1467 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1464 1465 1466 1467 1468 1469 1470 Décennies : 1430 1440 1450 1460 1470 1480 1490 Siècles : XIIIe XIVe XVe XVIe XVIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature () et Musique (Classique) |
Années de la santé et de la médecine : 1464 - 1465 - 1466 - 1467 - 1468 - 1469 - 1470 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1430 - 1440 - 1450 - 1460 - 1470 - 1480 - 1490 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1467 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- 9 mars : à l'inauguration de l'université de Bourges, fondée en 1463-1464 par le roi Louis XI et le pape Paul III, « les trois médecins sont Simon Surgi, Hugues Dunant, Hugues de Beauregard[1] ».
- 15 juin : Philippe le Bon, duc de Bourgogne, meurt d'« un œdème pulmonaire aigu, [ayant] pour origine une pneumonie sévère du lobe inférieur gauche, responsable d'une possible septicémie, en raison de l'extension locorégionale de l'infection de la rate[2] ».
- Ouverture de la faculté de médecine d'Avignon.
- 1466-1467 : fondation à Lille de l'hôpital Saint-Jean-Baptiste, dit hospice Gantois, du surnom de Jean de la Cambe, son fondateur[3].
Publication
[modifier | modifier le code]- Vers 1467 : Bartolomeo Sacchi rédige le De honesta voluptate et valitudine, essai sur « les enjeux complexes qui opposent le plaisir et la santé[4] ».
Naissance
[modifier | modifier le code]- 19 mars : Bartolomeo della Rocca (en), dit « Coclès » (mort en 1504), médecin, physiognomoniste, chiromancien, géomancien et astrologue italien, auteur d'une Chiromantie ac physionomie anastasis (« Renaissance de la chiromancie et de la physiognomonie ») et d'un Physionomie compendium quantum ad partes inter capitis, gulam et collum attinet (« Abrégé de physiognomonie, traitant de la gorge et du cou tout autant que des parties de la tête[5] »).
Décès
[modifier | modifier le code]- 31 juillet : Giovanni Marcanova (né entre 1410 et 1418), professeur de médecine et de philosophie à Padoue et Bologne[6],[7].
- Guillaume de Rocque (né à une date inconnue), licencié en médecine, chargé de diverses fonctions municipales à Lille, médecin fonctionnaire de cette ville[8].
- 1458 ou 1467 : Antoine Cermisonus (né à une date inconnue), professeur de médecine à Padoue, auteur d'un traité intitulé Consilia medica numero CLIII contra omnes fere aegritudines a capite ad pedes (« Cent cinquante-trois conseils pour le traitement de presque toutes les maladies, depuis la tête jusqu'aux pieds »), eut pour élève Michel Savonarole (1385-1468)[10].
Références
[modifier | modifier le code]- Ernest Wickersheimer, La Médecine et les Médecins en France à l'époque de la Renaissance, Paris, A. Maloine, coll. « Bibliothèque de curiosités et singularités médicales », , 694 p. (lire en ligne), p. 77.
- Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), p. 269-272.
- Chanoine Coppin, « Les Statuts de l'hôpital Gantois à Lille (1467) », Revue du Nord, vol. 29, no 113, , p. 26 (lire en ligne).
- Mattia Cavagna, « (it) Micrologus, XVI. I saperi nelle corti. Knowledge at the Courts, Florence, Sismel et del Galluzzo, , 613 p. [compte rendu] », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], (lire en ligne, consulté le ).
- « Della Rocca, Bartolomeo (1467-1504) », BNF 12562849.
- Marcanova, Giovanni (1410?-1467), BNF 15578855.
- (it) Daniela Gionta, « Marcanova, Giovanni », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 69, (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Guillaume de Rocque », p. 262.
- Marilyn Nicoud, Les Régimes de santé au Moyen Âge : Naissance et Diffusion d'une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe – XVe siècle), vol. 1, Rome/Paris, École française de Rome, , 1112 p. (ISBN 978-2-7283-0814-9, lire en ligne), p. 564, n. 165.
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 1 : A-C, Mons, H. Hoyois, , 746 p. (lire en ligne), « Cermisonus (Antoine) », p. 582.