338e régiment d'infanterie
338e Régiment d'Infanterie | |
Création | août 1914 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Terre |
Type | Régiment d'Infanterie |
Inscriptions sur l’emblème |
L'OURCQ 1914-1918 L'AISNE 1917 LA SERRE 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
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Le 338e régiment d'infanterie (338e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 138e régiment d'infanterie. À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien majoré de 200.
Ses lieux de regroupement sont Bellac et Magnac-Laval en Haute-Vienne (Limousin). Levé dans la 12e région militaire, il est indépendant du 12e corps d'armée. Il est rattaché à la 62e division d'infanterie de réserve, commandée par le Général Ganeval[1].
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : 338e régiment d'infanterie
- Le 338e RI, commandé par le lieutenant-colonel Robert, comprend 37 officiers, 143 sous-officiers, 2 054 hommes de troupe.
Le régiment comporte, à la mobilisation, deux bataillons : le 5e bataillon, à sa tête, le commandant André Charles Wayne d'Arche (1864-1947) de Bellac et son adjoint le lieutenant Louis Poulte de Puybaudet de Dompierre-les-Églises ; le 6e bataillon, à sa tête, le commandant Jules Séguran, originaire de Marseille.
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]Le lieutenant-colonel Marcel Robert, plus tard colonel, du au 10 mai 1916, prend ensuite le commandement du 296e RI[2], mort pour la France le 30 avril 1917[3]. Son casque, percé de plusieurs éclats d'obus, est retrouvé en 2015 dans une brocante[4].
Lieutenant-colonel Reynaud, du 27 mai 1916 au 27 mai 1917.
Colonel Blavier, du au .
Historique des garnisons, combats et batailles du 338e RI
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Affectation
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]Le régiment est affecté au titre de la 62e division d'infanterie à la défense mobile du camp retranché de Paris avec la 61e division d'infanterie et la 84e division territoriale de campagne sous les ordres du Gouverneur militaire de Paris.
- Combats du Transloy, Rocquigny et Sailly- Saillisel (, aux confins du Pas-de-Calais et de la Somme), connus aussi sous le nom de "Bataille de Bapaume" (792 tués, 400 blessés et prisonniers) : la 62e DI est envoyée vers le nord, en direction de Douai, pour enrayer l'avancée des troupes ennemies ; elle s'oppose seule au 2e corps d'armée allemand qui marche vers le sud. Un monument aux morts du 338 a été érigé en 1927 dans le cimetière du Transloy[5]. Lors de cet engagement, le régiment perd en trois heures 51 % de ses effectifs (source : JMO du 338e RI, page 9[6]).
- Bataille de la Marne (6 au ), notamment lors de la phase de poursuite de la bataille.
- Combat de Puysalène (14 au ).
- Guerre de Tranchées (1914-1915- début 1916), dont Combats de Daucourt-Armancourt (4-, Sud de la Somme, à l'ouest de Roye) : le régiment perd 10 officiers et 700 hommes de troupe, soit 43 % de ses effectifs).
1915
[modifier | modifier le code]- Guerre de Tranchées (1914-1915- début 1916).
1916
[modifier | modifier le code]- Combats de Pressoire ().
1917
[modifier | modifier le code]- Combats du Moulin de Laffaux ().
- Combats de Vauxaillon - Mont des singes (15 au ).
1918
[modifier | modifier le code]- Combats de Fère-en-Tardenois ().
- Combats de La Vesle ().
- Combats de la Position Hunding ().
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le régiment est dissout le .
Drapeau
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7] :
La fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918 lui est décernée le .
Fait exceptionnel, les trois régiments d'active (138e RI), de réserve (338e RI) et territorial (90e RIT) d'une même ville de garnison (Magnac-Laval) se sont vus décerné cette même fourragère.
Traditions et uniformes
[modifier | modifier le code]Insigne
[modifier | modifier le code]Devise
[modifier | modifier le code]Aucune devise connue.
Personnages célèbres
[modifier | modifier le code]Le 6e bataillon comprend dans ses effectifs le sergent Charles Guingouin, père du futur résistant Georges Guingouin.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « http://centenaire1418hautlimousin.jimdo.com/pour-en-savoir-plus/le-338%C3%A8me-rir/ ».
- « Site Mémoire des Hommes, base de recherche des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
- « Le 338e Régiment d'infanterie pendant la Grande Guerre, 1914-1918, Imprimerie Ussel Frères, 1920 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Page de discussion sur le Colonel Marcel Robert, 338 et 296 e RI », sur forum.pages14-18.com.
- « le 338e RIR - Site du centenaire 14-18 en Haut Limousin », sur centenaire1418hautlimousin.jimdo.com (consulté le ).
- « JMO 338e RI (1914-1915) », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Site du Comité du Centenaire de la guerre 1914-1918 du Pays du Haut-Limousin http://centenaire1418hautlimousin.jimdo.com/
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le 338e Régiment d'infanterie pendant la grande guerre, 1914-1918, Imprimerie Ussel Frères, A. Bontemps successeurs, Limoges, 1920, 32 p.