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Philippe de Hochberg

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Philippe de Hochberg
Fonction
Grand chambellan de France
Titres de noblesse
Comte
Marquis
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Père
Conjoint
Marie de Savoie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Blason
Sceau

Philippe de Hochberg ou Philippe de Bade-Sausenberg, né à Neuchâtel en 1453 et mort à Montpellier le 9 septembre 1503, fut comte de Neuchâtel (1487), maréchal de Bourgogne (1477) puis gouverneur et grand sénéchal de Provence (1488).

Biographie

Philippe de Bade-Sausenberg dit de Hochberg, appartient à la maison de Bade-Sausenberg, lignée cadette des Bade-Hachberg. Il est le fils de Rodolphe IV de Bade-Sausenberg (1430-1487) et de Marguerite de Vienne et filleul de Philippe le Bon, il abandonna pourtant le service de Charles le Téméraire en 1474, préférant ne pas avoir à combattre les cantons confédérés. Il rallia ainsi la cause de Louis XI de France, lequel lui transféra tous les biens que tenait en Bourgogne Jean de Chalon, prince d'Orange dont le château de Joux[1] ; il lui confirma en outre la faveur d'épouser sa nièce, Marie de Savoie[2], fille du duc le bienheureux Amédée IX et petite-fille de Charles VII. Philippe devint seigneur de Neuchâtel en 1487, ayant prêté serment devant les bourgeois de la ville de maintenir les droits urbains.

En 1491, Philippe de Hochberg est nommé grand chambellan de France et gouverneur de Provence[3]

Le 1er mai 1493, en remplaçant François de Luxembourg et Aymar de Poitiers, le roi Charles VIII le nomma sénéchal de Provence, où il résida désormais[4]. En 1500, il a reçu de Louis XII la Lettre de naturalité et est devenu français.[5]

Il n'eut qu'un enfant, Jeanne de Bade-Hochberg, qui hérita de la principauté de Neuchâtel. Par son mariage avec Louis Ier d'Orléans-Longueville, le titre passa aux princes de Longueville. Par contre les fiefs de Rothelin, Sausenberg et Badenweiler qui suivent une dévolution en ligne masculine, passent à son lointain cousin Christophe Ier de Bade

Constructions

On lui doit la construction de la galerie méridionale du château de Neuchâtel (qui porte à présent son nom) et d’un portail d'apparat.

Sources

  • Samuel de Chambrier: Description topographique et économique de la mairie de Neuchâtel, Neuchâtel 1840, p. 183-184 lire en ligne
  • Philippe Henry, « Hochberg, Philippe de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  • Eddy Bauer, Négociations et campagnes de Rodolphe de Hochberg, Université de Neuchâtel,
  • Jean-Pierre Jelmini, Neuchâtel 1011-2011; Mille ans - Mille questions - Mille et une réponses, Editions Attinger SA, Hauterive (NE), Suisse / Ville de Neuchâtel, 2010, p. 248. (ISBN 978-2-940418-17-6).
  • Jean-Marie Thiébaud, Michel Malfroy, Roland Lambalot, Joël Guiraud: Le Château de Joux, Pourchet, Pontarlier,1987.

Annexe

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Notes et références

  1. http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=IF1C11579
  2. Cf. Philippe de Commynes, Mémoires, vol. III, « 5 » ainsi que Jean Favier, Louis XI p.746, Fayard, Paris 2001
  3. Michel Egloff, Histoire du pays de Neuchâtel: De la préhistoire au Moyen Age, Editions Gilles Attinger, 1989, p. 309
  4. http://www.ag13.org/departement/histoire/chronologie.htm
  5. Gérard Pelot: Les derniers grands feux(?) d'une maison comtoise et bourguignonne: Guillaume de Vienne, Seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix, 1362-1437, 2012, Vol. IV, S. 1081