Largeur | Hauteur | Poids |
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Berline | Grand Tourisme | 1960-1975 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur ou Injection | Classique, Coupleur Jaeger, ou Automatique | 5/6 | 4,42 m | 1,62 m | 1,45 m | 1070 kg |
Super Luxe | 1960-1969 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur
ou Injection |
Classique ou Coupleur Jaeger | 5/6 | 4,42 m | 1,62 m | 1,45 m | 1070 kg | |
Export USA | 1961-1970 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur | Classique ou Automatique | 5/6 | 4,42 m | 1,62 m | 1,45 m | 1070 kg | |
404 DA | ? | Diesel | 7 CV | 1816 cm3 | ø | Classique | 5/6 | 4,42 m | 1,62 m | 1,45 m | 1150 kg | |
404 D | 1963-1975 | Diesel | 8 CV | 1948 cm3 | ø | Classique | 5/6 | 4,42 m | 1,62 m | 1,45 m | 1150 kg | |
404 A8 | 1963-? | Essence | 8 CV | 1468 cm3 | Carburateur | Classique | 5/6 | 4,42 m | 1,62 m | 1,45 m | 1070 kg | |
404/8 Confort | 1967-1969 | Essence | 8 CV | 1468 cm3 | Carburateur | Classique | 5/6 | 4,42 m | 1,62 m | 1,45 m | 1070 kg |
Cabriolet (1961-1968)
[modifier | modifier le code]Carrosserie | Type | Années | Carburant | Puissance fiscale | Cylindrée | Alimentation | Transmission | Places | Longueur | Largeur | Hauteur | Poids |
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Cabriolet | 404 C | 1961-1968 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur | Classique | 5 | 4,49 m | 1,68 m | 1,43 m | 1080 kg |
404 CKF | ?-1968 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Injection | Classique | 5 | 4,49 m | 1,68 m | 1,43 m | 1080 kg |
Break (1962-1971)
[modifier | modifier le code]Carrosserie | Type | Années | Carburant | Puissance fiscale | Cylindrée | Alimentation | Transmission | Places | Longueur | Largeur | Hauteur | Poids |
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Limousine Familiale | 404 L | 1962-1971 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur | Classique | 7/8 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1175 kg |
404 L Super Luxe | 1964-1971 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur | Classique | 7/8 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1175 kg | |
404 LD | 1962-1971 | Diesel | 7 CV | 1816 cm3 | ø | Classique | 7/8 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1250 kg | |
8 CV | 1948 cm3 | ø | Classique | 7/8 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1250 kg | ||||
Limousine Commerciale | 404 U6 | 1962-1971 | Essence | 8 CV | 1468 cm3 | Carburateur | Classique | 5/6 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1175 kg |
404 U6D | 1962-1971 | Diesel | 7 CV | 1816 cm3 | ø | Classique | 5/6 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1250 kg | |
8 CV | 1948 cm3 | ø | Classique | 5/6 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1250 kg | ||||
404 U6A | ? | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur | Classique ou Automatique | 5/6 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1175 kg | |
Fourgonnette Commerciale | 404 U7 | 1971-1972 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur | Classique | 3 | 4,58 m | 1,62 m | 1,49 m | 1175 kg |
Coupé (1962-1968)
[modifier | modifier le code]Carrosserie | Type | Années | Carburant | Puissance fiscale | Cylindrée | Alimentation | Transmission | Places | Longueur | Largeur | Hauteur | Poids |
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Coupé | 404 C | 1962-1968 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur | Classique | 5 | 4,49 m | 1,68 m | 1,38 m | 1125 kg |
404 CKF | ?-1968 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Injection | Classique | 5 | 4,49 m | 1,68 m | 1,38 m | 1125 kg |
Camionnette (benne ou bâchée), (1967-1988)
[modifier | modifier le code]Carrosserie | Type | Années | Carburant | Puissance fiscale | Cylindrée | Alimentation | Transmission | Places | Longueur | Largeur | Hauteur | Poids |
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Camionnette | 404 U8 | 1967-1988 | Essence | 8 CV | 1468 cm3 | Carburateur | Classique | ? | 4,58 m | 1,72 m | 2,12 m | 1210 kg |
404 U8D | 1967-1988 | Diesel | 8 CV | 1948 cm3 | ø | Classique | ? | 4,58 m | 1,72 m | 2,12 m | 1275 kg | |
404 U10 | 1972-1988 | Essence | 9 CV | 1618 cm3 | Carburateur | Classique | ? | 4,58 m | 1,72 m | 2,12 m | 1210 kg | |
404 U10D | 1972-1988 | Diesel | 8 CV | 1948 cm3 | ø | Classique | ? | 4,58 m | 1,72 m | 2,12 m | 1275 kg |
Autres
[modifier | modifier le code]- 404 Ambulance Carrier (1966)
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Si la 404 est, comme les précédentes Peugeot 203 et 403, une propulsion à essieu arrière rigide et levier de vitesse au volant, elle dispose de ressorts de suspensions avant hélicoïdaux (ressorts en spirale) à la place du traditionnel ressort transversal à lames présent depuis la 201.
Le style élégant et rectiligne de la 404, dessiné par Pininfarina, s'oppose aux rondeurs de la massive 403, et s'inspire de ceux des Austin A55 Cambridge/Morris Oxford et Fiat 1800/2100[10] de 1959, elles aussi dessinées par Pininfarina. La carrosserie de la 404 intègre les derniers éléments de style en vogue aux États-Unis : le pare-brise panoramique (avec retour sur les côtés) et l'aileron arrière, tous deux traités avec une grande sobriété par le designer italien. Les vitres latérales sont encore planes (elles ne deviendront bombées que sur la 504) et la surface vitrée totale est privilégiée grâce aux fins entourages plats des vitres (que l'on retrouvera sur toutes les futures Peugeot jusqu'à la 305) et grâce à la suppression des déflecteurs de portes avant avantageusement remplacés par de nouveaux aérateurs latéraux découpés de part et d'autre dans la planche de bord. Les aménagements intérieurs seront régulièrement revus afin d'améliorer sensiblement la sécurité passive (celle en cas d'accident).
Hormis un surprenant rouge tango, couleur de lancement, les premiers modèles se reconnaissent à des entourages de vitres chromés et à des jantes peintes à l'unisson de la carrosserie. Comme d'autres autos de cette période, les butoirs de pare-chocs inox se garniront par la suite de caoutchouc. La trappe à essence est astucieusement dissimulée derrière la plaque de police arrière. L'équipement diffère selon mode et variantes : les premières commerciales se passent de lave-glace tandis que les derniers cabriolets reçoivent sellerie cuir, projecteurs additionnels.
La nouvelle Peugeot 404 a été présentée à la presse automobile, le , celle-ci loue son confort de suspension et sa tenue de route. Elle sera plus sévère sur le freinage constitué de quatre économiques tambours, qui plus est, sans assistance, ce qui est courant à l'époque. Peugeot endormira la critique avec des tambours assistés dits thermostables en 1964 (quand même en option dans un premier temps) assortis de jantes ajourées. Ces freins étant d'une très grande efficacité (deux maîtres-cylindres avec un rapport d'assistance de sept pour trois à quatre actuellement) mais d'un entretien pointilleux, ils seront finalement remplacés (avec une assistance plus faible) en 1968 seulement, par des freins avant à disques déjà utilisés par la plupart des constructeurs. Par contre, l'innovation déjà entamée avec la 403 de commercialiser un moteur Diesel Indenor, largement utilisé comme taxi, n'aura jamais droit aux améliorations de freinage. Non seulement berlines comme breaks ou camionnettes Diesel conservent des freins à tambours non assistés, mais plus étrangement encore, des jantes non ventilées[6] d'origine pourtant abandonnées quelques années auparavant subsistent.
La 404 des records
[modifier | modifier le code]En 1965, un prototype basé sur le cabriolet est développé pour battre des records du monde avec un moteur Diesel (Catégorie A3 Groupe 3) sous deux versions (de classe 7). La voiture monoplace enchaînera quarante records sur l'anneau de vitesse de Montlhéry. Peugeot concurrencera ainsi Mercedes Benz avec une motorisation alors peu connue du grand public et non usitée en Europe, sinon par ces deux seuls constructeurs. Aujourd'hui cet exemplaire unique - N° Châssis 638033 Type 404D (Prototype) - est conservé au musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux. Il fut conduit par Roger de Lageneste (membre de la famille Peugeot et pilote de course professionnel, voir détail de ses propres records), C. Besnardière, J. Gérard, Du Ginestoux, et Georges Tchekemian.
Principaux records :
- 5 000 km en 31 heures à 160 km/h de moyenne en juin (moteur 2 163 cm3).
- 11 000 km en 72 heures à 161 km/h de moyenne en juillet (moteur 1 948 cm3).
Selon les habitudes de la marque, la 404 en fin de carrière perdurera pendant plus de cinq ans dans des versions restreintes cherchant ainsi à favoriser les ventes des nouvelles 304 et 504.
Production[11],[12]
[modifier | modifier le code]Lieux de production
[modifier | modifier le code]- Peugeot 404 berline :
- En France, à Sochaux puis à Mulhouse. Dans ces usines, les voitures sont assemblées à partir des pièces détachées (CKD) fabriquée en Afrique du Sud, Australie, Belgique, Canada, Chili, Irlande, Kenya, Madagascar, Malaisie, Nigeria, Nouvelle-Zélande, Pérou, Portugal, Rhodésie et Uruguay. (79 045 véhicules);
- Au Canada dans l'usine Société de Montage Automobile (SOMA) de Saint-Bruno-de-Montarville au Québec (3 745 véhicules montés à partir de pièces détachées - CKD - entre 1966 et 1968);
- Au Chili (14 892 véhicules);
- En Uruguay, Pérou et Australie (8 600 véhicules);
- En Nouvelle-Zélande (2 800 véhicules);
- En Malaisie et Argentine : assemblage à partir de pièces détachées (CKD) entre 1962 et 1964 puis production à partir de 1965 dans l’usine de Berazategui, près de Buenos Aires. La production se monte à 162 583 exemplaires toutes versions confondues entre 1965 et 1980 dont 128 774 berlines essence et 22 958 berlines Diesel.
- Peugeot 404 Cabriolet et de la Peugeot 404 Coupé :
- En Italie chez Pininfarina à Turin sur la base du soubassement et du caisson moteur emboutis à Sochaux, retour à Sochaux pour l’installation de la mécanique.
- Peugeot 404 break :
- En France, à Sochaux puis Mulhouse pour l'ensemble CKD. Assemblage à partir de pièces détachées (CKD) en Belgique, Irlande, Portugal, Kenya, Nigeria, Madagascar, Rhodésie, Afrique du Sud, Chili, Uruguay, Pérou, Argentine (357 unités entre 1963 et 1965), Australie, Nouvelle-Zélande, Malaisie
- Peugeot 404 Camionnette :
- En France, à Sochaux puis Mulhouse (ensembles CKD) et enfin Creil chez Chausson pour les derniers ensembles CKD de pick-up ; Berazategui, près de Buenos Aires en Argentine entre 1973 et 1983. Assemblage à partir de pièces détachées (CKD) à Kenya, Nigeria, Madagascar, Rhodésie et Afrique du Sud.
Chiffres de production
[modifier | modifier le code]Par carrosserie
[modifier | modifier le code]Carrosserie | Nombre d’exemplaires |
---|---|
Berline | 1 672 395 |
Familiale | 160 246 |
Break | 233 486 |
Coupé | 6 837 |
Cabriolet | 10 387 |
Camionnette | 802 023 |
TOTAL | 2 885 374 |
Au total et toute carrosserie confondue, la Peugeot 404 a été produite en 2 885 374 exemplaires. Il semble que ce chiffre n'inclut pas les berlines et les pick-up produits en Argentine.
Par année pour la 404 berline
[modifier | modifier le code]Classement pour la France et les petites collections pour l'étranger (hors Argentine).
Année | Nombre d'exemplaires |
---|---|
1960 | 42 558 |
1961 | 115 041 |
1962 | 138 155 |
1963 | 156 766 |
1964 | 161 904 |
1965 | 151 112 |
1966 | 160 244 |
1967 | 165 876 |
1968 | 127 923 |
1969 | 85 814 |
1970 | 65 858 |
1971 | 59 942 |
1972 | 65 222 |
1973 | 54 526 |
1974 | 54 616 |
1975 | 22 568 |
1976 | 17 328 |
1977 | 18 672 |
1978 | 8 270 |
TOTAL | 1 672 395 |
Par année pour la Peugeot 404 cabriolet
[modifier | modifier le code]Année | Nombre d’exemplaires |
---|---|
1962 | 1 667 |
1963 | 1 588 |
1964 | 1 609 |
1965 | 1 796 |
1966 | 1 448 |
1967 | 1 395 |
1968 | 885 |
TOTAL | 10 388 |
Suivant les sources, il est aussi mentionné 10 387 ou 10 389 exemplaires.
Par année pour la Peugeot 404 coupé
[modifier | modifier le code]Année | Nombre d’exemplaires |
---|---|
1962 | 5 |
1963 | 609 |
1964 | 1 512 |
1965 | 1 095 |
1966 | 1 487 |
1967 | 1 358 |
1968 | 771 |
TOTAL | 6 837 |
Suivant les sources, il est aussi mentionné 6 834 ou 6 841 exemplaires.
Par année pour la Peugeot 404 break
[modifier | modifier le code]Classement pour la France et les petites collections à l'étranger.
Année | Nombre d'exemplaires |
---|---|
1962 | 10 270 |
1963 | 44 144 |
1964 | 38 070 |
1965 | 36 081 |
1966 | 38 338 |
1967 | 40 003 |
1968 | 36 901 |
1969 | 33 435 |
1970 | 39 471 |
1971 | 27 892 |
1972 | 17 811 |
1973 | 17 961 |
1974 | 12 415 |
1975 | 940 |
TOTAL | 393 732 |
Par année pour la Peugeot 404 Camionnette
[modifier | modifier le code]Classement pour la France et les petites collections pour l'étranger (hors Argentine).
Année | Nombre d’exemplaires |
---|---|
1967 | 11 182 |
1968 | 23 222 |
1969 | 22 672 |
1970 | 27 908 |
1971 | 34 784 |
1972 | 34 368 |
1973 | 40 143 |
1974 | 54 630 |
1975 | 49 660 |
1976 | 61 751 |
1977 | 63 281 |
1978 | 79 533 |
1979 | 63 593 |
1980 | 54 718 |
1981 | 44 437 |
1982 | 32 975 |
1983 | 30 841 |
1984 | 29 866 |
1985 | 20 176 |
1986 | 13 693 |
1987 | 4 332 |
1988 | 1 257 |
TOTAL | 799 022 |
La somme de la production par année ne correspond pas au total mentionné de 802 023 Peugeot 404 pick-up. Il y a peut-être une erreur dans le chiffre d'une année.
Technique
[modifier | modifier le code]Moteur
[modifier | modifier le code]Code moteur | Type moteur | Cylindrée (cm3) | Puissance maxi SAE | Puissance maxi DIN | Couple maxi | Vitesse maxi (berline) | Vitesse maxi (coupé/cabriolet) | Vitesse maxi (break) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
XC et XC5 (1964) | Carburateur | 1 618 | 72 ch à 5 400 tr/min | 65 ch à 5 400 tr/min | 127,5 N m à 2 250 tr/min | 142 km/h | 148 km/h | 135 km/h |
XC5 (1965) | Carburateur | 1 618 | 76 ch à 5 500 tr/min | 70 ch à 5 500 tr/min | 130,5 N m à 2 500 tr/min | 146 km/h | 153 km/h | 140 km/h |
XC6 | Carburateur | 1 618 | 80 ch à 5 600 tr/min | 74 ch à 5 600 tr/min | 132,4 N m à 2 500 tr/min | 150 km/h | 157 km/h | 145 km/h |
XB2/XB5 | Carburateur | 1 468 | 66 ch à 5 000 tr/min | 60 ch à 5 000 tr/min | 111,8 N m à 2 500 tr/min | 135 km/h | (-) | 130 km/h |
XC7 | Carburateur | 1 618 | 73 ch à 5 000 tr/min | 67 ch à 5 000 tr/min | ? | 145 km/h | (-) | 140 km/h |
XD85 | Diesel | 1 816 | 55 ch | 48 ch | ? | 125 km/h | (-) | 120 km/h |
XD88 | Diesel | 1 948 | 68 ch | 61 ch | ? | 140 km/h | (-) | 135 km/h |
XC.KF/XC.KF1 | Injection | 1 618 | 85 ch à 5 500 tr/min | 80 ch à 5 500 tr/min | 137,3 N m à 2 800 tr/min | 155 km/h | 162 (ou 158 ?) km/h | (-) |
XC.KF2 | Injection | 1 618 | 96 ch à 5 700 tr/min | 88 ch à 5 700 tr/min | 141,3 N m à 2 800 tr/min | 160 km/h | 167 km/h | (-) |
Note : À puissance égale, pour un moteur donné, la vitesse maximale des berlines à transmission automatique ("boîte ZF") est diminuée de 5 km/h. |
Moteurs[3] :
- série XC de 1 618 cm3 (alésage 84 mm course 73 mm), dit super-carré (assez rare à l'époque pour des moteurs de grande série) culasse en aluminium ;
- série XB de 1 468 cm3 (alésage 80 mm course 73 mm) pour la limousine commerciale 404 U6, puis la 404-8 fabriquée en 1968 et 69 ;
- série XD (ou TMD) de 1 816 cm3 ou de 1 948 cm3 (Diesel Indenor)
Puissance fiscale : 9 CV puis 8 CV (moteurs à essence)[3].
Type de chemise : humide et en fonte[3].
Alésage x course : '84 x 73 mm[3].
Rapport volumétrique : 7,2 à 7,4:1[3].
Puissances[3] :
- modèles à carburateur moteurs XC et XC 5 (jusqu'en 1964) = 72 ch SAE (65 ch DIN) ; moteur XC 5 (1965 et 1966) = 76 ch SAE (70 ch DIN) ; moteur XC 6 (millésimes 1967 à 1969) = 80 ch SAE (74 ch DIN) ; moteur XC7 (après 1970) = 73 ch SAE (puissance diminuée pour accroître l'écart de performance avec la 504) ; moteurs XB 2 et XB 5 = 66 ch SAE (60 ch DIN) ;
- modèles Diesel moteur XD85 (familiales 404 LD) = 55 ch SAE (48 ch DIN) ; et moteur XD88 (berlines 404 Diesel, puis familiales 404 LD) = 68 ch SAE (61 ch DIN) ;
Certains de ces moteurs ont été montés sur l'utilitaire J7 [3];
- modèles à système d'injection - pompe Kugelfischer moteur XC.KF/XC.KF 1 = 85 ch SAE (80 ch DIN à 5 500 tr/min) ; XC.KF 2 = 96 ch SAE (88 ch DIN à 5 700 tr/min)[3].
Puissance spécifique : 44,5 ch au litre[3].
Couple maximum : 13 msg à 2 250 tr/min[3].
Distribution : soupape en tête[3].
Vilebrequin : 3 paliers[3] ou 5 paliers (moteur XC 5 - d'où l'appellation - et suivants).
Refroidissement : liquide[3].
Lubrification : carter liquide[3].
Alimentation : Carburateur Solex inversé de type 32 PBICA[3].
Allumage : batterie/bobine[3].
Ordre d'allumage : 1-3-4-2[3].
Consommation : environ 9-10 l/100 km[3].
Vitesse maximale : 167 km/h (404C injection KF2)[3].
Transmission
[modifier | modifier le code]Le mode de transmission se fait aux roues arrière.
L'embrayage est un monodisque à sec.
Le diamètre de l'embrayage est de 215 mm.
La boîte de vitesses est manuelle de type C3 à 4 rapports avant synchronisés ; puis, à partir du millésime 1968, boîte BA7 (grille dite Européenne) et, sur option : boîte semi-automatique (coupleur électromagnétique) Jaeger (404 J) ; puis (à partir du millésime 1964, pour les versions Super Luxe, et du millésime 1966 pour les Grand tourisme) boîte automatique (convertisseur de couple et train épicycloïdal) ZF.
Le rapport final est de 0,238.
Châssis
[modifier | modifier le code]Le type de carrosserie est monocoque 4 portes, 5 places, en tôle d'acier titre trois volumes.
Les suspensions avant sont à roues indépendantes avec des tubes verticaux de guidage, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques coaxiaux ou hydrauliques sur certains modèles (montage inédit à l'époque, dérivé du modèle MacPherson).
Les suspensions arrière sont à essieu rigide avec barre Panhard avec des ressorts hélicoïdaux et des amortisseurs télescopiques coaxiaux. Les breaks ont 2 ressorts hélicoïdaux de chaque côté du train arrière.
Les freins avant et arrière sont à tambour et ne possèdent pas d'assistance de freinage. La surface de freinage totale est de 815 cm2.
La direction est à crémaillère.
Le rapport de démultiplication est de 1/20.
Le tour de volant de butée à butée est de 4 et le rayon de braquage est de 4,82 m.
Le frein à main se fait sur les roues arrière.
Dimensions, poids et capacités
[modifier | modifier le code]Données pour une 404 Berline de 1960 :
Longueur : 442 cm.
Largeur : 162,5 cm.
Hauteur : 145 cm.
Voie avant : 134,5 cm.
Voie arrière : 134,5 cm.
Empattement : 165 cm.
Garde au sol : 15 cm.
Poids à sec : 1 020 kg
Poids total en charge : 1 580 kg
Répartition du poids : 735 kg sur l'avant et 845 kg sur l'arrière.
Capacité d'huile : 4 litres.
Capacité de la boîte de vitesses : 1,25 litre.
Capacité en liquide de refroidissement : 7,8 litres.
Capacité du réservoir de carburant : 56 litres.
Capacité du pont arrière : 1,4 litre.
Réglages
[modifier | modifier le code]Avance de l'ouverture d'admission : 0º.
Retard de la fermeture d'émission : 30º 30'.
Avance de l'ouverture de l'échappement : 35º.
Retard de la fermeture de l'échappement : 4º 30'.
Le jeu à froid des soupapes : 0,10 mm (admission) et 0,25 mm (échappement).
Pincement : 2+-1 mm.
Carrossage : 0º 30' +-45'.
Angles de chasse : 2º +-1º.
Palmarès en compétition
[modifier | modifier le code]- Campeonato Argentino de Turismo Nacional : 1963 (classe C), 1968 (classe D) et 1969 (classe C).
- East African Safari :
- Ouganda Rally :
- 1 000 Miles du Tanganyika :
- Tour d'Argentine :
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Poupe d'une Peugeot 404 berline avec son Empennage.
-
404 Coupé.
-
404 Coupé.
-
404 Coupé.
-
404 Cabriolet.
-
404 Cabriolet.
-
404 Cabriolet (capote fermée).
-
404 Cabriolet (capote ouverte).
-
404 Berline.
-
404 Berline.
-
404 Break/Familiale.
-
Arrière d'une 404 break.
-
404 Pickup benne.
-
404 Pickup bâché.
-
404 Pickup en Tunisie.
Recensement 404 Berline / Break / Pick-up / Coupé / Cabriolet
[modifier | modifier le code]Le Club 404 (France) est en train de recenser les 404 survivantes. Le :
- 2 617 exemplaires de la 404 Coupé/Cabriolet sont recensées - soit 15,2% du total de 17 223 produites.
- 5 364 exemplaires de la 404 Berline/Break/Pick-up sont recensées - une toute petite partie des 2,85 millions produites.
La 404 à l'étranger
[modifier | modifier le code]Argentine
[modifier | modifier le code]Voir aussi Peugeot Argentina et Sevel Argentina
La Peugeot 404 fut assemblée localement en CKD sur les chaînes de l'usine de Berazategui à partir de 1962. Cette année-là, 2 071 exemplaires furent produits ainsi que 6 734 Peugeot 403[14].
Un an plus tard, la version familiale fait son apparition mais la production est interrompue en à la suite de malversations dans l'importation des composants français qui conduisent à la dissolution de la société I.A.F.A.
En 1965, la société SAFRAR reprend l'usine et obtient une licence pour la production locale et non plus l'assemblage des modèles Peugeot[15]. En 1972, la motorisation Diesel est proposée avec le modèle 404 D.
À la suite de problèmes de réglementation juridique, la version pickup est arrêtée en 1978, sa fabrication reprendra en 1980 avec un plateau de chargement plus important. En 1980, avec l'absorption de SAFRAR par Sevel Argentina, la production de la gamme 404 est définitivement arrêtée en Argentine.
Chiffres de production Argentine [16]
[modifier | modifier le code]Par année pour la 404 berline
[modifier | modifier le code]Année | Nombre d'exemplaires Essence |
Nombre d'exemplaires Diesel |
---|---|---|
1962 | 2 078 | (-) |
1963 | 2 347 | (-) |
1964 | 721 | (-) |
1965 | 5 847 | (-) |
1966 | 11 013 | (-) |
1967 | 12 504 | (-) |
1968 | 14 817 | (-) |
1969 | 14 347 | (-) |
1970 | 9 015 | (-) |
1971 | 8 978 | 607 |
1972 | 7 332 | 741 |
1973 | 9 645 | 1 451 |
1974 | 8 659 | 2 551 |
1975 | 6 019 | 2 608 |
1976 | 3 589 | 2 975 |
1977 | 3 137 | 3 765 |
1978 | 3 285 | 3 201 |
1979 | 3 625 | 3 271 |
1980 | 1 816 | 1 788 |
TOTAL | 128 774 | 22 958 |
Par année pour la 404 Pick-Up
[modifier | modifier le code]Année | Nombre d'exemplaires Essence |
Nombre d'exemplaires Diesel |
---|---|---|
1973 | 1 332 | 750 |
1974 | 584 | (-) |
1975 | 985 | (-) |
1976 | 891 | (-) |
1977 | 1 154 | (-) |
1978 | 880 | (-) |
1979 | 906 | (-) |
1980 | 516 | 1 591 |
1981 | (-) | 905 |
TOTAL | 7 248 | 3 246 |
Ethiopie
[modifier | modifier le code]La 404 est encore très présente en Ethiopie. Du fait de sa robustesse, de nombreux taxis l'utilisent encore[17].
Anecdotes
[modifier | modifier le code]- À la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, de nombreuses familles pauvres venant du protectorat français du Tonkin (les Chân Đăng) émigrent sur les îles françaises de Nouvelle-Calédonie. Après la guerre d'Indochine et la victoire Vietnamienne, les Chân Đăng retournent en Indochine, en nouvelle République démocratique du Viêt Nam (Nord Viêt Nam), le 8 mars 1964, en ramenant avec eux onze Peugeot 404 afin de les offrir au président vietnamien Hô Chi Minh. Neuf de ces 404 ont été distribuées à certains membres du gouvernement et les deux dernières restèrent aux mains d'Hô Chi Minh[18]. La première, une berline blanche, à présent exposée à la maison du Dragon à Hô Chi Minh-Ville[19], était alors peu utilisée par Hô Chi Minh qui préférait rouler en Pobeda. Cependant, dès 1967, après un accident cérébral qui affaiblit ses jambes, Hô Chi Minh utilisa principalement la 404 en raison de son châssis bas plus pratique pour entrer et sortir de la voiture[20]. La deuxième, une berline grise exposée au Palais présidentiel à Hanoï, n'a roulé que 16 575 km[21],[22].
- Le 11 février 1975, le président Malgache Richard Ratsimandrava est abattu par balles dans sa Peugeot 404 berline noire par un commando formé d'éléments du Groupe mobile de police. Elle est actuellement exposée au Musée de la gendarmerie à Moramanga [23].
- En 2013, pour le film L'Écume des jours de Michel Gondry, plusieurs voitures imaginaires ont été conçues dont une 404 limousine à la carrosserie transparente nommée LimoVian. En réalité, il s'agit d'une Cadillac Fleetwood Brougham datant des années 1980, transformée par Peugeot, avec des éléments de la 404 (calandre, optiques avant et arrière, etc.) mais aussi de la 208[24],[25].
-
La LimoVian du film L'Écume des jours.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Contrairement aux habitudes du constructeur jusque là
- Les chiffres du nombre "404" ont une signification : le premier chiffre (quatre) représente la taille de la voiture ; le deuxième chiffre qui est central (zéro) sert de liaison entre le premier et troisième chiffre ; le troisième chiffre (quatre) représente la génération.
- La cylindrée est égale au "nombre d'or". Chaque cylindre ayant une capacité exacte de 404,5 cm3.
- Un parcours passant par l’arc de triomphe ou encore le pont Alexandre-III.
- Comme aucun client, ou presque, n'a commandé la couleur "Rouge Tango", celle-ci sera supprimée du catalogue en juillet 1960.
- En 1967, 11 des 12 404 inscrite termineront la course.
Références
[modifier | modifier le code]- L'argus, 1er juin 1989.
- Jean-Michel Normand, « Peugeot 404, 60 ans, et toujours la classe », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Peugeot 404 : Latine jusqu'au bout des ailes », Gazoline, , p. 18-35.
- Photogriffon, Peugeot 404 - 1ère partie : Sa vie, son histoire, les modèles, YouTube, 13 mars 2023
- Dominique Pagneux, La Peugeot 404 de mon père, Évreux, Atlas, , 47 p. (ISBN 978-2-7312-4817-3), p. 6-7
- Automobilia, toutes les voitures françaises 1969, hors-série no 30.
- Chronique du XXe siècle, Éditions Chronique, , p. 607.
- Photogriffon, Peugeot 404 - 2ème partie : Sa vie, son histoire, les modèles, YouTube, 30 mars 2023
- « La Production – Le Club 404 » (consulté le ).
- selon Paul Perrin, directeur général de Peugeot S.A., Jean-Louis Loubet, automobiles Peugeot, une réussite industrielle 1945-1974, Économica, 1990, p. 119.
- « Histoire de la Peugeot 404 », sur Auto Forever - ISSN 2491-3715
- Xavier Chauvin, La Peugeot 404, la Lionne de Sochaux, E.T.A.I, , 192 p. (ISBN 978-2-7268-8960-2)
- Revue technique automobile (RTA)
- « La historia de peugeot en la argentina », sur 4t.com via Wikiwix (consulté le ).
- (es) « Autos históricos argentinos: Peugeot 404 (1962) », sur Motor1.com (consulté le )
- (es) ADEFA - Asociacion de Fabricas de Automotores de Argentina, « Anuarios » (consulté le )
- DAM - Documentaires Auto / Moto, « Taxi Peugeot 404 en Ethiopie - plus d'un million de KM ! », (consulté le )
- (vi) « PEUGEOT XƯA VÀ NAY: KỲ 1 - Peugeot – Dấu ấn trong lòng người Việt » , sur Peugeot Giải Phóng, (consulté le )
- (en-US) Tracy Do, « Ho Chi Minh Museum in Ho Chi Minh City », sur Scooter Saigon Tour, (consulté le )
- (vi) Nguyễn Anh, « Chi tiết xe Peogeot 404 của Việt kiều Pháp tặng Bác Hồ » , sur trithuccuocsong.vn, (consulté le )
- (en) « A glance at President Ho Chi Minh’s official cars », sur hanoitimes.vn (consulté le )
- Ngọc Thành, « L’endroit où le Président Ho Chi Minh passa ses derniers moments »,
- Andrianalizah Tolotra, « La Peugeot 404 du Colonel Ratsimandrava exposée au Musée de la Gendarmerie », sur www.studiosifaka.org (consulté le )
- Yalta Production, « Peugeot 404 transparente de l'Ecume des jours LimoVian » , sur www.guide-automobiles-anciennes.com, (consulté le )
- Benoît Fauconnier, « A la découverte de la Peugeot LimoVian, star à quatre roues de L’Ecume des jours » , sur quatrecylindres.com, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dominique Pagneux, La 404 de mon père, éditions E.T.A.I., 2000. (ISBN 2-7268-8499-7)
- Renaud Siry, Peugeot 404 de mon enfance, éditions E.T.A.I., 2016. (ISBN 979-10-283-0129-3)
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site Internet du Club 404.
- Site du Recensement du Club 404.
- Le site de toutes les Peugeot.
- Un essai d'époque de la Peugeot 404.
- « La Peugeot 404 dernière née de l'industrie automobile française » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
- Vidéo sur un cours de nettoyage de voiture, en 1966, de la télévision suisse alémanique : Peugeot 404.