Stenay
Stenay | |
La Meuse à Stenay. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Stenay et du Val Dunois (siège) |
Maire Mandat |
Stéphane Perrin 2020-2026 |
Code postal | 55700 |
Code commune | 55502 |
Démographie | |
Gentilé | Stenaisiens[1] |
Population municipale |
2 471 hab. (2021 ) |
Densité | 92 hab./km2 |
Population agglomération |
2 917 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 27″ nord, 5° 11′ 11″ est |
Altitude | Min. 163 m Max. 303 m |
Superficie | 27 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Stenay (ville-centre) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Stenay (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | stenay.fr |
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Stenay (prononcé /stə.nɛ/) est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ses habitants sont les Stenaisiens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Stenay est situé dans la partie nord de la plaine de la Woëvre et est traversé par la Meuse et par le canal de l'Est. La Wiseppe se jette dans la Meuse à Stenay.
Accès
[modifier | modifier le code]Le bourg de Stenay est en grande partie installé sur la rive droite de la Meuse. Deux grands axes s'y croisent : la route D 947 : Reims (100 km au sud-ouest) - Luxembourg (80 km à l'est) et la route D 964 : Sedan (34 km au nord-ouest) - Verdun (47 km au sud).
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Au nord de la ville : faubourg de Cervisy.
Au nord-est de la ville : le château de Bronelle.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Débit moyen mensuel de la Meuse (en m³/s) à Stenay[2]
données calculées sur 46 ans,
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouzay », sur la commune de Mouzay à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,3 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,4 | 0,3 | 1,7 | 3,8 | 7,3 | 10,8 | 12,5 | 12,2 | 8,5 | 6,5 | 3,8 | 1,2 | 5,8 |
Température moyenne (°C) | 3 | 3,7 | 6,6 | 10,2 | 13,5 | 17 | 18,9 | 18,4 | 14,7 | 11 | 6,8 | 3,9 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 7,1 | 11,6 | 16,5 | 19,7 | 23,2 | 25,3 | 24,7 | 20,9 | 15,5 | 9,8 | 6,5 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,9 07.01.09 |
−14,4 12.02.12 |
−11,3 15.03.13 |
−5,8 20.04.17 |
−2,7 03.05.21 |
1 05.06.09 |
2,5 31.07.15 |
2,8 31.08.11 |
−1 30.09.18 |
−6 15.10.09 |
−8,9 30.11.16 |
−15,3 20.12.09 |
−15,3 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 01.01.23 |
21,7 27.02.19 |
25,4 31.03.21 |
28,7 20.04.18 |
32,9 28.05.17 |
35,4 27.06.11 |
40,4 24.07.19 |
37,1 08.08.20 |
35,1 15.09.20 |
27,2 13.10.18 |
21 02.11.20 |
17 17.12.15 |
40,4 2019 |
Précipitations (mm) | 76,1 | 60,4 | 52,1 | 46,4 | 68,3 | 77,5 | 51,7 | 68,3 | 53,7 | 66,8 | 70,4 | 97,8 | 789,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,6 0,4 76,1 | 7,1 0,3 60,4 | 11,6 1,7 52,1 | 16,5 3,8 46,4 | 19,7 7,3 68,3 | 23,2 10,8 77,5 | 25,3 12,5 51,7 | 24,7 12,2 68,3 | 20,9 8,5 53,7 | 15,5 6,5 66,8 | 9,8 3,8 70,4 | 6,5 1,2 97,8 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Stenay est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Stenay[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), prairies (29,5 %), forêts (12,7 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]D'après une tradition peu fondée, on voyait au Ve siècle un temple dédié à Saturne (Sadorn), d'où l'on croit que dérive le nom de Stenay[16].
Anciennes mentions[16],[17] : Sathanagium, Sathonagium (714) ; Astenidum (877) ; Astanid (888) ; Satenaium (Xe siècle) ; Sathaniacum (Xe siècle) ; Sathinidium (1036) ; Sathanacum (1069) ; Setunia (XIe siècle) ; Sathanacum villam (1079) ; Satiniacum, Sathiniacum (1086) ; Sathanaco (1108) ; Sathanacensi (1157) ; Sathaniaco (1159) ; Sathanai (1173) ; Sethenac (1208) ; Settenai (1243) ; Sethenai (1264) ; Sathenay (1276, 1399, 1463, 1483, 1549, 1558, 1585) ; Sathanay (1284) ; Satenay (1399) ; Astenæum (1580) ; Satanagus (1630) ; Satanay, Sthenay (1643) ; Stenay (1793).
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant de s'appeler Stenay, la ville porta longtemps le nom de Sathenay. Le héraut Vermandois, dans son armorial des années 1275-1285, signale un chevalier nommé «Lermite de Sathenay», dont le blason est : palé d'argent et de gueules de 6 pièces …
- En 1552, dans ses commentaires des "dernières guerres en la Gaule Belgique", François de Rabutin parle aussi de «la ville de Sathenay (autrement par le langage corrompu appelée Astenay)»… "Sathenay où il n'y avait ni artillerie ni munitions, soldats ni garnison aucune pour le roi que les habitants et un capitaine"… Il signale l'importance de son pont sur la Meuse.
- 1591. Turenne prend par surprise Stenay que Charles III tente vainement de reconquérir lors de deux sièges successifs. Une fois la paix signée (traité de Folembray, 1595), la ville sera restituée aux Lorrains, au début de 1596.
- 1608-1632. Construction de la citadelle de Stenay, « une des plus belles et des plus régulières de la frontière, » sous le gouvernement de Simon II de Pouilly.
- 1632. Louis XIII, à Liverdun, contraint le duc Charles IV de Lorraine à signer un traité donnant pour 4 quatre ans Stenay à la France, ainsi que les places fortes, toutes proches, de Dun et Jametz. En fait, la ville restera occupée pour toujours par les Français… avec, comme premier gouverneur, le comte de Lambertye, puis, en 1634, le comte de Charost.
- 1641. Traité de Saint-Germain : le duc de Lorraine, Charles IV, cède à la France Clermont, Jametz, Dun et Stenay (ces trois dernières villes, situées en lisière d’Argonne, seront données en apanage à Condé en 1648, ainsi que tout le Clermontois).
- 1654 : 28 juin. Au bout de 32 jours de siège par l’armée française, dirigé par Abraham de Fabert d'Esternay (Vauban y fait ses premières armes, et y sera blessé deux fois[18]), Stenay sera reprise par Louis XIV à Condé, révolté de la Fronde.
- 1659. Par le traité des Pyrénées, Louis XIV redonne à Condé ses titres et ses biens : le Clermontois confisqué retourne au prince, ainsi que Stenay.
- "M. de La Moussaye avait acheté la belle terre de Quintin en Bretagne du duc de La Trémoille son beau-frère, dont son fils porta le nom, qui était frère aîné de M. de La Moussaye, lieutenant général et attaché à M. le Prince, dans le parti duquel il mourut gouverneur de Stenay sans avoir été marié." Mémoires de Saint Simon, Tome 2 Chapitre 5, 1697.
- Chef-lieu de district de 1790 à 1795, la ville est conquise par François Sébastien de Croix de Clerfayt en 1792.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le , elle est la dernière ville reprise par les Alliés lorsque la 89e division d'infanterie américaine du général William M. Wright (en) la délivre quelques heures avant que l'armistice entre en vigueur[19]. Cette division perd 365 hommes en majorité sous le feu de l’artillerie de l'armée impériale allemande. La raison invoquée par Wright pour l'attaque était que « La division était au front depuis très longtemps sans disposer d'installations de lavage convenables, et qu'il s'était avéré que si Stenay était laissé aux mains de l'ennemi, [les] troupes ne pourraient pas profiter des installations qui s'y trouvaient probablement. »[20]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- Allemagne, Münnerstadt, en Bavière, à environ 550 kilomètres.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 2 471 habitants[Note 5], en évolution de −9,98 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,3 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 200 hommes pour 1 320 femmes, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La ville compte une cité scolaire nommée Alfred Kastler[30], associant collège, lycée général et lycée professionnel, ainsi qu'une section BTS. Une inspection de l'Éducation nationale est également présente. Une MFR établissement de formation en alternance. De la 4e au bac pro. 2 filières professionnelles: agricole et commerce.
Économie
[modifier | modifier le code]La papeterie Munksjö (sv) est le principal employeur de la ville (205 salariés). Elle compte également parmi les établissements importants Terrea, concessionnaire de machines agricoles. La société de transports routiers Transalliance y est également implantée. Stenay est un pôle commercial d'équilibre, qui a vu la grande distribution se développer sur la Zone d'Activités au sud de la Ville, tout en gardant un centre-ville historique proposant commerces et services. Stenay est un centre administratif de proximité, comptant des services déconcentrés du conseil départemental de la Meuse (UTAS - CMS), Agence départementale d'aménagement Stenay est un pôle d'enseignement qui compte écoles maternelle et primaire publique et privée, une cité scolaire (collège, lycée général, lycée technologique - BTS) et de nombreux services liés à l'accompagnement de l'enfance et de la jeunesse. La Ville compte un important EHPAD (maison de retraite) de 152 lits. Une association de développement économique et une pépinière d'entreprises accueillent les porteurs de projets. La Belgique et dans une moindre mesure le Luxembourg offrent également des emplois aux résidents de la région.
Tourisme
[modifier | modifier le code]La Ville dispose d'un office de tourisme ouvert toute l'année. Un port de plaisance accueille les bateaux de plaisance de passage sur la branche Nord du canal de l'Est. L'aire de camping cars sur une presqu'île est prisée. Le musée Européen de la Bière y est installé.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Musée de la Bière et du pays de Stenay[31]. L'ancien magasin aux vivres fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [32].
- Ancien hôtel du gouverneur, XVIe siècle - XVIIIe siècle
- Galeries marchandes, XVIe siècle
- Atelier monétaire, XVIIe siècle
- Hôtel de ville.
- Château de Bronnelle XVe siècle
- Château de Cervisy XVIIe siècle
- Château des Tilleuls , construit en 1876/1877, partiellement détruit en 1940, rasé au lendemain de la Libération et reconstruit plus modestement.
- Immeuble, 30 rue de la Citadelle, inscrit en 1981 pour sa tourelle d'escalier Inscrit MH (1981)[33].
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Joseph de Cervisy, Route Nationale[34].
- Église Saint-Grégoire, rue Chanzy, construite dans les années 1830.
- Chapelle du Sacré-Cœur, avenue de Verdun.
- Chapelle de l'ancien hospice Saint-Antoine, rue de l'Hôpital.
- Chapelle au Château de Bronelle.
- Ancien couvent des Minimes, rue des Minimes, actuellement école.
- Les ruines de la Chapelle Saint-Lambert de Cervisy. La chapelle bâtie au moyen âge XII et XIII siécle, au lieu-dit le fond de Saint-Lambert, est une ancienne léproserie. Inscrit MH (1991)[35].
-
Église Saint-Grégoire.
-
Chapelle du Sacré-Cœur.
-
Église Saint-Joseph de Cervisy.
-
Chapelle de l'ancien hospice Saint-Antoine.
-
Chapelle au château de Bronelle.
-
Ancien couvent des Minimes.
Arbres remarquables
[modifier | modifier le code]- Un séquoia géant visible de la route Carignan-Vouziers.
- Un Ginkgo biloba dans le parc de la Forge.
- Trois tulipiers dans le parc de la Forge.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Dagobert II, roi mérovingien du royaume d'Austrasie assassiné le dans la forêt de la Woëvre, près de Stenay.
- Godefroy de Bouillon, qui a possédé le château de Stenay avant de le vendre à l'évêque de Verdun.
- Isaac Mercier, héros de L'Escalade à Genève en 1602.
- François Henri d'Elbée de La Sablonnière, général de la Révolution française, qui participe à 15 ans à la grande victoire de Fontenoy en 1745 et où il est blessé. Il meurt à Stenay en 1813.
- Louis Paul de Beffroy (1737-1802), général de brigade de la Révolution française, né à Germont, mort à Stenay.
- Mathieu Pierre Paul Saignes (1749-1830), général français de la Révolution et de l’Empire, mort à Stenay.
- Anne-Gédéon de La Fitte de Pelleport, marquis de Pelleport, né à Stenay en 1754, décédé à Liège en 1807, pamphlétaire et aventurier français.
- Étienne Radet, général de Napoléon Ier, né à Stenay en 1762 et mort à Varennes en 1825.
- Jules Cardot et son fils Henry Cardot y sont nés.
- Louis Cavagnari y est né en 1841. Résident britannique à Kaboul, il y est assassiné en 1879.
- Ernest Beauguitte (1869-1935), haut-fonctionnaire et homme de lettres, y est mort.
- Jacques Vallet, né à Stenay en 1939, écrivain, journaliste, créateur de la revue Le Fou parle.
- Anny Poursinoff, née à Stenay en 1951, infirmière et femme politique française,
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sylvie Bucher, Reflets de la vie gallo-romaine dans le nord de la Meuse : le témoignage de la sculpture. Collections des musées de Stenay et de Verdun, Université de Metz, Centre de recherche histoire et civilisation, 1999, 93 p. (ISBN 2-85730-024-7)
- Jean Maillard, Stenay, hier, 1, Des origines à la Révolution, Office central de la coopération à l'école, Bar-le-Duc, 1985, 52 p.
- Constant Vigneron (abbé), Grandes heures de l'histoire de Stenay, Aincreville, C. Vigneron, 1978, 155 p.
- Hélène et Philippe Voluer, Promenade dans Stenay, Librairie Menge, Stenay, 1975, 33 p.
- Philippe Voluer, Stenay, le musée européen de la bière : l'ancien magasin aux vivres de Steynay, ancienne malterie, Citédis, Paris, 1997 (ISBN 2-911920-02-3)
- Philippe Voluer, La bière en Lorraine à l'époque des Lumières : l'exemple de Nancy et de Stenay, Éd. Serpenoise, Metz, 2005, 142 p. (ISBN 2-87692-663-6)
- Philippe Voluer, La guerre de 14 au pays de Stenay : la vie des civils sous l'occupation, Les Amis de Montserrat, Beaufort-en-Argonne, 2006, 108 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Meuse
- Cantons de la Meuse
- Liste des nécropoles militaires en Lorraine
- Liste des monuments historiques de la Meuse
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Stenay comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meuse-55
- Banque Hydro - station B3150020 - La Meuse à Stenay (ne pas cocher la case "Station en service")
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Stenay et Mouzay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mouzay », sur la commune de Mouzay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Mouzay », sur la commune de Mouzay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Stenay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Stenay ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 166.
- BBC; The last soldiers to die in World War I
- Joseph E. Persico. Wright's stated reason for the attack was because "the division had been in the line a considerable period without proper bathing facilities, and since it was realized that if the enemy were permitted to stay in Stenay, our troops would be deprived of the probable bathing facilities there." World War I: Wasted Lives on Armistice Day. History Net.
- [1]
- « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
- (en) « Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc : Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc : Free Download, Borrow, and… », sur Internet Archive (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Stenay (55502) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Meuse (55) », (consulté le ).
- « Collège Alfred Kastler »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de l'académie de Nancy-Metz (consulté le ).
- Conservation des Musées de Meuse, « Musée de la Bière et du pays de Stenay » (consulté le ).
- Notice no PA00106639, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison, 30 rue de la Citadelle », notice no PA00106640, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Roseline Soudan, « Les villages de la meuse - STENAY » (consulté le ).
- « Chapelle St-Lambert de Cervisy », notice no PA00106704, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.