296e régiment d'infanterie (France)
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| 296e régiment d'infanterie | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France
|
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Garnison | Béziers |
| Inscriptions sur l’emblème |
Picardie 1914 Verdun 1916 |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
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|
Le 296e régiment d'infanterie (296e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les deux bataillons de réserve du 96e régiment d'infanterie. Il combat pendant la Première Guerre mondiale et est dissous en .
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : 296e régiment d'infanterie constitué des bataillons de réserve du 96e RI.
- : dissolution
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- : lieutenant-colonel Lecomte
- : lieutenant-colonel Douce
- : colonel Robert [1]
- : chef de bataillon Valois
- : lieutenant-colonel Santos-Cottin, puis par intérim, chef de bataillon Valois,
- : colonel Lenfant
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et batailles du 280e RI
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Affectation
[modifier | modifier le code]À la mobilisation de 1914 : 131e brigade d'infanterie, 66e division d'infanterie (DI), 16e région, 1er groupe de divisions de réserve.
- 131e brigade de la 66e DI d' à
- 131e brigade de la 58e DI d' à
- Infanterie divisionnaire de la 152e DI de à
- Infanterie divisionnaire de la 169e DI de janvier à
1914
[modifier | modifier le code]Le 296e RI est créé à Béziers.
Le , le régiment se constitue et embarque par voie ferrée en direction de Montbéliard. Arrivée le , il poursuit sa route vers la frontière.
- Alsace : Flaxlanden, Didenheim ()
- Vosges : col du Louschbach, col du Bonhomme (septembre)
- Artois : (du 14 au ) attaque de Vermelles, Fosse 10, puis le château et la brasserie de Vermelles (octobre), château de Vermelles (début décembre), le Rutoire (le 16 et ). Certains soldats des 280e RI et 296e RI, en seconde ligne durant la nuit de Noël, entendent provenant du secteur anglais des chants, des clameurs, de nombreuses fusées sont lancées de part et d'autre, mais pas de fusillade[2].
1915
[modifier | modifier le code]- Artois : secteur de Vermelles, Hulluch, Aix-Noulette (juin à mai) attaque d'Hulluch () offensive d'Artois de juin, fond de Buval (le 5 et ) puis Angres (juillet et août)
- Artois : secteur de Marœuil, tranchées de l'Elbe et de la Vistule (octobre).
1916
[modifier | modifier le code]- Artois : Mont-Saint-Éloi (février à mars)
- Verdun : Esnes, ravin de la Hayette, ouvrage de Miramas et de Tarascon, pente ouest du Mort-Homme en mai. 650 hommes se sont sacrifiés les 20 et , pour le maintien du front.
- Champagne : (juin à septembre) Perthes-lès-Hurlus.
- Somme : attaque de Combles, tranchée de Ludja, boyau de Pilsen, ouvrage 9800 (octobre à novembre).
1917
[modifier | modifier le code]- Marne : Massiges (janvier à mars)
- Champagne : Sept-Saulx (avril), la tranchée Skoda à Moronvilliers (avril à mai). Le colonel Robert, commandant le régiment, est tué lors des combats du .
- Secteur de Condé (mai à novembre). En mai, le caporal Barthas rend compte de la mutinerie du régiment.
- Dissolution du régiment en : les soldats sont versés dans le 202e RI, le 225e RI et le 248e RI.
Drapeau
[modifier | modifier le code]Il porte, brodées en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions[3] :
Personnalités ayant servi au 296e RI
[modifier | modifier le code]- Louis Barthas (1879-1952), tonnelier, militant et syndicaliste français
- Louis Finet (1897-1976), résistant français, Compagnon de la Libération
- Pierre Jalabert (1884-1968), poète, auteur de théâtre, romancier et historien
Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Historique du 296e régiment d'infanterie, Paris, M. Mathieu, , 20 p. (lire en ligne).
- JMO du 296e RI, cote SHD 26 N 742/6, ministère français des Armées.
Notes
[modifier | modifier le code]- Mort pour la France le « Marcel Henri Robert », base Mémoire des hommes, ministère français des Armées.
- Rapporté par le caporal Louis Barthas dans ses carnets de guerre.
- Service Historique de la Défense, Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007.
