Saint-Joire
Saint-Joire | |
L'église Saint-Georges. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Laurent Aubry 2020-2026 |
Code postal | 55130 |
Code commune | 55459 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Georgiens[1] |
Population municipale |
235 hab. (2021 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 52″ nord, 5° 25′ 02″ est |
Altitude | 263 m Min. 257 m Max. 385 m |
Superficie | 18,32 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Saint-Joire est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ornain, le canal de la Marne au Rhin, l'Ormancon, divers bras de l'Ornain, le ruisseau de Val de Scru, l'Ornain et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].
L'Ornain, d'une longueur de 116 km, prend sa source dans la commune de Grand et se jette dans la Saulx à Étrepy, après avoir traversé 36 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ornain sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 4,42 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 45,4 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 48,1 m3/s, atteint le même jour[4].
Le canal de la Marne au Rhin, long de 293 km et 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[5].
L'Ormancon, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune de Mandres-en-Barrois et se jette dans divers bras de l'Ornain à Tréveray, après avoir traversé quatre communes[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 029 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois à 16 km à vol d'oiseau[9], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 3],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Joire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,9 %), forêts (36,7 %), prairies (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Saint-Joire tire son nom de saint Georges, patron de la paroisse.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le territoire de Saint-Joire est occupé dès le Néolithique.
Situé à proximité de Nasium ville gallo-romaine d'importance (10 à 15 000 habitants au IIe siècle.) figurant sur la table de Peutinger, on note le passage sur la commune de la voie romaine de Nasium au sanctuaire de Grand (dans les Vosges).
En 1586 Saint-Joire dépend de la prévôté d'Andelot.
En 1636, par deux fois, le village est dévasté :
- Une première fois le par une partie de cavalerie lorraine aux ordres de M. d'Hagecourt, capitaine des gardes du duc Charles IV. Les cavaliers lorrains (ou crouastes) considérant le village comme pays ennemi au subject qu'il est de France et du bailliage de Chaumont.
- Une deuxième fois à la veille de Noël de la même année, une troupe suédoise (alliée de la France) vint occuper le village durant quarante jours.
Au total, 53 maisons sont entièrement détruites ainsi qu'une partie de l'église et de la maison seigneuriale ; le haut fourneau, la halle et la forge sont entièrement ruinés. Il ne reste plus que 40 habitants qui n'ont plus ni bétails, ni chevaux, ni grains comme l'atteste Domp Pierre Froussote religieux et gruyer de l'abbaye des Vaux en Ornois.
En 1790, lors de la formation des départements, Saint-Joire qui faisait partie de la Champagne est rattaché au département de la Meuse et donc à la Lorraine.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 235 habitants[Note 4], en évolution de +1,73 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Georges, origine XVIe siècle, reconstruite au XIXe siècle.
- Abbaye des Vaux en Ornois dont ne subsiste plus que le souvenir.
- Presbytère dû à l'architecte Joseph-Théodore Oudet (1828)[24].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:00 TU à partir des 290 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/12/1999 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Saint-Joire » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Fiche communale de Saint-Joire », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Ornain »
- « Station hydrométrique H5112310 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
- Sandre, « l'Ormancon »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Joire et Cirfontaines-en-Ornois », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Joire ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no IA00036202, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.