Philippe Henriot
Philippe Henriot | |
Philippe Henriot en 1934. | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État à l'Information et à la Propagande du régime de Vichy | |
– (5 mois et 22 jours) |
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Chef de l'État | Philippe Pétain |
Gouvernement | Laval VI |
Député de la Gironde | |
– (10 ans et 23 jours) |
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Groupe politique | Fédération républicaine |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Reims (Marne, France) |
Date de décès | (à 55 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Nature du décès | Tué par la Résistance |
Parti politique | FNC UPR de la Gironde PNP PNRS FR |
Profession | Professeur de lettres Viticulteur |
Religion | Catholicisme |
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Philippe Henriot, né à Reims le et mort le à Paris, abattu selon un plan concerté par la Résistance sous l'Occupation, est un homme politique français. Engagé à l'extrême droite et député dans l'entre-deux-guerres, il devient, pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, l'une des figures de la collaboration avec les nazis.
En tant qu'orateur sur Radio-Paris, Philippe Henriot est l'un des propagandistes les plus connus du collaborationnisme en France ; il rejoint en 1943, les rangs de la Milice française. En , dans les derniers mois de l'Occupation, il devient secrétaire d'État à l'Information et à la Propagande du gouvernement Laval ; sa nomination est l'un des signes de la radicalisation du régime de Vichy finissant.
Il est tué par un commando du comité d’action militaire de la Résistance[1],[2],[3],[4],[5]. En représailles, la Milice se livre à des exactions meurtrières dans tout le pays occupé.
Biographie
Naissance et origines
Sa famille originaire de Lorraine, s'installe en Champagne en 1640 et prospère à Reims dans le négoce du drap et des vins[6]. Progressivement, elle se constitue un vignoble avec Nicolas Henriot (1769-1805) et son épouse, Apolline Godinot (1775-1859) qui fonde en 1808 le Champagne Henriot[6]. Sa famille est de religion catholique et politiquement de droite[7], antimaçonnique et antisémite[8].
Né à Reims le , Philippe a pour père Georges Henriot (1857-1930), officier d'infanterie[9],[8], condisciple de Philippe Pétain[9] sur les bancs de Saint-Cyr.
Études et débuts politiques
Après ses études à l'Institut catholique de Paris[9], il est nommé professeur de lettres dans l'enseignement privé, au collège catholique Charrier à Sainte-Foy-la-Grande, à la rentrée de 1909[9], aux confins de la Gironde et de la Dordogne. Il épouse en 1914 la sœur d'un de ses élèves, Héliot, et assure, parallèlement à ses activités d'enseignement, la gestion du domaine viticole de son beau-père, le domaine de Château-Picon à Eynesse. En raison d'une affection pulmonaire, il n'est pas mobilisé lors de la Première Guerre mondiale.
Le , Philippe Henriot devient directeur du journal L'Action catholique à Bordeaux et adhère à la Fédération nationale catholique (FNC), présidée par le général de Castelnau[9]. À partir de [9], il cesse d'enseigner pour se consacrer à la politique. Il révèle ses talents d'orateur en remplaçant au pied levé l'abbé Bergey, curé de Saint-Émilion et député conservateur de la Gironde, fondateur de l'Union populaire républicaine de la Gironde (UPR)[9].
De 1925 à 1932, il participe avec le général de Castelnau et l'abbé Bergey à des conférences données dans toute la France par la Fédération nationale catholique[8] et publie des articles dans La Liberté du Sud-Ouest, dont il est un temps le directeur. Il est proche des Croix-de-Feu et des Jeunesses patriotes[8]. En 1928, il se présente aux élections législatives à Libourne[9],[8] ; mis en ballottage, il se désiste au second tour en faveur du colonel Yves Picot, président des « Gueules cassées »[9].
Député de 1932 à 1940
En 1932, il succède à l'abbé Bergey comme député de la 4e circonscription de Bordeaux[9],[8]. Il devient ainsi le seul député de droite représentant de la Gironde à la Chambre des députés avec un député de centre-droit, Georges Mandel. Comme député, Henriot est antiparlementaire ; par exemple, en , lors d'un dîner des « Affinités françaises », il vitupère le Parlement, les députés, les électeurs et les modérés[10].
Le , lors de l'affaire Stavisky, il s'oppose au président du Conseil, Camille Chautemps, et participe à la chute de son gouvernement[9],[11]. En , il fait partie, avec Adrien Marquet, Georges Scapini, Xavier Vallat et le colonel de Lattre de Tassigny, d'un groupe qui complote contre la République[12]. Il écrit un pamphlet, Le (Flammarion, 1934). Il adhère en 1935 au comité directeur de l'Union antimaçonnique de France, fondée par son collègue le docteur Georges Cousin[13].
En décembre 1935, il est vice-président du Parti national populaire, avatar des Jeunesses patriotes, qui devient, en juin 1936, le Parti national et social (PRNS) et a pour président Pierre Taittinger[9]. Élu vice-président de la Fédération républicaine, un parti conservateur qui se droitise dans les années 1930, il coordonne au plan national les Jeunesses de la Fédération (JFR), créées en 1935.
Réélu le [8],[9], il est député jusqu'en 1940.
Face à la montée de l'hitlérisme 1938-1940
Inscrit à la Fédération républicaine, il est anticommuniste, antisémite, antimaçon et antiparlementaire. Durant l'entre-deux-guerres, comme sa famille, il est anti-allemand. Mais, avec l'arrivée de Hitler au pouvoir, il devient partisan de l'entente avec l'Allemagne et défend vigoureusement, en 1938, le règlement de l'affaire des Sudètes par la négociation et approuve les accords de Munich[9].
En 1939, il est pacifiste comme Pierre Laval et se montre favorable à un accord franco-allemand sur le modèle du Pacte germano-soviétique[9],[8]. Cependant, dès que les hostilités commencent, il se meut en propagandiste des armes de la France, et multiplie à ce sujet les articles de presse et les déclarations radiodiffusées[9].
En , il est partisan de l'armistice et se rallie à Philippe Pétain, vote les pleins pouvoirs le et soutient la politique de la Révolution nationale[9] dans des organes comme Gringoire et Je suis partout.
Par anticommunisme, il devient très pro-hitlérien à partir du , quand l'Allemagne envahit l'URSS[8],[14].
Collaboration
Henriot est très actif dans la collaboration, participe à la rédaction du manifeste du Service d'ordre légionnaire (SOL) au début de 1942[15] et s'engage dans la Milice en mars 1943.
Son timbre de voix caractéristique (il est surnommé l'« homme à la voix d'or »[16]) est rapidement mis à profit par le régime de Vichy. Ainsi, le samedi , Philippe Henriot prononce sa première allocution à la « Radio Nationale », puis y parle chaque dimanche jusqu'au , date à laquelle, à la demande de Laval, il prend la parole deux fois par jour comme éditorialiste dans le Radio-Journal de France à l'antenne de Radio-Paris[17],[18],[19] pour défendre la collaboration, attaquer la Résistance[20], la France libre et les Français libres du général de Gaulle : « […] Sa voix chaude aux accents pathétiques retient l'attention de l'auditeur, qu'il partage ou non les arguments qu'il véhicule, habilement axés sur le thème de la France champ de bataille de l'Europe malgré elle, par la faute des Anglo-Saxons, des Juifs et des gaullistes, au grand bénéfice des Rouges[21] ». Ses émissions sont suivies par un immense public[20]. Orateur virulent, il participe à une guerre des ondes qui se déroule entre les radios de la France libre (Radio Londres) et les radios de la France occupée (Radio-Paris)[9]. Il se livre à des joutes verbales à distance contre Pierre Dac — qui le brocarde régulièrement en retour — et Maurice Schumann. Sa forte présence sur les ondes lui vaut d'être surnommé le « Goebbels français »[22].
L'invasion de la zone libre, en novembre 1942, ne l'empêche pas de continuer sa propagande.
Sous la pression de Hitler, relayée par Otto Abetz et Carl Oberg[23], et malgré l'avis contraire de Pétain[24], il devient, le , secrétaire d'État à l'Information et à la Propagande du gouvernement de Vichy[25],[26],[27], peu de temps après que Joseph Darnand a été nommé secrétaire-général au maintien de l’ordre, ce qui marque une étape dans l'arrivée au gouvernement des collaborationnistes[28] de la Milice à de très nombreux postes[29] et dans la dérive fasciste du régime[23],[30],[31]. Laval est seul à signer le décret de nomination de Henriot, car Pétain a refusé de le faire, alors qu'il l'a fait pour Darnand « parce que c'est un soldat »[32] et parce qu'il lui inspire confiance[33]. Cependant Pétain apprécie le talent oratoire et l'action de propagande de Henriot[34].
Il se rend en Haute-Savoie, fin , pour enregistrer ses chroniques après la fin des combats contre le maquis des Glières[35]. Du 5 au , il effectue une dernière visite en Allemagne, d'où ses éditoriaux radiophoniques sont diffusés ; il y prononce un discours devant des travailleurs français requis au STO et rencontre Ribbentrop et Goebbels[22].
Il a reçu la Francisque[36].
Le , Philippe Henriot, sur Radio-Paris, s'en prend à son adversaire privilégié Pierre Dac, en mentionnant les origines juives de ce dernier. Il s'écrie notamment : « Qu'est-ce qu'Isaac, fils de Salomon, peut bien connaître de la France ? […] La France, qu'est-ce que cela peut bien signifier pour lui ? » L'humoriste lui répond le lendemain sur Radio Londres par un éditorial qu'il baptise « Bagatelle sur un tombeau »[37] : Dac précise ce que signifie pour lui la France et termine en indiquant que son frère Marcel, tombé au front lors de la Première Guerre mondiale, a bien sur sa tombe l'inscription « Mort pour la France », tandis que celle d'Henriot portera la mention « Mort pour Hitler, fusillé par les Français »[37],[38].
La réponse de Dac s'avère prémonitoire, car Henriot sera abattu par la Résistance 48 jours plus tard. Le , Henriot avait fait interdire les représentations de la pièce de Racine Andromaque, déclarant au micro de Radio-Paris que « les poses plastiques prises par messieurs Jean Marais et Alain Cuny dans Andromaque nuisent plus à la France que les bombes anglaises. »
Mort
En effet, la Résistance, jugeant l'effet de ses éditoriaux dévastateur sur l'opinion publique[39], donne l'ordre au COMAC d'enlever ou à défaut d'exécuter l'orateur[2],[39],[40] collaborationniste[41]. Charles Gonard, dit Morlot, futur compagnon de la Libération, est chargé de la mission[40],[42]. Le [1],[43] à 5 h 30, muni de faux papiers de milicien, il s'introduit dans le ministère de l'Information, au 10 rue de Solférino, accompagné d'un groupe d'une quinzaine de résistants[40]. Il convainc Philippe Henriot de lui ouvrir la porte de sa chambre[40]. Face aux hommes armés qui se présentent, Henriot tente de se défendre[40]. Il est alors abattu[40] à côté de sa femme qui hurle[40] mais est épargnée[40]. L'un de ses fils, membre du NSKK (formation militarisée rassemblant les chauffeurs nazis), était reparti la veille pour le front en Italie[40].
L'exécution de Henriot avait été initialement prévue dans les locaux du laboratoire d'entomologie du Muséum national d'histoire naturelle de Paris ; ce n'est qu'au dernier moment que le COMAC décida de transférer l'action au ministère de l'Information[44].
Après sa mort, se servant de son nom pour sa propagande, la Propaganda-Abteilung Frankreich couvre les murs d'affiches, avec sa photo, proclamant : « Il disait la vérité. Ils l'ont tué. »[21],[45]. L'assassinat de Georges Mandel de seize balles de pistolet-mitrailleur dans le dos par Mansuy, membre de la Milice, est présentée comme une mesure de représailles[46],[47],[48],[49] ; d'autres exactions meurtrières ont lieu dans toute la France, notamment à Rillieux-la-Pape, près de Lyon, où le milicien Paul Touvier fait fusiller sept Juifs pour venger la mort de Henriot[50] ; à Mâcon, où le chef de la milice, Joannès Clavier, fait assassiner sept personnes suspectes de dissidence[51] ; et à Rennes, où trois personnalités hostiles au gouvernement de Vichy sont abattues.
Malgré le peu de réaction de Pétain à l'annonce de son décès[52],[53] (il adressa toutefois à sa veuve un message de condoléances[54] et assista, en civil, à un service funèbre à Vichy[55]), Henriot eut droit, le , à des obsèques nationales, organisées par l'État français vichyste, en présence des autorités allemandes[56], de Laval et de membres du gouvernement et d'une cérémonie à la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du cardinal Suhard[56],[57].
Sa tombe se trouve dans le cimetière du hameau d'Appelles, en Gironde[58].
Entomologie
Henriot s'intéressait aux lépidoptères, dont il constitua une collection.
Il prospectait principalement le département de la Gironde et, entre 1922 et 1944, il publia une vingtaine de travaux dans la revue L'Amateur de papillons, dont il devint membre du comité de lecture en 1938. Il décrivit en 1923 une variété nouvelle de Colostygia[59]. Les collections de Philippe Henriot et de son frère Robert sont conservées au musée de Karlsruhe, en Allemagne.
Famille
Il eut trois enfants, deux garçons et une fille[60]. Un fils, Jacques Henriot, est mort en juin 1940 durant la bataille de France. Un autre était parti en juin 1944 combattre avec les Allemands.
Son petit-fils, qui s'appelle également Jacques Henriot (né le 25 décembre 1940), a été, de 1988 à 2011, secrétaire départemental de la fédération du Front national des Pyrénées-Atlantiques[61].
Publications
- Les Méfaits de la Franc-maçonnerie (conférence à la salle Wagram), Ligue nationale anti-maçonnique, Paris 1934, 32 p.
- Le , Flammarion, 1934, 247 p.
- Comment mourut la paix — Le procès des responsables, Éditions de France, 1941, 53 p.
- Philippe Henriot vous parle au radio-journal de France, parution hebdomadaire, 1944.
- Et s'ils débarquaient ? (allocutions radiophoniques de janvier à ), préface d'Émile Vuillermoz, Éditions du Centre d'études de l'agence Inter-France, 1944, 304 p.
- Ici, Radio-France, ouvrage regroupant ses chroniques radiophoniques publié dans les années 1940.
- Poèmes
- La Clairière aux sources, Paris, éd. du Soleil Noir, 1946
- Romans
- La Prison du silence, Paris, Beauchesne, 1920
- La Tunique de Nessus, Paris, Beauchesne, 1922
Notes et références
- Jean-Pierre Azéma et Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-1944, Paris, Éditions Perrin, coll. « Tempus », (1re éd. 1997), 374 p. (ISBN 978-2-262-02229-7), p.298, les auteurs écrivent « exécutait ».
- Jean-Paul Cointet, Pierre Laval, Paris, Fayard, , 586 p. (ISBN 978-2-213-02841-5), p. 478, l'auteur écrit « assassiné ».
- Ferro 1987, p. 565, 571, 641, l'auteur utilise indifféremment « liquidé », « exécution/exécuté », « assassinat/assassiné ».
- Kupferman 2006, p. 517, 518-519, l'auteur utilise indifféremment « abattu », « assassiné », « exécution/exécuté », « tué », « mort ».
- Brissaud 1965, p. 417.
- Bertrand Goujon, « Entre France et Allemagne, les grands négociants en vins de Champagne : approches transfrontalières d'une élite patronale au cours du long XIXe siècle », sur halshs.archives-ouvertes.fr, Archive ouverte HAL, (consulté le ).
- Kupferman 2006, p. 379.
- Pierre Giolitto, Histoire de la Milice, Paris, Perrin, 1997, p. 304-305.
- Brissaud 1965, p. 240-244.
- « Aux « Affinités françaises », Journal des débats, no 341, 9 décembre 1933, p. 2. Sur ces dîners, où se rencontrent les personnalités du camp « national », voir la notice consacrée à son fondateur, Louis de Fraguier.
- Kupferman 2006, p. 129.
- Ferro 1987, p. 119.
- « l'Union antimaçonnique de France », Journal des débats, no 61, 3 mars 1935, p. 3.
- Azéma et Wieviorka 2004, p. 86.
- Ferro 1987, p. 408.
- Brissaud 1965, p. 423.
- Éditorial prononcé par Philippe Henriot le 9 avril 1944 à 12 h 40 sur Radio-Paris, sur youtube.com.
- Philippe Henriot s'adresse aux Résistants en mai 1944 sur Radio-Paris, sur youtube.com.
- Dernier éditorial de Philippe Henriot prononcé le 27 juin 1944 sur Radio-Paris, sur Dailymotion.com.
- Kupferman 2006, p. 509.
- Jean-Paul Grémy, L'impact des éditoriaux de Philippe Henriot, cahier no 4 (2 juin 1944) : Les Sondages clandestins de la Résistance en France occupée au début de l'année 1944, (lire en ligne), p.7. L'auteur cite l'historien Pascal Ory.
- Grémy 2012, p. 16-17.
- Kupferman 2006, p. 503.
- Ferro 1987, p. 516-517 et 518.
- Ferro 1987, p. 523.
- Azéma et Wieviorka 2004, p. 110 et 143.
- Lottman 1984, p. 481.
- Lottman 1984, p. 485.
- Kupferman 2006, p. 508-509.
- Ferro 1987, p. 545.
- Azéma et Wieviorka 2004, p. 112.
- Grémy 2012, p. 12-13.
- Ferro 1987, p. 534.
- Lottman 1984, p. 496 et 500.
- Grémy 2012, p. 23-29.
- Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », (ISBN 2-913044-47-6), p. 95.
- « Bagatelle sur un tombeau », sur judaisme.sdv.fr.
- [vidéo] « L'humoriste juif Pierre Dac cloue le bec au propagandiste de Vichy Philippe Henriot », sur youtube.com.
- Azéma et Wieviorka 2004, p. 111.
- Brissaud 1965, p. 417-421.
- Azéma et Wieviorka 2004, p. 184 et 285-286.
- Benoit Hopquin, « Le résistant Charles Gonard est mort », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- Ferro 1987, p. 565.
- G. Chr. Luquet, Alexanor – Revue française de lépidoptérologie, cinquantième anniversaire, Alexanor, 2009, 24 (1), p. 44-45.
- Kupferman 2006, p. 526.
- Éric Conan et Henry Rousso, Vichy, un passé qui ne passe pas, Paris, Gallimard, coll. « Folio histoire », (1re éd. 1994), 513 p. (ISBN 2-07-032900-3 et 978-2070329007), p.218-219, note 1.
- Kupferman 2006, p. 519
- Ferro 1987, p. 571, 574.
- Lottman 1984, p. 445.
- Conan et Rousso 1996, p. 174, 181, 201, 210, 225 et 229.
- LIGUE DES DROITS DE L'HOMME – SECTION DE MACON, « 28 JUIN 1944 : LA MILICE ASSASSINE JEAN BOUVET ET 6 AUTRES MÂCONNAIS », sur LIGUE DES DROITS DE L'HOMME, (consulté le )
- Lottman 1984, p. 506 note 48, p. 705.
- Ferro 1987, p. 574 : « [...] Le maréchal refusa de parler à la radio et dit à Xavier Vallat [qui remplace Henriot à la radio de Vichy] [qu]'il n'avait pas approuvé sa nomination comme ministre. »
- Lottman 1984, p. 506.
- Lottman 1984, p. 508.
- Kupferman 2006, p. 517
- Les funérailles nationales de Philippe Henriot, reportage des actualités de l'époque, disponible sur le site de l'Ina.
- « Tombes et sépultures dans les cimetières et autres lieux – HENRIOT Philippe », sur tombes-sepultures.com (consulté le ).
- Philippe Henriot, « Description de deux aberrations inédites », L'Amateur de papillons, 1 (15) : 244, septembre 1923.
- Christian Delporte, Henriot, p. 332.
- Jean-Marc Faure, « Il prend l'histoire en plein front », sur larepubliquedespyrenees.fr, La République des Pyrénées, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Marc Berlière et François Le Goarant de Tromelin, Liaisons dangereuses : miliciens, truands, résistants. Paris, 1944, Paris, Perrin, , 378 p. (ISBN 978-2-262-03567-9, présentation en ligne).
- Pierre Brana, Joëlle Dusseau, Philippe Henriot : la voix de la Collaboration, Paris, Perrin, 2017, 402 p. (ISBN 978-2-262-06480-8).
- André Brissaud (préf. Robert Aron), La Dernière année de Vichy (1943-1944), Paris, Librairie académique Perrin, , 587 p.
- (en) Kay Chadwick, « Across the waves : Philippe Henriot's radio war with the Free French at the BBC », French Historical Studies, vol. 34, no 2, , p. 327-355 (DOI 10.1215/00161071-1157358).
- Jacques Delperrié de Bayac, Histoire de la Milice, 1918-1945, Paris, Fayard, 1969, 684 p. ; rééd. 1994, Fayard, 698 p. (ISBN 978-2-213-59288-6) et Le Livre de poche, 698 p. (ISBN 978-2-253-01870-4).
- Christian Delporte, Philippe Henriot : La résistible ascension d'un provocateur, Paris, Flammarion, , 378 p. (ISBN 978-2-08-136181-2, présentation en ligne).
- Marc Ferro, Pétain, Paris, Fayard, (réimpr. 2008), 789 p. (ISBN 978-2-213-01833-1).
- Pierre Giolitto, Histoire de la Milice, Paris, Perrin, 1997, 597 p. ; réédition 2002 (ISBN 978-2-262-01863-4).
- Fred Kupferman (préf. Henry Rousso), Laval, Paris, Tallandier, , 2e éd. (1re éd. Balland, 1987), 654 p. (ISBN 978-2-84734-254-3).
- Herbert R. Lottman (trad. Béatrice Vierne), Pétain, Paris, Éditions du Seuil, , 727 p. (ISBN 978-2-02-006763-8).
- Pascal Ory, Les Collaborateurs, 1940-1945, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points. Histoire » (no 43), (1re éd. 1977), VI-331 p. (ISBN 2-02-005427-2, présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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- Naissance à Reims
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