Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Sainte-Maure-de-Touraine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte-Maure-de-Touraine
Sainte-Maure-de-Touraine
Hôtel de ville.
Blason de Sainte-Maure-de-Touraine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Val de Vienne
Maire
Mandat
Michel Champigny
2020-2026
Code postal 37800
Code commune 37226
Démographie
Gentilé Sainte-mauriens
Population
municipale
4 144 hab. (2021 en évolution de −4,76 % par rapport à 2015)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 06′ 47″ nord, 0° 37′ 19″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 122 m
Superficie 40,41 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Sainte-Maure-de-Touraine
(ville isolée)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maure-de-Touraine
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Maure-de-Touraine
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Maure-de-Touraine
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte topographique d'Indre-et-Loire
Sainte-Maure-de-Touraine
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Sainte-Maure-de-Touraine
Liens
Site web sainte-maure-de-touraine.fr

Sainte-Maure-de-Touraine (prononcé /sɛ̃t mɔʁ də tuʁɛn/) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.

Ses habitants sont appelés les Sainte-mauriens, Sainte-mauriennes. Sainte-Maure-de-Touraine est la deuxième commune la plus peuplée de l'arrondissement de Chinon après la ville de Chinon.

La commune est connue pour la fabrication d'un fromage de chèvre, le sainte-maure-de-touraine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Géographiquement situé au sud du département d'Indre-et-Loire, la commune est desservie par l'autoroute A10 par la sortie no 25 et la RD910 (déclassement de l'ancienne nationale 10). Elle est située à mi-chemin entre Châtellerault et Tours. Paris est à 275 km par l'autoroute A10.

Sainte-Maure-de-Touraine, commune ayant le statut de bureau centralisateur de son propre canton, est située dans l'arrondissement de Chinon, unité administrative appartenant au département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire[1],[2].

En matière de gestion administrative pour le quotidien et l'emploi de ses habitants, la ville tourangelle se trouve par ailleurs rattachée à son propre bassin de vie, mais également à la zone d'emploi de Tours, subdivisions qui concentrent respectivement 11 et 212 communes[Insee 1],[Insee 2].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Sainte-Maure-de-Touraine est délimitée, dans le sens des aiguilles d'une montre, au nord par la commune de Sainte-Catherine-de-Fierbois, distante, « à vol d'oiseau », de 5,6 km ; par Le Louroux et Bossée, villes respectivement distantes de 13,8 km et 8,4 en direction du nord-est ; par la commune de Sepmes, située à 6,4 km en direction de l'est ; par la ville de Draché, localisée à 6,4 km en direction du sud-est ; par la commune de Maillé, distante de 7,3 km en axe sud ; par la ville de Pouzay, située à 7,2 km, en direction du sud-ouest ; par Noyant-de-Touraine, distante de 4,4 km, en axe ouest ; et par la commune de Saint-Épain, localisée à 7,1 km en direction du nord-ouest[3].

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Sainte-Maure-de-Touraine se développe sur une superficie totale de 40,41 km2, son altitude s'échelonnant entre une valeur minimale de 58 m et une cote maximale de 122 m[4],[5].

Globalement, le territoire communal s'établit à la charnière de l'extrémité sud du Bassin parisien (partie méridionale de la Touraine) et des marges septentrionales du Poitou[6]. La plaine alluviale de la Vienne creuse un sillon de 3 km de large[6]. La région de Sainte-Maure est caractérisée par la présence d'un vaste plateau qui se développe dans les parties est et nord-est[6]. Au sud et sud-ouest, ce relief présente une sensible déclivité incisée par les vallées de la Manse et l'Esves[6]. En outre, le plateau saint-maurien repose sur un substratum de nature turono-sénoniennne et arrive aux contacts du bassin falunien de Manthelan (formé à l'Helvétien), situé au nord-est, et de la dépression sédimento-lacustre de Neuilly-le-Brignon, établie au niveau de ses marges sud-orientales[6].

La plus ancienne formation géologique du sous-sol saint-maurien pouvant être caractérisée est indexée au Jurassique[7]. Localement, cette assise lithostratigraphique affecte des points de concordance avec le socle armoricain[7]. Les sondages effectués sur des étages sédimentaires s'échelonnant du Briovérien au Silurien, essentiellement composés de schistes et de quartzophyllades, ont permis de révéler deux éléments significatifs : d'une part, dans la partie nord-ouest, la présence d'un massif géologique intrusif (discordant) issu de la batholite du Saumurois et se développant jusque dans le synclinorium d'Angers ; et d'autre part, dans la partie sud, l'existence de bassins permo-carbonifères, dont les caractéristiques sont proches de ceux observés à Ligueil et Ciran[7]. Ces bassins, qui impriment au sous-sol des zones de creux ultérieurement remplies par l'apport d'éléments d'érosion, résultent de l'orogénèse hercynienne[7]. Les plus anciennes strates sédimentaires, qui présentent de nombreuses failles ont été soumises à d'importants phénomènes d'érosion et de plissement[7]. Les couches sédimentaires les plus récentes manifestent, quant à elles, de sensibles déformations induites par l'anticlinal de Richelieu, le synclinal de Chinon / Descartes, l'anticlinal de Ligueil et la partie méridionale du synclinal d'Esvres[8].

Les zones affleurentes les plus anciennes, superposées à l'assise du Jurassique supérieur se sont formées au cours du Cénomanien (marqué « c1-2 »)[9]. Ces couches sédimentaires présentent des discordances et des transgressions (apparaissant sous forme de subsidences), lesquelles sont dues aux submersions survenues cours du Crétacé supérieur[9]. Cet étage stratigraphique est constitué, au niveau médian, de sables de Vierzon (« c1-2a ») apparaissent à l'extrémité sud-ouest de Sainte-Maure[9]. Ils sont composés de sables de type glauconieux et quartzeux[9]. La strate des sables de Vierzon, s'étendant en axe oblique, comporte de nombreux fossiles, notamment des restes d'Exogyra columba, d'Ostrea suborbiculata, de plusieurs espèces de Terebratella ainsi que d'Ectoprocta[9]. Le Crétacé saint-maurien observe également une strate supérieure de roches marnières à Ostreidæ (« c2 b »), composées de marnes à caractère glauconieux comportant des restes de foraminifères et de calcaires bioclastiques ; et des couches inférieures formées au Turonien (« c3 ») caractérisées par la présence de craie de couleur blanche à Inoceramia, de tuffeau blanc et jaunâtre et de roches sédimentaires détritiques[9],[10],[11],[12]. La strate formée au cours du Sénonien (« c4-6S »), composée de trois types de roches à dominante d'argiles de couleur blanche amalgamées à des silex et des Poriferæ à membrane siliceuses[12]. Au sein de cette strate, qui complète l'étage daté du Crétacé, des sables quartzeux ont été également mis en évidence[13].

Les affleurements attribués aux époques de l'Éocène et de l'Oligocène, à caractère détritique, sont représentés par 3 faciès : une argile plurichromatique associée à du silex et des fossiles spongiaires sénoniens remaniés (« eA »), un faciès essentiellement rencontré à l'extrémité sud-est de Sainte-Maure ; des conglomérats, dénommés « perrons », comportant également du silex lié à des éponges fossilisées datées du Sénonien (« eP »), roches disséminées sur la totalité du territoire communal, bien que possédant une plus forte densité au nord-est ; et enfin des dépôts constitués de calcaires et marnes lacustres meuliérisés (« e7b-g1 »), le tout probablement formé au Ludien supérieur / Stampien inférieur (mais de type Sannoisien certain) et se trouvant au cœur du synclinal de Descartes[14].

Les limons des plateaux (« LP ») sont disposés en arc de cercle dans les marges nord-ouest nord-est et sud-est du territoire communal[15]. Ces dépôts du Quaternaire, composés d'un agglomérat de sables, de graviers, d'éléments limoneux et d'argiles à faibles diamètres granulométriques, prennent appui sur une assise faite d'un cailloutis de 1 à 10 cm d'épaisseur[16].

Enfin, deux placages d'alluvions anciens, constitués de sables, de graviers et de galets (« Fu »), sont respectivement situés à l'ouest et au sud-ouest de Sainte-Maure et établis à plus de 40 m au-dessus de la Manse à son niveau d'étiage[17],[15].

Hydrographie et hydrologie

[modifier | modifier le code]
Photographie en noir et blanc d'un cours d'eau passant au-dessous d'un ouvrage d'art.
La Manse enjambée par le viaduc de Besnault, à Saint-Épain.
Photographie en couleurs d'un ruisseau longeant un lavoir.
Le du Courtineau (ici, à Saint-Épain).

Le territoire communal est irrigué par la Manse, un affluent de la Vienne dont le parcours évolue sur une longueur de 30,5 km[18]. La commune est également irriguée par le Courtineau, un de « classe 4 » qui délimite le territoire de Sainte-Maure avec celui de Saint-Épain[19]. Il se développe sur une longueur totale d'environ 10,7 km, prenant sa source à Louans, traverse la ville de Sainte-Catherine-de-Fierbois et vient se jeter dans la Manse, à la frontière extrême-ouest de Sainte-Maure[18],[19],[20]. Les mesures hydrologiques de ce ruisseau, cours d'eau, qui possède un coefficient de Pardé — ou « Pk », autrement dit le rapport du débit mensuel sur le module — estimé à 994 855,022, sont relevées au niveau de la station de Sainte-Maure, située en aval du pont du « chemin Souvres »[19].

Les données hydrologiques de la Manse, rivière dont le bassin versant se déploie sur une superficie de 186 km2, sont observées au niveau de la station de Crouzilles (lieu-dit de « la Couture »), établissement ouvert depuis le [21],[22]. Sur une période de 944 jours (période d'observation effectuée de 2015 à 2017), le régime de la Manse présente un régime variant entre une valeur minimale de 0,186 m3/s et une valeur maximale de 7,230 m3/s[22]. Pour la même période, le débit instantanné maximale de la rivière tourangelle est estimé à 18,70 m3/s, tandis que son régime journalier maximal est de l'ordre de 13,30 m3/s[22]. En , le niveau de ce cours d'eau a été jaugé à une hauteur maximale de 1,52 m[22].

Le réseau hydrographique de Sainte-Maure est complété par de petits cours d'eau, dont la « Manse de Mareille », également dénommée « ruisseau de Souvres » ; le ruisseau de la Jugeraie ; et enfin le rû du Puchemin[23]. Ces trois ruisseaux font partie du bassin de la Manse[23].

Quatre zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Manse de Sainte-Maure-de-Touraine à Saint-Epain », « la vallée de Courtineau », « l'étang de la Jugeraie » et « la vallée de la Manse de la Roche Ploquin au Gué Blandin »[24],[25].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[26]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[27].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Épain à 7 km à vol d'oiseau[28], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 745,6 mm[29],[30]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[31].

Voies de communication et de transport

[modifier | modifier le code]

Sainte-Maure est desservie par l'autoroute A10, une artère qui traverse son territoire en axe nord-sud[32]. Le territoire communal est en outre émaillé d'un réseau routier comprenant notamment un tronçon de la D 760, de la D 910 et de la D 59[32],[VST 1].

L'accès au transport ferroviaire est disponible à la gare de Sainte-Maure - Noyant, une halte localisée sur la commune de Noyant-de-Touraine et desservie par les lignes TER Centre Val-de-Loire et Poitou-Charentes. Ces lignes régionales assurent la liaison avec l'itinéraire Paris-Bordeaux[33],[VST 1].

Au , Sainte-Maure-de-Touraine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Maure-de-Touraine[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[Insee 4],[Insee 5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[Insee 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 6],[Insee 7].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (7,6 %), prairies (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]
Centre historique de Sainte-Maure, sur le plan cadastral napoléonien de 1827[35].
Sainte-Maure vers 1900 traversée par la route nationale 10.

Sainte-Maure-de-Touraine s'est constituée à l'intersection de deux grands axes : un axe nord-sud allant de Tours à Châtellerault et un axe est-ouest partant de Loches jusqu'à Chinon. Au Bas Moyen-Âge, l'espace urbain se développe autour du promontoire sur lequel se dressent son château et son église. Des îlots de surfaces bâties se forment ensuite sur les coteaux s'étendant entre le promontoire et la Manse, au sud. Les activités marchandes de Sainte-Maure allant en s'accroissant, un nouveau quartier (l'actuelle place du Champs de Foire) à plan carré et ayant pour point central le bâtiment des halles, situé au nord du promontoire, apparaît au cours du Haut Moyen Âge[36]. Ce nouvel espace bâti se structure autour de l'actuelle rue du Docteur Patry, de la rue de Loches, ainsi qu'au sein d'un second quartier périphérique au pôle marchand des Halles, qui prend son essor autour de l'ancienne rue de la Juiverie[36]. Durant la période comprise entre le haut Moyen Âge et la révolution de 1789, l'urbanisation s'accroît le long des voies de communication. Au XVIIIe siècle, la morphogie urbaine de la cité sainte-maurienne marque un important changement avec l'aménagement de la route nationale 10. Les nouveaux secteurs d'habitat s'organisent en bordure de l'axe routier, situé à l'ouest du centre historique[36]. Postérieurement, la comparaison de la carte d'état-major du XIXe siècle et d'une carte de l'IGN datée des années 1950, montre que la densification du bâti tend à évoluer principalement autour de la route nationale[37].

Rue de l'église.

Le centre-bourg est construit sur un promontoire qui surplombe les vallées de la Manse et de la Jugeraie. Le plan local d'urbanisme (PLU) de 2013 fait état de quatre espaces communaux distincts. Le premier espace, la zone urbaine, appelée « zone U », inclut les secteurs aménagés de bâtis et ceux disposant d'infrastructures publics construites ou en cours de construction[38]. L'espace à urbaniser, appelé « zone AU », comporte les terrains de type naturel dont la vocation est de s'ouvrir à l’urbanisation. Ces parcelles ne disposent pas, ou peu, d'équipements publics[38]. L'espace agricole, appelé « zone A », inclut les terrains, aménagés ou non-aménagés d'équipements destinés à être préservés pour leurs potentiel d'exploitation agricole — agronomique, biologique et économique[38]. Enfin le quatrième espace, la zone naturelle, appelée « zone N », comporte les terrains à conserver pour leur potentiel naturel. Cette zone regroupe les habitats écologiques (ou sites naturels), les paysages naturels[38].

La zone à urbaniser (AU) recouvre un total de 100,8 hectares dont 25,1 hectares de surface construite. Cette aire regroupe 11 secteurs répartis en périphérie et à l'ouest du cœur de ville[36].

Le territoire est parsemé de hameaux et de fermes occupant des plateaux dédiés aux cultures. En outre, la présence de nombreux sites naturels imprime une forte influence sur le paysage urbain de Sainte-Maure. La commune, au niveau du coteau bordant la vallée de la Manse de Mareille (ou vallée de Courtineau), mais également autour de la « vallée des Coteaux », est aménagée d'habitations troglodytiques et semi-troglodytiques. Parmi ces sites creusés à même la roche, se trouvent la « cave des Bohèmes » ou « cave des Romains », une structure de 6 × 5 m, à vocation d'habitat et d'entreposage du blé ; les « caves de la Peuvrie », qui se présentent sous la forme de galeries contigües les unes aux autres et qui ont été aménagées en salles de marché et de réceptions ; ou encore les « caves de la Belle Image », une ancienne carrière datée du VIIIe siècle et réaffectée en caves au cours des XVe – XIXe siècle. Les carrières de la Belle-Image, qui sont situées au sein du sous-sol du centre historique, ont fourni des blocs de pierre servant à édifier les bâtiments de la commune[39]. Des travaux de confortement ont été opérés sur certaines de ces cavités[40].

Le tableau ci-dessous révèle les principales données chiffrées et établies en 2014 afin de comparer l'état du domaine du logement à Sainte-Maure-de-Touraine et celui de l'ensemble de l'Indre-et-Loire[Insee 8],[Insee 9] :

Le logement à Sainte-Maure-de-Touraine en 2014.
Sainte-Maure-de-Touraine Indre-et-Loire
Part des résidences principales (en %) 88,1 87,7
Part des logements vacants (en %) 4,1 7,1
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 62,9 59,1

Par rapport à la situation générale du logement en Indre-et-Loire, la proportion plus faible des logements vacants, dont le taux atteint 4,1 % du parc d'habitations à Sainte-Maure-de-Touraine contre 7,1 % au niveau départemental, augmente les parts des résidences principales et secondaires de la commune, respectivement estimées à 88,1 et 7,8 %[Insee 8],[Insee 9]. Par ailleurs, 62,9 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires, taux sensiblement supérieur à celui du département qui s'élève à 59,1 %[Insee 8],[Insee 9].

D'autre part, 1304 résidences principales ont été construites à Sainte-Maure-de-Touraine depuis 1946, ce qui représente une proportion d'environ 69,3 % du parc immobilier concernant ce type de logement[Insee 8]. Entre 1971 et 1990, 546 logements ont été bâtis et 354 sur la période allant de 1991 à 2011[Insee 8]. Enfin, concernant l'exercice 2014, sur l'ensemble des habitations recensées au sein du territoire communal, 81,8 % d'entre elles sont des maisons individuelles[Insee 8].

Lieux-dits et hameaux

[modifier | modifier le code]

La liste qui suit, non exhaustive, rassemble les principaux lieux-dits, écarts et hameaux attestés sur le territoire de Sainte-Maure-de-Touraine[23] :

  • Aiguets (les)
  • Anzay
  • Archambaults (les)
  • Aunais (les)
  • Bailletière (la)
  • Baudières (les)
  • Barangeraie (la)
  • Beauchêne
  • Berde-à-vide
  • Belair
  • Bellevue
  • Billotière (la)
  • Bois-Chaudron
  • Boisselière (la)
  • Boissemé
  • Bonneaux (les)
  • Bonvalet
  • Boulinière (la)
  • Boumellière (la)
  • Boumiers
  • Brechetière (la)
  • Canterie (la)
  • Cave-de-Bohème (la)
  • Chanteraine
  • Chatelet (le)
  • Chaume (le)
  • Chaumette (la)
  • Chêne-Dorlin (le)
  • Cochetière (la)
  • Cossonnières (les)
  • Croix-Camus (la)
  • Croneraie (la)
  • Crottiers
  • Crorons (les)
  • Darnière (la)
  • Ferraudière (la)
  • Fillaudière (la)
  • Folie (la)
  • Follet
  • Fuie-de-Vaux (la)
  • Fumerolles (les)
  • Gagné
  • Garnauderie (la)
  • Grenouille
  • Grand-Vaux
  • Guaudinière (la)
  • Guilblandin
  • Guettière (la)
  • Joumeraie (la)
  • Jugeraie (la)
  • Liberté (la)
  • Livonnière
  • Neuville
  • Mansellière (la)
  • Maran
  • Marchais (le)
  • Maunils
  • Menasson
  • Meraudière (la)
  • Patrière (la)
  • Pesneaux (les)
  • Petit-Bois (le)
  • Peuvrie (la)
  • Pointe (la)
  • Pont-Gombaut
  • Poteries (les)
  • Pitières (la)
  • Plessis (le)
  • Pré
  • Richandière (la)
  • Roberdière (la)
  • Robès (les)
  • Sauves
  • Simonneaux (les)
  • Tonnellerie (la)
  • Trianon
  • Vau (le)
  • Vauhereau
  • Vauvert
  • Vallière (la)

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sainte-Maure-de-Touraine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Maure-de-Touraine.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[43]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 950 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 703 sont en aléa moyen ou fort, soit 36 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44],[45].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[41].

Évolution chronologique des mentions du castrum, du castellum, de la paroisse, puis de la commune[23],[Note 4] :


Extrait d'une carte de Cassini sur laquelle sont mentionnés la commune de Sainte-Maure-de-Touraine, ses lieux-dits et ses alentours, en région de Touraine.
Extrait d'une carte de Cassini[46].

La commune est mentionnée pour la première fois sous le terme latin Arciacum au cours du Ve puis au VIe siècle[23],[48]. Ce nom, composé du suffixe "-(i)acum", est dérivé de Artiacum, un mot formé à l'époque gallo-romaine[49]. Son toponyme apparaît ensuite sous la forme « castellum S. Maure » au XIe siècle, puis sous les termes « Sainte More » en 1293[50].

Pour le géographe Roger Brunet, le terme « Maure » est issu du latin Maurus, mot qui renvoie à la notion « de Mauritanie » et évoluant vers l'équivalent de « très brun » ou « noir »[51].

L'étude de la microtoponymie locale relève, entre autres, le toponyme de « Boumiers », ou « Bommiers », le nom d'un village rattaché au territoire saint-maurien, et un terme dont il est fait mention en 638 sous la forme « Buymet »[49]. En outre, deux microtoponymes, la « Ferrandière » (ou la « Ferraudière ») et les « Champs noirs », indiquent que les sites qui portent ces noms seraient probablement associés à d'anciennes activités métallurgiques, dont notamment le travail du fer[52]. La « Croneraie », issu du terme "crône" ou "crosne", renvoie à la notion de trou ou de puits excavé par l'eau et se trouvant à proximité d'un cours[Note 5],[53].

Préhistoire

[modifier | modifier le code]
Photographie colorisée représentant une structure mégalithique.
Le dolmen de « Boumiers », découvert à l'éperon des Deux Manses.
Photographie en couleurs représentant un silex préhistorique taillé.
Poing Acheuléen comparable à celui découvert à Sainte-Maure.

Une industrie lithique est attestée sur le territoire communal dès l'ère du Paléolithique. Les fouilles entreprises à Sainte-Maure-de-Touraine ont révélé deux gisements attribués à cette période : au lieu-dit de la « Séguinière », des outils datés du Chelléen et sur le site des « Terres-Jaunes », du matériel daté du Moustérien[54].

Au Néolithique, l'occupation humaine du territoire communal se révèle notamment par la présence d'un dolmen, dénommé « dolmen de Boumiers » (ou « Bommiers »), structure mise en évidence au lieu-dit de la « Pierre Fondue », mais également l'implantation de nombreux autres sites mégalithiques et gisements, l'ensemble disséminé sur le plateau de Sainte-Maure[55],[56]. La structure mégalithique est formée de 6 blocs composés de craie spathique et de grès[54]. La table du dolmen, d'aspect plane et triangulaire, prend appui sur 4 orthostates[57],[58]. Le site des Deux Manses, établi à 3 km au nord-ouest du centre-bourg, a livré de nombreux artéfacts se présentant notamment sous forme d'outils lithiques, tels qu'un biface de faciès acheuléen, des grattoirs, des perçoirs, un percuteur et une hache polie, et dans une moindre mesure, sous forme de matériel offensif, telles que des lames et une hache fabriquée en bronze[54].

Protohistoire et Antiquité

[modifier | modifier le code]

À l'âge du fer, le territoire communal, faisant alors partie intégrante de la civitas des Turones, est notamment marqué par l'implantation d'un oppidum[59],[60],[61]. Ce complexe urbain protohistorique, dénommé « oppidum des deux Manses » en raison de sa proximité avec le point de confluence des eaux de la Manse et de la petite Manse (ou « Manse de Mareille »)[54], recouvre une surface d'environ 10 ha[60],[59],[61]. Le site est entouré d'une enceinte fortifiée à éperon barré[62],[59]. La fondation de l'oppidum des « Deux Manses », attribuée à la période laténienne dite « moyenne » — ou La Tène B, aux environs de 200 av. J.-C. —, succède à un complexe rural datant du milieu du Ve siècle av. J.-C. (début du second Âge du fer ou La Tène ancienne)[63],[59],[61].

Un espace funéraire de petite taille, approximativement attribué à La Tène, a été mis en évidence sur le site des « Vignes de la Cornicherie »[64]. Cet ensemble, comparable, de par sa densité, à celui découvert à Esvres, est constitué de plusieurs enclos à plan carré[64]. Bien que le complexe des Vignes de la Cornicherie ait une très probable vocation funéraire, celui-ci s'est révélé totalement dépourvu de sépultures[64].

Au cours de l'époque gallo-romaine, le site de Sainte-Maure, établi dans la basse vallée de la Vienne, se présente telle une agglomération secondaire[65].

L'éperon des Deux Manses montre une continuité d'utilisation au cours de l'époque gallo-romaine[54]. Le vallum, probablement érigé à cette période, a délivré des scories, des fragments de roches ayant fait l'objet d'une cuisson et des tegulæ[54]. Cet ouvrage fortifié délimite alors l'extrémité orientale du plateau saint-maurien[54],[66]. Ce rempart est doublé d'un remblai dont la terre qui en a été dégagée a partiellement servi de matériau de construction du talus[54]. Au début des années 1940, au sein des champs cultivés sur la parcelle cadastrale « Des Douves », les traces du fossé d'enceinte demeuraient encore visibles[54],[66].

Un tertre a probablement été érigé à l'époque mérovingienne sur le territoire saint-maurien[48]. Il renfermerait, selon les textes de l'évêque Euphrône, les dépouilles de sainte Maure et sainte Britte[48]. Une chapelle, dans son premier état, aurait été élevée en surplomb de ce tumulus[48].

Au cours du Haut Moyen Âge, l'occupation du site de Sainte-Maure est notamment représentée par l'implantation d'une nécropole. Au sein de ce complexe funéraire, des sarcophages mérovingiens lors de prospection entreprises en 1866[55]. Toutefois, en raison du peu d'indices matériels mis au jour et d'une absence de recherches plus approfondies, cet ancien cimetière n'a pas été précisément caractérisé tant dans sa datation, que dans son développement spatial et son contexte socio-culturel[67].

Gravure en buste représentant un homme drapé.
Foulques Nerra.

À la fin du Xe siècle, en 990, Sainte-Maure est marquée par l'arrivée de Foulques Nerra (dit « Foulques le Noir ») en Touraine[68]. Le comte d'Anjou y fait alors bâtir une forteresse[68],[69]. À partir du début du XIe siècle, la localité tourangelle est placée sous la prééminence des seigneurs de Sainte-Maure[70]. Jusqu'au terme du Moyen-Âge, la ville appartient aux seigneurs de Sainte-Maure, d'abord à Goscelin, fondateur de la maison de Sainte-Maure, puis revient par droit de succession à Hugues Ier[70]. Toutefois, Geoffroy Martel, reprenant la politique de conquête de son père Foulques de Nerra, s'empare à son tour du fief tourangeau en 1049[71],[72]. Puis, le domaine sainte-maurien revient à nouveau dans le giron des seigneurs de Sainte-Maure, dont Hugues II, Guillaume et Guillaume de Pressigny[70].

Au Moyen Âge central, vers le XIe et XIIe siècles, le site de Sainte-Maure se voit pourvu d'un bourg de type « rural »[73]. À la différence de la plupart des centres urbains de Touraine qui ont été fondés à cette époque, celui de Sainte-Maure ne s'est pas constitué autour d'un château et/ou d'une église[73]. À ce titre, le bourg sainte-maurien a été doté, postérieurement à sa création, d'un édifice religieux[73]. À cette même période, alors que le centre de la paroisse tourangelle dispose d'une forteresse érigée sous l'impulsion du comte d'Anjou Foulques de Nerra depuis la fin du Xe et début du XIe siècle[74], le toponyme de la paroisse de Sainte-Maure, en raison de la présence d'un mur de fortifications venant l'enceindre, se révèle régulièrement accompagné du terme castrum[75]. L'établissement du bourg paroissial est étroitement associé à une donation[75]. Dans le cas de Sainte-Maure, il s'agit en l'occurrence d'un acte de transfert de biens afférent au prieuré de Saint-Mesmin[75].

Durant le XIIe siècle, un donjon, appelé la Tour Foubert, ou La Tabagie, est érigé sur les terres sainte-mauriennes de la ville de Tours[76]. La tour, à plan carré et construite sur quatre étages, dispose de murs d'une épaisseur de 1,66 m[76]. Le donjon était entouré d'une enceinte quadrangulaire englobant une surface de 9,22 ares[76].

En , Charles le Bel fait don du fief de Sainte-Maure[Note 6] au chapitre de Saint-Martin de Tours[77],[76],[Note 7]. Ces terres, dont l'exploitation amenait annuellement au finances royales des revenus s'élevant à 7 livres et 10 sous[77]. À cette époque, bien que les membres de la famille féodale de Sainte-Maure portent toujours le nom de la ville éponyme, ces terrains ne font alors pas partie intégrante de leur domaine[77].

Hommage rendu en 1469 à René duc d'Anjou (le roi René) par Jean de Sainte-Maure, seigneur de Montgauger, et son fils Charles pour la baronnie de la Haie-Joullin en Anjou.

Vers le milieu du XVe siècle, la paroisse sainte-maurienne est érigée en châtellenie sous l'impulsion d'Aymard de La Rochefoucaud[78]. En 1467, Jean d'Estouville, grand maître des arbalétriers et prévôt de Paris voit Sainte-Maure élevée au statut de baronnie[78],[74].

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

En , la baronnie de Sainte-Maure, alors réunie à celles de Montbazon et de Nouâtre, devient un comté, au bénéfice de Louis de Rohan[79]. Trois ans auparavant, en 1542, les travaux permettant l'élévation d'une nouvelle enceinte fortifiée débutent[74]. Ils sont alors supervisés par le maître d'œuvre Charles Estevou[74]. À la mort de ce dernier, son cousin reprend le chantier de fortification et la construction de la muraille, pourvue de tours et aménagée d'une porte — la porte Vauvert —, trouve sa conclusion en 1577[74]. Vers la fin du XVIe siècle, Sainte-Maure se voit inclus au domaine ducal de Montbazon, ce duché-prairie ayant été fondé au profit de Louis VII de Rohan-Montbazon[80].

Dès la seconde moitié du XVIe siècle, la paroisse tourangelle dispose d'un prétoire[Note 8]. Au sein de cette salle d'audience, la justice seigneuriale est alors rendue pour l'ensemble des paroisses appartenant au comté de Sainte-Maure. Le tribunal de Sainte-Maure, dont les pouvoirs relèvent « unement » du juge royal de Montbazon, est compétent pour les jugements en première instance de trois paroisses — Sainte-Maure-de-Touraine, Sainte-Catherine et Saint-Épain — et en renvoi d'appel pour sept autres — Draché, Maulay, Noyant, Pont-de-Ruan, Saint-Branchs, Sepmes, Trogues. À cette époque, la cour de justice de Sainte-Maure est composé d'un greffier, d'un procureur de cour et d'un bailli, tous trois désignés par le seigneur de Sainte-Maure. À partir de 1640, le bailli est remplacé par un sénéchal. La justice seigneuriale de Sainte-Maure est exercée jusqu'au début de la révolution, en 1789[81],[82].

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, la paroisse tourangelle est marquée par un important séisme soumettant de nombreux bâtiments du centre-bourg à la destruction[83]. Ce tremblement de terre, survenu en date du , est mentionné par la La Gazette, un périodique fondé par Théophraste Renaudot et se trouve postérieurement relayé par d'autres documents rédigés en Allemagne[83]. Le journal de Renaudot fait également état de quelques habitants saint-mauriens ayant péri pendant cet événement sismique[Note 9],[83]. Néanmoins, en raison de leurs faiblesses et d'un manque de rédacteurs, les registres paroissiaux, les archives notariales et les documents d'intendance exécutés à cette époque et afférents à la commune, ainsi qu'aux territoires l'environnant, ne comportent aucune indication permettant d'attester le décès de ces personnes[83]. En tenant strictement compte des éléments évoqués dans l'article de La Gazette, le séisme enregistré en 1657 aurait été de magnitude 7 à 8[83].

Le , Louis XIV de retour de Saint-Jean de Luz, ville où il venait de se marier en application du traité des Pyrénées, et accompagné de son épouse Marie-Thérèse d'Autriche, fait étape à la forteresse de Sainte-Maure[68]. Lors de ce court séjour, le roi amnistie l'ensemble des prisonniers incarcérés dans les cachots du château[68].

Sous l'Ancien Régime, par application d'un édit acté d'octobre 1694, la commune sainte-maurienne se révèle être l'une des 12 chambres de Touraine transformées en grenier à sel[84],[85]. Le bâtiment de stockage du sel est alors attenant aux halles construites sous l'impulsion d'Anne de Rohan[86],[87]. À partir de 1727, cette juridiction d'impôt sur le sel, dont Sainte-Maure-de-Touraine est le siège administratif, s'étend à d'autres communes[84],[85].

Photographie en noir et blanc représentant une croix et un tertre placés devant un bâtiment religieux.
La croix de la chapelle.
Photographie en noir et blanc d'une cavité creusée en aplomb d'un bâtiment.
Le puits renfermant la source des Vierges.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, une chapelle est élevée à proximité d'une source, dite la « Fontaine des Vierges », un site qui faisait jusqu'alors l'objet de pèlerinages fréquents[88],[Note 10]. Après avoir été accompagné d'une croix construite à quelques mètres de son portail, l'édifice, consacré aux saintes Maure et Britte, est inauguré le par les autorités locales, puis béni le de la même année[88]. Deux statues, sculptées à l'effigie des deux vierges, sont incorporées dans l'enceinte de la chapelle[88].

En 1764, une manufacture produisant des mouchoirs au tissu teinté et qui reproduisent ceux fabriqués en Inde, est installée au cœur du centre-bourg[89].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Lors des événements révolutionnaires de la fin du XVIIIe siècle, la commune, en 1793 (an II du calendrier républicain), alors simplement appelée Sainte-Maure, porte provisoirement le nom de Maure-Libre[Note 11],[91],[92],[23],[90]. Cette même année, alors qu'ils venaient d'assiéger la ville Saumur, les Vendéens opérèrent une incursion militaire en Touraine[90]. Une partie des autorités du district de Chinon, face à l'avancée des insurgés royalistes et demeurant dans l'attente de troupes fournies par la commune de Tours, partent du chef-lieu chinonais pour trouver temporairement refuge à Sainte-Maure[90].

Plan cadastral napoléonien de Sainte-Maure en 1827[47].

Le plan cadastral napoléonien de Sainte-Maure est réalisé en 1827[93].

En novembre 1852, lors du second plébiscite qui permet à Napoléon III d'asseoir sa légitimité, et qui fait suite au Coup d'État du 2 décembre 1851, l'ancien président, devenu empereur, recueille une large majorité des suffrages exprimés par les habitants de Sainte-Maure : sur les 606 votants, 550 se prononcent favorablement[94].

La guerre franco-prussienne de 1870 a fait 8 morts parmi la population masculine de Sainte-Maure[95]. Le bilan du premier conflit mondial s'élève à 109 victimes des soldats originaires de la commune et celui de la guerre de 39-45, à 21 morts parmi les saint-mauriens déportés ou engagés[95]. Un monument aux morts et des stèles commémoratives ont été élevés en mémoire de ces victimes[95].

Vidéo externe
Un marché en Touraine de Gilles Gousset, tourné à Sainte-Maure-de-Touraine, en 1966, sur memoire.ciclic.fr

C'est en 1959 que la commune adopte le nom de Sainte-Maure-de-Touraine[91]. En 1963, le plan cadastral parcellaire du territoire communal fait l'objet d'une rénovation[93].

En 1966, un film documentaire, intitulé Un marché en Touraine, est réalisé au sein de la commune. Les sites et lieux patrimoniaux, ainsi que la place du marché alors en pleine activité, y sont notamment mis en scène[96].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

À l'exception de la cour administrative d'appel de Nantes, de la cour d'appel d'Orléans et du tribunal administratif d'Orléans, les autres juridictions compétentes pour Sainte-Maure, telles que la cour d'assises, le conseil de prud'hommes, le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance et le tribunal de commerce, sont du ressort de la ville de Tours[97],[98].

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 2017

[modifier | modifier le code]

En 2017, lors du second tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a recueilli 59,67 % des voix et Marine Le Pen (FN), 40,33 %[99]. Pour cette élection, le taux de participation s'est élevé à 86,09 % sur la totalité des 3 081 habitants de la commune inscrits[99].

Élection municipale de 2014

[modifier | modifier le code]

Au recensement de 2010, la population de Sainte-Maure étant comprise entre 3 500 et 5 000 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est établi à 27[100].

Aux élections municipales de 2014, les 27 conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour. Le taux de participation était alors de 95,19 %[101].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Photographie en couleur d'un bâtiment municipal et de son parvis longés par une voie publique.
L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1786 1790 Michel-J Martineau[102]    
1790 1792 Bourgueil[102]    
  1807 Turquand[102]    
Michel-Joseph Martineau-Peltereau[102]    
  Martin-Laplace[102]    
1837   Archambault[102]    
1847 1859 Mathurin Martin-Tiffeneau[102]    
1868   Venault[102]    
février 1874 février 1881 Marie-Auguste Chevallier[102]    
         
avant 1936 ? M. Glardon SFIO[103]  
1953 1968
(démission)
Marc Desaché UNR Syndic de la compagnie des agents de change
Sénateur (1959-1965)[104]
Président du conseil général d'Indre-et-Loire (1958-1970)
1968 1985
(décès)
Robert Guignard[105] (1921-1985) DVD Conseiller général (1970-1985)
1985 1995 Jackie Dufour[106] DVD Conseiller général (1985-1997)
1995 2001 Jacques Coutris[107] DVD  
2001 2014 Christian Barillet[108] DVG Ingénieur
2014 En cours Michel Champigny UMP puis LR Chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[109].

Finances locales

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous donne l'évolution de la capacité d'autofinancement (CAF), un des indicateurs des finances locales de Sainte-Maure-de-Touraine, sur une période de onze ans[110] :

Capacité d'autofinancement (CAF) à Sainte-Maure-de-Touraine de 2005 à 2015
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de 3 500 à 5 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé (FPU).
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Sainte-Maure-de-Touraine 162 109 202 155 189 183 180 219 209 174 224
Moyenne de la strate 175 182 186 173 155 166 181 181 177 165 174

CAF de Sainte-Maure-de-Touraine CAF moyenne de la strate
Ordonnées du graphique : valeurs de la CAF exprimées en €/habitant.

Durant la période allant de 2005 à 2015, la capacité d'autofinancement de Sainte-Maure-de-Touraine[Note 12] oscille faiblement autour de la valeur moyenne de la strate, hormis pour l'exercice fiscal de 2006 où celle-ci présente un chiffre significativement inférieur[110]. Le « résultat comptable »[Note 13], très fluctuant, se révèle supérieur à celui de la strate uniquement pour les exercices de 2005, 2007, 2009, 2010 et 2015[110]. Par ailleurs, le fonds de roulement[Note 14], qui présente, sur la période observée, une valeur régulièrement positive excepté pour les années 2005 (-28  par habitant) et 2008 (-48  par habitant), varie fortement autour de la moyenne de la strate[Note 15],[110].

Sainte-Maure-de-Touraine, est, au , jumelée avec la commune d'Drapeau de l'Espagne Ayllón (Espagne) depuis 1989[114],[VST 2],[115] et avec la ville de Drapeau de la Slovaquie Viničné (Slovaquie) depuis le après signature d'une convention de coopération internationale[115].

Les deux tableaux qui suivent mettent en perspective les chiffres-clés de l'emploi à Sainte-Maure-de-Touraine et leur évolution de 2009 à 2014[116],[117] :

Structure de la population active de Sainte-Maure-de-Touraine (37)
entre 2009 et 2014.
Sainte-Maure-de-Touraine 2009 Sainte-Maure-de-Touraine 2014 Évolution
Population de 15 à 64 ans 2 331 2 402 Augmentation + 3,04 %
Actifs (en %) 72,8 75,3 Augmentation + 3,43 %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 65,6 65,9 Augmentation + 0,4 %
Chômeurs (en %) 7,1 9,4 Augmentation + 32,4 %
Évolution de l'emploi à Sainte-Maure-en-Touraine (37) en 2009 et 2014.
Sainte-Maure-de-Touraine 2009 Sainte-Maure-de-Touraine 2014 Évolution
Nombre d'emplois dans la zone 1 895 1 885 Baisse - 0,53 %
Indicateur de concentration d'emploi 123,4 118,2 Baisse - 4,21 %

Tissu économique

[modifier | modifier le code]

Le tableau qui suit récapitule le nombre d'entreprises implantées en 2015 à Sainte-Maure-de-Touraine selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[118] :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 371 100 228 112 14 7 10
Agriculture, sylviculture et pêche 39 10,5 28 11 0 0 0
Industrie 24 6,5 8 10 3 0 3
Construction 33 8,9 21 11 1 0 0
Commerce, transports, services divers 230 62,0 149 68 6 5 2
dont commerce et réparation automobile 82 22,1 52 23 3 3 1
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 45 12,1 22 12 4 2 5
Champ : ensemble des activités.

En 2015, 14 nouveaux établissements ont été fondés dans la commune, le secteur tertiaire regroupant 85,7 % de ces entreprises dont 50 % dans la filière des commerce, transport, hébergement et restauration à parts égales avec celle des services aux entreprises et aux particuliers[Insee 10]. Par ailleurs, la part des entreprises de type individuel représentait alors 71,4 % de l'ensemble de ces nouvelles structures entrepreunariales[Insee 11].

Cité du fromage de chèvre AOC portant son nom, Sainte-Maure-de-Touraine est une ville étape gastronomique et touristique.

La ville dispose aussi de trois zones d'activités : « La Canterie » (11 entreprises), « Les Saulniers I » (5 entreprises) et « Les Saulniers II ». Citons aussi la zone commerciale « Les trois marchands », située en bordure de RD 910 (ex-nationale 10), qui accueille les principaux centres commerciaux de la ville.

Commerces et services

[modifier | modifier le code]

Industrie et bâtiment

[modifier | modifier le code]

La commune abrite les entreprises suivantes :

  • Jouanel Industrie (constructions métalliques pour la bâtiment, depuis 1948.

Agriculture

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Sainte-Maure-de-Touraine, observées sur une période de 22 ans[119] :

Évolution de l'agriculture à Sainte-Maure-de-Touraine (37)
entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 75 49 41
Équivalent Unité de travail annuel 99 67 64
Surface agricole utile (SAU) (ha) 2 937 3 089 3 242
Cheptel (nombre de têtes) 2 089 1 903 2 362
Terres labourables (ha) 2 551 2 892 2 985
Cultures permanentes (ha) 13 21 16
Surface toujours en herbe (ha) 367 173 233
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 39,2 63,04 79,1

Pour la période considérée, de 1988 à 2010, les données recensées mettent en évidence que le nombre des exploitations agricoles, marqué par une forte baisse, est compensé par une hausse de leur surface moyenne[119]. À contrario, le nombre de têtes des animaux d'élevage observe une courbe d'évolution ascendante, son taux augmentant d'environ 13,1 %[119]. Par ailleurs, les études réalisées par le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt en 2000 et 2010, montrent que la production dominante du secteur agricole communal s'oriente vers une politique économique basée sur la polyculture et le polyélevage[119].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Les habitants de la Sainte-Maure-de-Touraine sont dénommés les Sainte-mauriens[4].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[120]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[121].

En 2021, la commune comptait 4 144 habitants[Note 16], en évolution de −4,76 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2302 1792 1082 2532 2592 5342 6022 7012 744
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6782 5952 6032 4092 3182 4622 5472 6022 518
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6122 5292 5272 3552 3842 3742 5372 7432 740
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 0693 5744 0164 1303 9833 9093 9954 0194 290
2018 2021 - - - - - - -
4 1424 144-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[122] puis Insee à partir de 2006[123].)
Histogramme de l'évolution démographique
Soldes de variation annuelle de la population de Sainte-Maure-de-Touraine
exprimés en pourcentages[Insee 12].
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2009 2009 - 2014
Taux de variation annuel de la population Augmentation + 4,4 % Augmentation + 3,3 % Augmentation + 2,9 % Augmentation + 2,2 % Augmentation + 1,6 % Baisse - 0,2 %
Solde naturel + 0,4 % + 0,4 % + 0,5 % + 0,3 % + 0,4 % + 0,1 %
Solde migratoire + 4,0 % + 3,0 % + 2,4 % + 1,9 % + 1,2 % - 0,2 %

Lors du dernier recensement arrêté au , la population municipale[Note 17] de Sainte-Maure-de-Touraine atteignait 4 328 habitants, donnée statistique qui la place ainsi, en nombre d'habitants, au 14e rang des 277 communes composant le département d'Indre-et-Loire[Insee 13]. Bien que le solde migratoire de la commune marque un sensible fléchissement entre 2009 et 2014, son solde naturel se révèle, quant à lui, toujours positif sur une période allant de 1968 à 2014[Insee 12].

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,4 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 965 hommes pour 2 177 femmes, soit un taux de 52,56 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[124]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
5,3 
12,2 
75-89 ans
15,5 
19,7 
60-74 ans
20,1 
19,1 
45-59 ans
17,5 
16,8 
30-44 ans
15,8 
13,4 
15-29 ans
11,2 
17,2 
0-14 ans
14,7 
Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2021 en pourcentage[125]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,9 
75-89 ans
10,2 
17,3 
60-74 ans
18,1 
19,8 
45-59 ans
19,1 
17,9 
30-44 ans
17,2 
18,5 
15-29 ans
17,5 
17,6 
0-14 ans
15,6 

Sainte-Maure est pourvue d'un centre hospitalier dont la capacité en nombre de lits lui permet d'accueillir 254 patients[126],[127].

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune dispose de 4 établissements scolaires. À Sainte-Maure, l'enseignement élémentaire est représenté par trois écoles, dont une maternelle publique, l'« école Charles Perrault » ; une école maternelle et primaire privée, l'« école du couvent » et une école primaire publique, l'école Voltaire[VST 3],[VST 4],[VST 5]. Par ailleurs, la commune est également dotée d'un collège, le collège Célestin Freinet, seule structure scolaire d'enseignement[VST 6].

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Monuments religieux

[modifier | modifier le code]

L'église Sainte-Maure-Sainte-Britte, de style roman et gothique, comporte sur une crypte datée du Xe et XIe siècles — probablement un ancien domicilium ayant fait l'objet d'un remaniement — et dont les époques de construction sont attribuées au XIe et XIIIe siècles[128]. La crypte de l'église a bénéficié d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [129].

Dans son premier état, la chapelle des Vierges, de style moderne, a été érigée vers le milieu du XVIIIe siècle sur un site faisant l'objet d'un ancien culte païen[88]. Sous la Révolution, la chapelle, dédiée à sainte Maure et sainte Britte, est soumise à une vente au titre de bien national, puis cédée par le conseil municipal à la fabrique communale en 1811[88]. Vers la fin du XIXe siècle, en 1891, l'édifice d'origine est détruit, puis reconstruit en 1892[88].

La chapelle priorale est construite en 1060 sous l'impulsion de l'abbé Saint-Mesmin d'Orléans[130]. Au cours du XIIIe siècle, l'édifice obtient un statut paroissial[130]. De la construction d'origine, en grande partie démolie, il ne demeure plus que l'intertransept et le croisillon latéral nord[130]. Cet élément est flanqué d'une absidiole[130]. L'intertransept dispose d'une voûte en cul-de-four, ses charges et ses poussées se trouvant soutenues à l'extérieur par des contreforts. La chapelle ne présente qu'une seule huisserie, aménagée, sur son pourtour, d'une archivolte ornée de pointes-de-diamant[130]. L'abside, dont il ne reste plus que des vestiges, est substituée à une absidiole à voûte barlongue au cours des XVe – XVIe siècle[130]. Le prieuré, qui est actuellement une propriété privée, a fait l'objet d'une inscription à l'inventaire des Monuments Historiques par arrêté du [130].

Le couvent Notre-Dame-des-Vertus, construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle, est un ensemble de bâtiments composé d'une chapelle et d'un cloître[VST 7]. À cette époque, dans les années 1670, l'édifice abrite une communauté d'augustines[131]. Au début du XIXe siècle, le couvent est administré par des sœurs appartenant à la congrégation picpucienne[132].

Autres lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Les halles, commanditées par Anne de Rohan et construites sous la direction de Charles d'Estevou en 1672, se composent de 3 nefs chacune disposant d'une toiture soutenue par une charpente[87]. Les halles sont aménagées de deux accès, l'un situé sur le côté ouest et l'autre sur le côté sud[87]. Ces deux portes, ornées de décors et d'armoiries, sont chacune couronnées par un fronton en arc de cercle et prenant appui sur 2 pilastres[87]. En outre, une inscription en latin, mentionnant Anne de Rohan et les travaux de décorations réalisés lors de la construction de l'édifice, est gravée sur le cartouche de la porte occidentale[133]. Les deux portes sont inscrites sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le et l'ensemble des halles font à leur tour l'objet d'une inscription au [87]. Le marché couvert disposait d'un grenier à sel. L'entrepôt est détruit au cours du XIXe siècle, permettant ainsi d'éclairer le volume intérieur du marché couvert[133]. Les halles de Sainte-Maure accueillent actuellement le marché du vendredi matin et servent également de salle des fêtes[VST 8].

Le château de la famille de Rohan, construit, dans son premier état par Foulques Nerra en 990, et reconstruit au XIVe et XVe siècles. Le donjon, de plan carré, dispose de marques, signalées en surplomb de la porte, indiquant l'existence d'un pont-levis[134]. Le couronnement de cette tour a été détruit[134]. La tour comporte, au rez-de-chaussée, un couloir d'accès[134]. Une salle, aménagée au premier niveau, vient compléter l'ensemble[134]. Le château, au , puis sa tour d'entrée, le , bénéficient d'une inscription au titre de monuments historiques[134]. Réaménagé en maison du patrimoine, le château abrite actuellement un musée d'arts et traditions populaires et accueille des expositions éphémères et des événements musicaux[135],[136].

La maison d'Estouteville, datant du XVIe siècle, est située 2, rue Auguste Chevalier, dans le centre-bourg de la commune. La façade, partiellement remaniée, est dotée d'une frise comportant trois écussons associés à des ornements sous forme d'entrelacs et de monogrammes timbrés. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques le [137].

L'oppidum des Deux Manses, un site occupé dès la Préhistoire et qui connaît une continuité d'utilisation au cours de la Protohistoire[138]. Les lieux abritent une zone dense d'habitat enserrés par une fortification constituée d'un talus doublé d'un fossé[138]. Le site archéologique des Deux Manses a fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le [138].

Le dolmen de Boumiers, mis en évidence vers le milieu du XIXe siècle, est un site mégalithique érigé au cours du Néolithique. Le monument, de structure « simple », est établi au sud du territoire communal, à 3 km du centre-bourg[139],[140],[141]. Le dolmen est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le [56].

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal dispose d'une zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique (sigle ZNIEFF) continentale de « type 2 » dont le classement a été réalisé en 1985[142],[143]. Cet espace naturel, la « vallée de Courtineau », inventorié par les services de l'INPN, ne recouvre que partiellement le territoire de Sainte-Maure et concerne une zone d'une superficie totale 346,98 hectares partagés avec les communes de Sainte-Catherine-de-Fierbois et de Saint-Épain[142],[144].

Globalement, la zone naturelle de Courtineau, située au nord du centre-bourg et qui se développe sur le plateau saint-maurien selon un axe nord-est/sud-ouest, présente un caractère environnemental relativement homogène[144],[145].

Toutefois, elle dispose de plusieurs types d'habitat écologique, tels que des milieux à caractère semi-aquatiques, des niches arboricoles thermophiles, ou encore des écosystèmes troglodytiques, ces derniers apparaissant exclusivement au niveau des coteaux qui surplombent le cours du rû[144]. Un total de 12 différents biotopes ont été répertoriés dans la ZNIEFF de la vallée du Courtineau, dont 5 ont été estimés déterminants : les pelouses médio-européennes se développant sur des débris rocheux ; les pelouses semi-sèches composées de Bromus erectus ; les « voiles des cours d'eau » ; les hêtraies neutrophiles ; et les petits massifs de frênes et d'aulnes parsemés d'herbes hautes[144].

groupes taxonomiques représentent la majeure partie des espèces recensées au sein de la ZNIEFF : des insectes, tels que l'Oberea linearis, l'Argynnis paphia (ou Tabac d'Espagne) et l'Azuré des cytises ; des ptéridophytæ, tels que l'Erica scoparia, le Myosurus minimus (ou Queue de souris) et le Primula elatior ; et des essences de type phanérogame tels que la Scolopendre, l'Equisetum telmateia, le Polystichum setiferum[144].

D'autre part, 116 espèces dites « remarquables », c'est-à-dire protégées, rares ou menacées, — 101 aviaires, 8 amphibiennes et 7 reptiliennes —, ont été répertoriées sur le territoire communal par l'antenne LPO d'Indre-et-Loire et d'autres établissements à caractère associatif ou syndical[146].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
Croquis représentant un homme d'église en portrait trois-quarts.
Gravure en portrait 3/4 de l'archéologue et chanoine Jean-Jacques Bourassé.

Patrimoine gastronomique

[modifier | modifier le code]
Le fromage de chèvre sainte-maure-de-touraine.

La commune est placée dans l'aire de production du touraine AOC et AOP, ce vin pouvant être décliné en blanc, rosé, rouge, mousseux blanc ou rosé et primeur rouge ou rosé[154]. D'autres vins bénéficiant d'une appellation peuvent être produits sur le territoire communal, tels que le crémant de Loire blanc ou rosé, un vin de type effervescent et « léger » ; ou encore le rosé de Loire[154]. En outre, Sainte-Maure fait partie de la zone géographique du val de Loire Allier, un vin portant le label IGP et décliné en blanc, gris, et primeur[154].

D'autre part, quatre spécialités bénéficiant d'un label, le sainte-maure-de-touraine, un fromage de chèvre à pâte molle et croûte naturelle, les rillettes de Tours, l'agneau du Poitou-Charentes et le bœuf du Maine composent, entre autres, l'assiette gastronomique locale[154].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Sainte-Maure-de-Touraine

Les armes de Sainte-Maure-de-Touraine se blasonnent ainsi :

Écartelé: au 1er de gueules à neuf macles accolées et aboutées d'or, ordonnées 3, 3 et 3, au 2e de gueules aux chaînes d'or, posées en croix, sautoir et orle, chargées en coeur d'une émeraude au naturel, au 3e d'azur à trois fleurs de lis d'or, au bâton componé d'argent et de gueules, brochant sur le tout, au 4e d'hermine plain; sur le tout, d'argent à la guivre d'azur, ondoyant en pal, couronnée d'or, à l'issant de gueules[155].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Ce récapitulatif, non exhaustif, a pour objectif de faire apparaître les différentes étapes chronologiques du toponyme de Sainte-de-Maure-Touraine.
  5. Il peut également s'agir d'un site où une cavité a été produite par les racines d'un arbre[53].
  6. Le nom de ce fief était, jusqu'en 1052 — année de la mort de Josselin fondateur de la famille de Sainte-Maure — « fief des Barbiers ». Plusieurs actes de ventes, datés du XIIIe siècle (dont ceux de 1224-1225 et 1264), attestent ce changement de nom[77]. En 1323, le fief de Sainte-Maure était encore désigné par les termes de fief des barbiers.
  7. Le texte en latin de l'acte par lequel Charles Le Bel fait don du fief est le suivant : « Carolus pulcher, mense decembri anni 1323, feudum quod Barbatorum., alias Sanctoe-Mauroe dicunt, ecclesiae Sancti-Martini Turonensis concessit in perpetuam eleemo synam pro salute animae Philippi pulchri régis, patris sui »[76].
  8. Ce prétoire, devenant trop vétuste, est remplacé par un autre bâtiment, construit dans les années 1710. Le nouveau tribunal est installé à l'extrémité des halles de Sainte-Maure et inauguré en 1719[81].
  9. Un extrait issu de l'article de La Gazette évoquent les événements suivants :

    « De Sainte-More en Touraine, le 17 février 1657
    Le 15 de ce mois, à trois heures d'après-midi ce fit ici et à six lieues à la ronde un tel tremblement de terre que tout ce païs se crût sur le point d'est bouleversé, mais on en fut quitte pour la cheute de plusieurs maisons avec la mort de quelques personnes arrivé tant par l'écroulement des édifices que par la frayeur qu'a causé cet accident suivi d'un grand coup de tonnerre.
     »

    — Rédacteurs de La Gazette numéro 24, [83].

  10. Un mégalithe aurait possiblement été érigé en lieu et place de la chapelle[88]. Cette hypothèse peut être corroborée par le nom du lieu-dit saint-maurien sur lequel l'édifice religieux est bâti : « La Folie », un toponyme qui marque régulièrement l'emplacement d'une structure mégalithique[88].
  11. Charles d'Angers propose que ce changement de nom serait probablement lié au caractère religieux du toponyme de Sainte-Maure[90].
  12. La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus, c'est-à-dire le CAF - remboursements de dettes, s'ajoute aux recettes d’investissement — autrement dit : les dotations, subventions, plus-values de cession — pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[111].
  13. Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement[112].
  14. Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[113].
  15. Ces commentaires, qui ne reposent pas sur une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.
  16. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  17. En termes démographiques et selon les bases de données de l'Insee, la population dite municipale d'une commune, qui n'est pas sa population totale, diffère sensiblement de cette dernière[Insee 13]. Dans le cas de Sainte-Maure-de-Touraine, la population totale, incluant de ce fait les personnes « comptées à part », se révèle être de 4 382 habitants[Insee 13].
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Bassin de vie de Sainte-Maure-de-Touraine (37226) : 11 communes dans le bassin de vie de Sainte-Maure-de-Touraine », (consulté le ).
  2. « Zone d'emploi de Tours (2412) : 212 communes dans la zone d’emploi de Tours », (consulté le ).
  3. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Maure-de-Touraine », sur insee.fr (consulté le ).
  5. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Maure-de-Touraine ».
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tours », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. a b c d e et f « Chiffres clés - Logement en 2014 à Sainte-Maure-Touraine » (consulté le ).
  9. a b et c « Chiffres clés - Logement en 2014 en Indre-et-Loire » (consulté le ).
  10. « Démographie des entreprises en 2015 - Commune de Sainte-Maure-de-Touraine (37226) : DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2015 » (consulté le ).
  11. « Démographie des entreprises en 2015 - Commune de Sainte-Maure-de-Touraine (37226) : DEN T2 - DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2015 » (consulté le ).
  12. a et b « POP T2M - Indicateurs démographiques » (consulté le ).
  13. a b et c « Populations légales en vigueur à compter du . Recensement de la population - Arrondissements - cantons - communes : Indre-et-Loire (37) » [PDF], (consulté le ), pages 10 à 16.
  • Site de la commune :
  1. a et b « Les transports » [html] (consulté le ).
  2. « Comité de jumelage » (consulté le ).
  3. « École maternelle Charles Perrault » (consulté le ).
  4. « École primaire Voltaire » (consulté le ).
  5. « École privée Le Couvent (maternelle et primaire) » (consulté le ).
  6. « Collège Célestin Freinet » (consulté le ).
  7. « Couvent Notre Dame des Vertus JEP 2016 » (consulté le ).
  8. « Halles Jsep » (consulté le ).
  • Autres références :
  1. « Sainte-Maure-de-Touraine, Indre-et-Loire, Centre-Val-de-Loire, 37226 », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Maure-de-Touraine ».
  3. « Sainte-Maure-de-Touraine », sur le site lion1906 (consulté le ).
  4. a et b Delattre, Delattre et Delattre-Arnould 2016, p. 145.
  5. « Carte topographique de Sainte-Maure-de-Touraine », sur le géoportail de l'IGN (consulté le ).
  6. a b c d et e Alcaydé 1978, p. 4.
  7. a b c d et e Alcaydé 1978, p. 5.
  8. Alcaydé 1978, p. 3.
  9. a b c d e et f Alcaydé 1978, p. 7.
  10. Alcaydé 1978, p. 8.
  11. Alcaydé 1978, p. 9.
  12. a et b Alcaydé 1978, p. 10.
  13. Alcaydé 1978, p. 10-11.
  14. Alcaydé 1978, p. 12.
  15. a et b « Carte géologique de Sainte-Maure-de-Touraine », sur site Géoportail de l'IGN (consulté le ).
  16. Alcaydé 1978, p. 13.
  17. Alcaydé 1978, p. 14.
  18. a et b « Fiche cours d'eau (L7024000) », sur le site du SANDRE (consulté le ).
  19. a b et c « Jeux de référence - Courtineau à Sainte-Maure-de-Touraine : Code Sandre: 04570013 », sur le site du SANDRE, (consulté le ).
  20. « Cours d'eau Code Sandre: L7025200 », sur le site du SANDRE, (consulté le ).
  21. « Présentation de la station hydrométrique : La station L7024040 La Manse à Crouzilles », sur le site Banque Hydro - eaufrance (consulté le ).
  22. a b c et d « Présentation de la station hydrométrique : La Manse à Crouzilles - Synthèse », sur le site Banque Hydro - eaufrance, (consulté le ).
  23. a b c d e et f Carré de Busserolle 1884, p. 219.
  24. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  25. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  26. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  27. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  28. « Orthodromie entre Sainte-Maure-de-Touraine et Saint-Épain », sur fr.distance.to (consulté le ).
  29. « Station Météo-France « Saint-Épain », sur la commune de Saint-Épain - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  30. « Station Météo-France « Saint-Épain », sur la commune de Saint-Épain - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  31. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  32. a et b « Carte des routes de Sainte-Maure-de-Touraine », sur le site géoportail de l'Ign (consulté le ).
  33. « Halte ferroviaire Ste-Maure-Noyant », sur le site de Ter de la SNCF (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  35. « Plan d'alignement, développement section D1 (échelle 1/625) », sur le site des archives départementales d'Indre-et-Loire (consulté le ).
  36. a b c et d Collectif, chap. I « Diagnostic urbain et socio-économique », dans Ville de Sainte-Maure-de-Touraine - Plan local d'urbanisme associé à une Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU) : Rapport de présentation, , 347 p. (lire en ligne [PDF]).
  37. « Sainte-Maure-de-Touraine - Comparer : Carte de l'état-major 1820-1866 ; Carte au 1/50 000 de 1950 », sur le site Remonter le temps, Institut national de l'information géographique et forestière (consulté le ).
  38. a b c et d Collectif, « Présentation générale : Rapport de présentation », dans Ville de Sainte-Maure-de-Touraine - Plan local d'urbanisme associé à une Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU), , 347 p. (lire en ligne [PDF]).
  39. Collectif, chap. II « État initial de l'environnement », dans Ville de Sainte-Maure-de-Touraine - Plan local d'urbanisme associé à une Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU) : Rapport de présentation, , 347 p. (lire en ligne [PDF]).
  40. « Autres missions réalisées », sur le site Cavité 37 (consulté le ).
  41. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Maure-de-Touraine », sur Géorisques (consulté le ).
  42. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  43. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  44. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  45. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  46. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Navigation : cartes de Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
  47. a et b « Communes : Sainte-Maure-de-Touraine : Tableau d'assemblage », sur le site des archives départementales d'Indre-et-Loire (consulté le ).
  48. a b c et d Collectif, « Séance du  », Bulletins de la Société archéologique de Touraine, t. 43,‎ , page 777 (lire en ligne, consulté le ).
  49. a et b Raymond Mauny, « Toponymie de la Touraine : Époque gallo-romaine », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. 30,‎ , pages 148, 149 et 179 (lire en ligne, consulté le ).
  50. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, t. 3, Librairie Droz, , 480 p. (lire en ligne), page 1589.
  51. Roger Brunet, Trésor du terroir : Les noms de lieux de la France, CNRS éditions, , 656 p. (lire en ligne), pages 209 à 211.
  52. Gérard Cordier, « Toponymie paléosidérurgique de la Touraine. », Norois, no 119,‎ , pages 421 à 432 (DOI 10.3406/noroi.1983.4132, lire en ligne, consulté le ).
  53. a et b Stéphane Gendron, « Toponymie et microtoponymie des milieux humides en Indre-et-Loire (4e partie). », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, Tours, t. XII,‎ , page 94 (lire en ligne, consulté le ).
  54. a b c d e f g h et i Montrot 1941, p. 216.
  55. a et b Denis Marquet, La Préhistoire en Touraine, Presses universitaires François-Rabelais, , 363 p. (lire en ligne), p. 182 et 183.
  56. a et b « Dolmen de Bommiers », sur la Base Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication (consulté le ).
  57. Étienne Jaffrot (dir.), Amélie-Aude Berthon, Jérôme Brenot et al., « 1.2 - Cadre historique et archéologique », dans Étienne Jaffrot (directeur), Amélie-Aude Berthon, Jérôme Brenot et al., Les Bates, Les Douettes, Sainte-Maure-de-Touraine (37) : deux unités d'un habitat rural médiéval (Xe – XIe siècle), Rapport final d'opération archéologique (fouille préventive), SRA Centre, Eveha, (lire en ligne), p. 33.
  58. Jean-Jacques Bourassé, « Dolmen de Boumiers », dans Jean-Jacques Bourassé, Monuments Celtiques, Société archéologique de Touraine, (lire en ligne), p. 7 et 8.
  59. a b c et d Jean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : Les agglomérations à la fin de l'âge du Fer, 200 à 25 av. n.-è. (cartes et documents) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. a et b Jean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : Les agglomérations à la fin de l'âge du Fer, 200 à 25 av. n.-è. (textes) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. a b et c Francesca Di Napoli et Dorothée Lusson, « Deux occupations rurales de La Tène ancienne à Sainte-Maure-de-Touraine, Les Chauffeaux (Indre-et-Loire) », Revue archéologique du Centre de la France, t. 50,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. Jackie Despriée, « Centre. », Gallia préhistoire, t. 26, no fascicule 2,‎ , p. 280 et 281 (lire en ligne, consulté le ).
  63. Jean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : L'habitat rural du Second âge du Fer (5e s.-1er s. av.notre ère) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. a b et c Jean-Philippe Chimier et Sandrine Riquier, « L’organisation spatiale des espaces funéraires d’Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) : état de la question sur les hypothèses de topographie funéraire et sur l’organisation territoriale des occupations protohistoriques et antiques. », dans Estelle Pinard et Sophie Desenne, Actes de la table ronde "Les gestuelles funéraires au second âge du Fer " tenue à Soissons les 6 et 7 novembre 2008, vol. 3 et 4, Revue archéologique de Picardie, (DOI 10.3406/pica.2009.3177, lire en ligne), p. 91 et 92.
  65. Jean-Philippe Chimier, « Les agglomérations antiques de la basse vallée de la Vienne. », dans Thomas Boucher, Gabrielle Michaux., Les Gallo-romains entre Loire et Vienne : 40 années de recherche archéologique, Écomusée du Véron, (lire en ligne [PDF]), p. 28.
  66. a et b Montrot 1941, p. 217.
  67. Gérard Cordier, « I. Étude archéologique. », Gallia, t. 32, no fascicule 1,‎ , p. 185, 192 (DOI 10.3406/galia.1974.2659).
  68. a b c et d Carré de Busserolle 1883, p. 224.
  69. Marcel Deyres, « Les châteaux de Foulque Nerra. », Bulletin Monumental, Société française d'archéologie, t. 132, no 1,‎ , pages 8 et 9 (DOI 10.3406/bulmo.1974.5281, lire en ligne, consulté le ).
  70. a b et c Carré de Busserolle 1884, p. 226.
  71. Bruno Lemesle, « Hugues de Gènes », dans Bruno Lemesle, La société aristocratique dans le Haut-Maine : XIe – XIIe siècle, Presses universitaires de Rennes, , 324 p. (lire en ligne), p. 244.
  72. Jean Favier, « Les ambitions angevines », dans Jean Favier, Les Plantagenêts : Origines et destin d'un empire (XIe – XIVe siècle), Fayard, , 962 p. (lire en ligne), pages 50 et 51.
  73. a b et c Elisabeth Lorans, « Bourgs, églises et châteaux en Touraine aux XIe et XIIe siècles : une première approche », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, t. 97, no 4,‎ , p. 440-460 (DOI 10.3406/abpo.1990.3370, lire en ligne, consulté le ).
  74. a b c d et e Carré de Busserolle 1884, p. 224.
  75. a b et c Chantal Senséby, « Un aspect de la croissance : Le développement des bourgs aux confins du Poitou, de l'Anjou et de la Touraine (XIe et XIIe siècles) », Journal des savants, no 1,‎ , p. 63-98 (DOI 10.3406/jds.1997.1604, lire en ligne, consulté le ).
  76. a b c d et e Amédée De La Ponce, « Documents relatifs à un donjon du XIIe siècle et à quelques immeubles qui l'avoisinent », Mémoires de la Société archéologique de Touraine, t. 9,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. a b c et d Hélène Noizet, « Le roi et les seigneurs à Saint-Martin : Le fief de Sainte-Maure », dans Hélène Noizet, La fabrique de la ville : espaces et sociétés à Tours, IXe – XIIIe siècle, Publications de la Sorbonne, , 504 p. (lire en ligne), p. 165-183.
  78. a et b Carré de Busserolle 1884, p. 228.
  79. Carré de Busserolle 1884, p. 224, 229.
  80. Carré de Busserolle 1884, p. 224, 230.
  81. a et b Jean Pontonnier, « Sainte-Maure : La justice seigneuriale au XVIIIe siècle », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. 38, no 1,‎ , pages 34 à 36 (lire en ligne, consulté le ).
  82. Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique : de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'Océan, Suireau, (lire en ligne), page 298.
  83. a b c d e et f Grégory Quenet, « Les tremblements réels, connus : évènement sismique », dans Grégory Quenet, tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles : la naissance d'un risque, Champ Vallon, , 586 p. (lire en ligne), p. 97-100.
  84. a et b Jean-Michel Gorry, « Les ressorts de juridiction des greniers à sel sous l'Ancien Régime : Cartes et documents », dans Élizabeth Zadora-Rio (directrice d'ouvrage) et alii., Atlas Archéologique de Touraine : Supplément à la Revue Archéologique du Centre de la France, vol. 53, Tours, FERACF, (lire en ligne).
  85. a et b Jean-Michel Gorry, « Les ressorts de juridiction des greniers à sel sous l'Ancien Régime : Textes », dans Élizabeth Zadora-Rio (directrice d'ouvrage) et alii, Atlas Archéologique de Touraine : Supplément à la Revue Archéologique du Centre de la France, vol. 53, Tours, FERACF, (lire en ligne).
  86. Montrot 1945, p. 527.
  87. a b c d et e « Halles », sur la Base Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
  88. a b c d e f g et h E Montrot, « Les Saintes Maure et Britte en Touraine et dans le Beauvaisis », Bulletin des Amis du vieux Chinon, Société d'histoire de Chinon Vienne & Loire, t. 4, no 3,‎ , p. 145-165 (lire en ligne, consulté le ).
  89. Brigitte Maillard, « Des tentatives d'innovation », dans Brigitte Maillard, Les campagnes de Touraine au XVIIIe siècle : Structures agraires et économie rurale, Presses Universitaires de Rennes, , 508 p. (lire en ligne).
  90. a b c et d Charles d'Angers, La Révolution en Touraine, Tours, , 86 p. (lire en ligne), pages 45 et 69.
  91. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Maure-de-Touraine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
  92. Roger de Figuières, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, , 125 p. (lire en ligne), pages 31 et 104.
  93. a et b Hélène Taillemite, Catherine Leclercq, Nathalie Roy et Jean-Michel Robinet (dir.), « Plans parcellaires communaux - 3P2/48-325 », dans Hélène Taillemite, Catherine Leclercq, Nathalie Roy et Jean-Michel Robinet (directeur), Cadastre et remembrement 1791-1976 : répertoire numérique de la sous-série 3P, Chambray-lès-Tours, Archives départementales d'Indre-et-Loire - Conseil départemental d'Indre-et-Loire, , 501 p. (lire en ligne [PDF]), pages 59, 78 et 405 à 406.
  94. Pierre Rouillé-Courbe, « Canton de Sainte-Maure », dans Pierre Rouillé-Courbe,  : réception de S.A.I. Le prince Louis-Napoléon dans le département d'Indre-et-Loire, (lire en ligne), page 150.
  95. a b et c « Liste des monuments de la commune 37226 - Sainte-Maure-de-Touraine », sur le site MémorialGenWeb (consulté le ).
  96. « Un marché en Touraine », sur le site Mémoire du Ciclic - pôle patrimoine, (consulté le ).
  97. « Les juridictions compétentes pour une commune : 37230 Fondettes », sur le site du Ministère de la Justice, (consulté le ).
  98. « Les juridictions sur le département », sur le site du conseil départemental d'accès au droit d'Indre-et-Loire, du ministère de la Justice (consulté le ).
  99. a et b « Commune de Sainte-Maure-de-Touraine - Résultats de la commune au 2d tour », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  100. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  101. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 : Résultats définitifs - Indre et Loire (37) - Sainte-Maure-de-Touraine », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  102. a b c d e f g h et i Carré de Busserolle 1884, p. 231.
  103. « Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste] », sur Gallica, (consulté le ).
  104. « Desaché Marc - ancien sénateur d'Indre-et-Loire », sur le site du Sénat, (consulté le ).
  105. [PDF] [1]
  106. « Après le décès de Robert Guignard en 1985, il continue, avec Jackie Dufour, nouveau maire, jusqu’en 1995. Cette année-là, Jacques Coutris est élu maire. » [2]
  107. Collectif, « Michel Champigny, l'enfant du pays », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  108. Collectif, « Christian Barillet part pour un nouveau mandat municipal », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  109. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
  110. a b c et d « Les comptes de communes : Sainte-Maure-de-Touraine - Indre-et-Loire », sur le site alize du Ministère de l'Économie et des Finances (consulté le ).
  111. « Mémento financier et fiscal du maire » [PDF], sur site du ministère du Budget et des Finances, (consulté le ), p. 34.
  112. « Mémento financier et fiscal du maire » [PDF], sur site du ministère du Budget et des Finances, (consulté le ), p. 38.
  113. « Mémento financier et fiscal du maire » [PDF], sur site du ministère du Budget et des Finances, (consulté le ), p. 36.
  114. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures - Jumelage Sainte-Maure-de-Touraine Allyon (Espagne) », sur le site de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
  115. a et b « Comité de jumelage de Sainte Maure-de-Touraine » [html], sur le site de la coopération et de la solidarité internationale en région Centre-Val de Loire (consulté le ).
  116. « EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  117. « EMP T5 - Emploi et activité », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  118. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Sainte-Maure-de-Touraine (37) au 31 décembre 2015 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  119. a b c et d « Recensement agricole 2010 : Données générales des exploitations ayant leur siège dans Sainte-Maure-de-Touraine commune », sur site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt (consulté le ).
  120. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  121. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  122. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  123. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  124. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sainte-Maure-de-Touraine (37226) », (consulté le ).
  125. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
  126. « Centre hospitalier (Sainte-Maure-de-Touraine) », sur le site de Fédération Hospitalière de France, (consulté le ).
  127. « Sainte-Maure-de-Touraine - Centre hospitalier (Sainte-Maure-de-Touraine) », sur le site hopital.fr (consulté le ).
  128. Alain Erlande-Brandenburg, « La crypte (?) de Sainte-Maure-de-Touraine. », Bulletin monumental, t. 137, no 2,‎ , p. 167 (lire en ligne, consulté le ).
  129. « Église paroissiale Saint-Blaise », notice no PA000098086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  130. a b c d e f et g « Ancienne chapelle priorale Saint-Mesmin », sur la Base Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
  131. M. Bourderioux, « Les mésaventures d'une jeune angevine à Sainte-Maure (1677) », Bulletin de la Société des amis du Vieux Chinon, t. 7, no 7,‎ , p. 37 à 41 (lire en ligne, consulté le ).
  132. Jean Pontonnier, « Communications - Sainte-Maure : découverte de sépultures », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. 38, no 1,‎ , p. 33 et 34 (lire en ligne, consulté le ).
  133. a et b Société d'histoire de Chinon Vienne & Loire, « Contribution à l'étude des greniers à sel tourangeaux », Bulletin de la Société des amis du Vieux Chinon, t. 4, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  134. a b c d et e « Ancien château », sur la Base Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
  135. « Château - Maison du Patrimoine JEP 2016 », sur le site de la ville de Sainte-Maure-de-Touraine (consulté le ).
  136. Collectif, « Le luth entre au château », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  137. « Maison du XVIe siècle », sur la Base Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
  138. a b et c « Oppidum dit Deux Manses », notice no PA00098089, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  139. Jean-Claude Marquet, « Les mégalithes et les sépultures néolithiques (cartes) », dans Élizabeth Zadora-Rio (directeur d'ouvrage) et al, Atlas Archéologique de Touraine, vol. 53 - Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, Tours, FERACF, (ISSN 1760-5709, lire en ligne).
  140. Jean-Claude Marquet, « Les mégalithes et les sépultures néolithiques (textes) », dans Élizabeth Zadora-Rio (directeur d'ouvrage) et al, Atlas Archéologique de Touraine, vol. 53 - Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, Tours, FERACF, (ISSN 1760-5709, lire en ligne).
  141. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. I, Société archéologique de Touraine, , 480 p. (lire en ligne), p. 339 et 340.
  142. a et b « Liste des ZNIEFF - Commune : Sainte-Maure-de-Touraine », sur le site de INPN (consulté le ).
  143. Liot 2014, p. 7.
  144. a b c d et e G. Vuitton, « Vallée du Courtineau : (Identifiant national : 240009682) (ZNIEFF continentale de type 2) », publications de l'INPN, Museum national d'histoire naturelle,‎ , p. 8 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  145. Institut national de l'information géographique et forestière, « Cartographie des espaces protégés sur le territoire français - Vallée de Courtineau : cartographie du site » [PDF], sur le site de INPN, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
  146. Citadia 2013, p. 143.
  147. « Benoît de Sainte-Maure par Jean-Paul Mourlon », sur universalis.fr (consulté le ).
  148. Pierre Boille, « Un tourangeau peu connu, Monseigneur Joseph Baudichon (1812-1882) », Bulletins de la Société archéologique de Touraine, t. XLIV,‎ , pages 573 à 577 (lire en ligne, consulté le ).
  149. A. Philippon et al., « Séance du  », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. 30, no 12,‎ , page 59 (lire en ligne, consulté le ).
  150. « Anciennes publications », sur le site de la Société archéologique de Touraine, (consulté le ).
  151. « Notice de personne - Bourassé, Jean-Jacques (1813-1872) », sur le site de la bnf (consulté le ).
  152. Pierre Leveel, « Les « grands ancêtres » de la Société archéologique de Touraine », Bulletins de la Société archéologique de Touraine, t. 42,‎ , pages 60 à 62 (lire en ligne).
  153. Martine François, « Jean-Jacques Bourassé », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
  154. a b c et d « Commune : Sainte-Maure-de-Touraine (37) », sur le site de l'Inao (consulté le ).
  155. « 37 226 - SAINTE MAURE DE TOURAINE - Chef-lieu de canton (Indre et Loire) », sur le site de l'Armorial des communes de France (consulté le ).

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gilbert Alcaydé, « Notice XVIII-24 - Sainte-Maure-de-Touraine », publications du BRGM,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Jacques Bourassé (dir.) et al., La Touraine, son histoire et ses monuments, A. Mame, , 610 p. (lire en ligne).
  • Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine : Mémoires de la Société archéologique de Touraine, t. IV, Tours, Société archéologique de Touraine, , 425 p. (lire en ligne), pages 219 à 232. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, Ville de Sainte-Maure-de-Touraine : Plan local d'urbanisme associé à une Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU) : Rapport de présentation, , 347 p. (lire en ligne [PDF]). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7).
  • Daniel Delattre, Emmanuel Delattre, Nathalie Delattre-Arnould et al., Le dictionnaire de l'Indre et Loire : Toutes les communes, hier et aujourd'hui - L'identité et le patrimoine de toutes les communes de l'Indre et Loire, Delattre, , 176 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Leveel, La Touraine disparue et ses abords immédiats, Chambray-lès-Tours, C.L.D. éditions, , 344 p. (lire en ligne).
  • Adélaïde Liot et al., Inventaire de la biodiversité communale : Commune de Sainte-Maure-de-Touraine, Région Centre - LPO Touraine, , 93 p. (lire en ligne [PDF]). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Charles Loiseau de Grandmaison, Archives ecclésiastiques antérieures à 1790 : inventaire sommaire de la série H - Clergé régulier - H1 987, Archives départementales de Tours, , 358 p. (lire en ligne [PDF]).
  • E. Montrot, « Stations préhistoriques et monuments mégalithiques de la région de Sainte-Maure-de-Touraine », Bulletins des amis du Vieux-Chinon, Chinon, Société d'histoire de Chinon, Vienne & Loire, t. 4, no 4,‎ (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • E. Montrot, « Le domaine seigneurial de Sainte-Maure au XVIIe siècle », Bulletin des Amis du vieux Chinon, Société d'histoire de Chinon, Vienne & Loire, t. 4, no 10,‎ , pages 527 à (lire en ligne, consulté le ).
  • Ernest Montrot, « Les seigneurs de Sainte-Maure », Bulletin des Amis du vieux Chinon, Société d'histoire de Chinon, Vienne & Loire, t. 5, no 1,‎ , pages 28 à 44 (lire en ligne, consulté le ).
  • Ernest Montrot, « Les seigneurs de Sainte-Maure (suite et fin) », Bulletin des Amis du Vieux Chinon, t. 5, no 8,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Ernest Montrot (préf. J. M. Rougié (1935) et Pierre Leveel (1978)), Sainte-Maure de Touraine, C. L. D., , 208 p. (lire en ligne).
  • Élizabeth Zadora-Rio (dir.) et al., Atlas Archéologique de Touraine, vol. 53 - Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, Tours, FERACF, (ISSN 1760-5709, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Desbons, Histoire de l'élevage caprin en Touraine, Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine, tome 32, 2019, p. 107-123
  • Daniel Schweitz « À propos de la localisation tourangelle de la Bataille de 732 », Bulletin de la Société d’histoire de Chinon Vienne et Loire, XII, 3, 2019, p. 355-368.
  • Daniel Schweitz, « Des traditions populaires aux discours traditionnistes : Jacques-Marie Rougé et le menhir des Arabes de Draché », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, LXVI, 2019, p. 139-158.
  • Daniel Schweitz, « Lorsque l’instituteur se fait érudit local : le cas d’Ernest Montrot (1895-1987) », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, LXVI, 2020, p. 135-152.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :