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5e bataillon de volontaires de l'Yonne

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5e bataillon de volontaires de l'Yonne
Création 1792
Dissolution 1796
Pays Drapeau de la France République française
Branche Infanterie
Effectif 689
Fait partie de 2e demi-brigade de deuxième formation
Guerres Guerre de la Première Coalition
Batailles Siège de Maubeuge
Siège du Quesnoy
Siège de Maëstricht
Siège de Luxembourg
Siège de Mayence

Le 5e bataillon de volontaires de l'Yonne, était une unité militaire de l’armée française créée sous la Révolution française.

Création et différentes dénominations

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Le 5e bataillon de volontaires de l'Yonne, est formé le à Paris, avec 7 compagnies levées dans les districts d'Auxerre, de Sens et de Tonnerre, et venues à Paris, auxquelles on adjoignit une compagnie formée par la section du Finistère de Paris [1].

Historique des garnisons, combats et batailles

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Le , le 5e bataillon de volontaires de l'Yonne, fort de 689 hommes est dispersé et casernés, dans Paris, à Babylone, au Collège Égalité, etc. Le conseil d'administration se plaignit de cette situation à la Convention nationale :

« Paris le , l'an Ier de la République ».
« Citoyen Président, le conseil d'administration du 5e bataillon du département de l'Yonne, arrivé à Paris le dernier, organisé du suivant, vous expose qu'il est caserné en six à sept casernes différentes, que cet éloignement met les chefs de bataillon hors d'état de pourvoir à la discipline et besoins des citoyens ; que les ennemis du bien public fermentent les esprits et forcent ces compagnies détachées à dire qu'ils ne sont venus que pour le camp de Paris et non ailleurs. Cependant, nous devons-vous avouer que nos braves camarades n'étaient pas de ce sentiment il y a huit jours et que nous sommes fondés à croire que des factieux cherchent à désorganiser le bataillon ».
« Nous vous invitons à prononcer sur notre sort si nous devons partir ou non, si nous pouvons être casernés incessamment, cette réunion opérera plus tôt notre entier équipement. Nous avons déjà fait des demandes d'armement et nous n'avons pu jusqu'à ce jour parvenir au complet. Donnez, nous vous en prions, des ordres pour qu'il nous soit délivré exactement les objets qui nous mettront à portée de repousser avec succès les ennemis de la République ».
« P.S. — Nous croyons devoir vous observer que déjà nous avons vu avec douleur plusieurs compagnies étrangères retourner dans leurs foyers ».

Le Comité des Pétitions conserva la réclamation jusqu'au date à laquelle il la renvoya au Comité de la Guerre, qui la fit venir au Ministre. Aussi la solution n'intervint que par l'ordre ministériel du qui prescrivit le départ de Paris pour Bruxelles.

Le bataillon quitte Paris le . On le trouve à Mons dès le .

Affecté à l'armée de la Belgique, il se trouve à Namur le et rentre en France avec l'armée en retraite.

Le le bataillon est au camp de Falise, et à partir du il fait partie de la garnison même de Maubeuge. Investi dans Maubeuge le , le bataillon coopéra à la défense de la place. L'état de siège levé le par suite des effets de la victoire de Wattignies, la garnison sortit de la place, et le le 5e bataillon de l'Yonne combat à Rousies pour dégager Maubeuge de l'emprise autrichienne[2].

Maubeuge fut à nouveau, au printemps de 1794, menacée d'un siège. La ville était demeurée serrée de très près sur la rive gauche de la Sambre. Le , la garnison fit une sortie sur Bettignies, accompagnée par les Représentants du peuple Laurent et Guyton-Morveau. Enfin, la victoire de Fleurus eut pour conséquence de faire évacuer le toute la contrée par les troupes autrichiennes.

Le 5e bataillon de l'Yonne quitta Maubeuge pour participer aux opérations de la reprise du Quesnoy sur les Coalisés. Il passa ensuite à l'armée de Sambre-et-Meuse.

Il est employé au siège de Maëstricht, qui capitula le .

Au mois d'avril 1795, il fait partie des divisions de l'armée de Sambre-et-Meuse envoyées pour renforcer le corps de troupes employé au siège de Luxembourg.

Il est ensuite appelé devant Mayence pour concourir aux opérations du siège.

Le 1er ventôse an IV (), le 5e bataillon de l'Yonne est amalgamé avec les

pour former la 2e demi-brigade de deuxième formation.

Bibliographie

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  • Camille Rousset : les volontaires (1791-1994) Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  • Eugène Déprez : Les volontaires nationaux Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  • Victor Louis Jean-François Belhomme : Histoire de l’infanterie en France Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  • G Dumont : Les bataillons de volontaires nationaux Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  • Charles Louis Chassin : Les volontaires nationaux pendant la Révolution volume III page 701 et suivantes Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références

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