Rock à Toulouse
Le Rock Toulousain est composé de plusieurs groupes récents et anciens, dont certains qui ont disparu au fil du temps. Le Rock Toulousain est connu pour sa dimension régionale et méridionale.
Les années 1970
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Les formations historiques
[modifier | modifier le code]- Banlieue Grise (77-80) : Rock années 1970
- Backstage (79-81) : Rock Blues
- Blues Condition (66-85 puis 2007) : Rock, Blues.
- Bracos Band (77-79): Rock Blues
- Le Cœur (67-70) : Pop, Blues
- Decibel (75-80): Rock
- Evohe (76-81) : Jazz-Rock, Rock progressif
- Les Goldfingers (67-78) : Rock, Blues
- Guns Brand (69-71) : Rock, Pop
- Les Halos (68-71) : Rhythm and Blues
- Les Leaders (années 1960-70)
- Madrigal (années 1970)
- Nitro : Rock hendrixien
- Pathus Cremat (années 1970)
- Paul Personne (76 à nos jours) : Blues, Rock
- Potemkine (71-80) : Jazz-Rock, Rock progressif
- Psande (73-74) : Pop Progressif
- Psycho Song (années 1960) : Blues
- Psychedelic and Co (années 1970) : Blues
- Quartz (76-84) : Hard FM
- Rahan (68-72) : Pop Progressif
- Ray Merengue (68-années 70) : Jazz-Rock, Blues
- Source (70-71) : Pop Français
- Taxi Way (77-82) : Southern Rock
- Les Warms (69-71) : Pop, Blues
- Birdus (74) : Rock, Pop-Blues
- Weekend Millionnaire : Variété, Musique Californienne
Les années 1980
[modifier | modifier le code]Succédant aux années 1970 chargées de mouvements divers et ayant vu naître et mourir, comme un feu de paille, le mouvement punk anglo-saxon, les années 1980 à Toulouse ont été, comme dans tout le pays, extrêmement riches.
Dans ce nouveau paysage, on trouve encore les seniors Banlieue Grise et Taxi-Way. Avec l'aide de Gaspa, une association pleine d'espoir, ces derniers mettent sur pied au printemps 1980 un festival à la grande salle de la piscine avec en groupe vedette Little Bob et Diesel. Pendant deux soirées, une dizaine de groupes rock et hard se succèdent devant 7000 spectateurs et sans la moindre intervention des forces de l'ordre. Aucun incident n'est à déplorer[1] et ce festival marque la fin du fameux trou noir de la programmation des concerts.
Les jeunes branleurs
[modifier | modifier le code]Assez rapidement, l'influence directe du punk s'est estompée pour faire place, dès 1981, à une scène très diversifiée ayant ses racines du rock des années 1950 aux origines de la new-wave[réf. nécessaire]
Les exceptions
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Acteurs des années 1980
[modifier | modifier le code]- Ablettes (Les) (79-87) : Rock Français
- Art Mengo (82-...) : Reggae, puis chanson
- Dougherty (Gill) (78-93) : Rock, Power Pop
- Fils de Joie (Les) (78-86) : Rock, New Wave
- Hobos (89-92) : Rock
- Jomo, Jazbuhl, Jean Marc Leclercq (78-...) : Rock
- Paul Personne (80-…) : Rock Blues
- Shannon (Mike) (62-...) : Post Yéyé, Variété
- Shifters (The) (The) (85-88) : Rock, Noisy Pop
- Surrenders (84-94) : Pop psychedélique, Rock
- Zebda (85-...) : Rock, Ska alternatif
Les années 1990
[modifier | modifier le code]Les années 1990 voient l'épuisement brutal de la scène issue des années 1980. Cette fois encore, une nouvelle génération de musiciens fait son apparition. Si la scène rock garage connaît un nouvel élan, un mouvement rock, metal (Sidilarsen, Psykup...) et punk (Punish Yourself) se développe.
- Aznia Bout Bout Yaparem power trio punk rock féminin (discographie CD 4 titres "Power") (1994 - 2006)
- Shoo Chain Brothers (1991 à 1999) : Garage Punk Big Band
- Bubblies : indie pop rock (1991 à nos jours)
- Dadoo : Rap
- Deluxe (1995-1997) : pop-rock acidulée aux accents noisy
- Diabologum (1992 à ?) : noisy-rock post
- Fabulous Trobadors : Rap occitan
- Fly and the Tox (1987 à 1998) : World-Funky-Blues-rock
- Fun House (1990-1995) : Noisy rock
- Hobos (1989 à 1992) : Rock
- Improove (95-96) Rap
- Jerry Spider Gang (1997 à ?) : Rock'n'roll high energy
- Jet plane Babe aka Froggies 758 (90 92) pop post punk
- Chatterbox (1990 à 1996) : Rock'n'roll, garage
- KDD : Rap
- Lucky Jungle Kids : Rock Garage
- No Pasaran (1991 à 1998) : New Power Pop
- Le Prehistoric Pop (1989 à 1992) : Pop rock
- Punish Yourself (1994 à nos jours) : Cyberpunk, Metal industriel
- Reeds (1994 à 2015) : rock, pop, électro
- Rosemary's Babies (1992 à 1995) : Rock
- Sidilarsen (1997 à nos jours) : Fusion Metal, Techno, Ragga
- Sofia : Pop-rock
- S.P.U.D. (1996-1998) fusion metal hiphop
- Space Beatnicks (1997 à 1998) : Rock Garage
- Spook & The Guay (1994 à 2005) : Ska
- Sweet Apple Pie : Pop sublime
- Too Mad Boys (1992/1994) : Chanson anarcho-groove et rock
- Victor Industrie (1998 à 2001) : Chanson Française à Prétexte
- Zezette Épouse X (1990-2000) : Disco House / Funk / Rock
Les années 2000
[modifier | modifier le code]Une nouvelle scène rock toulousaine est en train d'émerger[réf. nécessaire], principalement en anglais, autour de groupes tels que The Dodoz... D'autres (bien moins nombreux) portent une attention particulière à travailler des textes en français.
Le punk rock est aussi présent, comme élément moteur d'une scène alternative.
- Bubblies : indie pop rock (1991 à nos jours)
- Dodoz (The) 2006 à nos jours : Rock énervé
- Indian Ghost (1993 à nos jours) : Rock
- Samsara (2004 à nos jours) : Rock, Post-rock
- The Rusty Bells (2008 à nos jours) : Rock Psychédélique
Publications
[modifier | modifier le code]- Nineteen (années 1980) : trimestriel rock à diffusion nationale[2]
- Dig It! (années 1990 à aujourd'hui) : fanzine rock'n'roll, garage, punk
- Rock Press (années 1980) : mensuel rock
- Invitation : mensuel musical gratuit (six numéros parus au début des années 1980)
- Blank Generation (aujourd'hui) : fanzine rock gonzo (mensuel) sur le rock en général et la scène toulousaine en particulier
- Mix : mensuel gratuit d'information musicale (de 1993 à 1999)
- Pop-Corn (2004-2011), mensuel musical indépendant gratuit
- Flashebdo, 1976 à aujourd'hui (mensuel gratuit)
- Frou frou, 1984 : fanzine les dessous du rock
Salles de Concert
[modifier | modifier le code]- Palais des Sports (Halle aux grains) années 1960-70
- Le Lido - cabaret dancing (Fin années 1960 - 1970)
- Pop 88 (années 1970)
- L'An 2000 - discothèque (années 1970)
- Le Bikini (1981 à nos jours) : salle de concerts
- Le Pied (Années 1970 et 80) : à près de 50 km de la ville, après Lisle Jourdain
- Le Speakeasy (Quartier des Abattoirs devenu Musée d'Art Moderne) années 1980
- Le Boulevard du Rock
- Le Phare à Tournefeuille
- le café soluble (années 1980) rue st Michel
- La Dynamo, est la salle rock venue au secours du Petit London destinée à des petites formations acoustiques. Elle se positionne comme la salle de 300 personnes permettant aux découvertes de se faire connaitre.
- Le Metronum, la scène des musiques actuelles de la ville de Toulouse. Ouverte en .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le prix de l'entrée était pourtant de 15 francs, et en d'autres temps, aurait pu justifier une émeute.
- Site comprenant des reproductions de pages du magazine Nineteen
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Véronique Gualco, Etude de groupes de rock à Toulouse, , 114 p.
- « Toulouse, la "Ville rock" : de Ticky Holgado aux Cats on Trees », sur L'Actu.fr,
- Christian Authier, « Quand Toulouse était une machine à tubes », L'Opinion indépendante, (lire en ligne)
- Toulouse, les années tubes, Atlantica, 256 p.