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Édouard Morisson de La Bassetière

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Édouard Morisson de La Bassetière
Illustration.
Fonctions
Député français

(14 ans, 8 mois et 15 jours)
Élection 8 février 1871
Réélection 10 mai 1876
14 octobre 1877
4 septembre 1881
4 octobre 1885
Circonscription Vendée
Législature Ire, IIe, IIIe et IVe (Troisième République)
Groupe politique Extrême-droite
Conseiller général de la Vendée

(104 ans)
Circonscription Canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Prédécesseur Jean-Auguste Grolleau
Successeur Louis Morisson de La Bassetière
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Julien-des-Landes
Date de décès (à 60 ans)
Lieu de décès Saint-Julien-des-Landes
Résidence Vendée

Édouard Morisson de La Bassetière

Jean-Baptiste-Henri-Édouard Morisson, comte de La Bassetière (, Saint-Julien-des-Landes - , Saint-Julien-des-Landes), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père et son grand-père paternel furent conseillers généraux de la Vendée et maires de Saint-Julien-des-Landes et son grand-père maternel, Joseph François Mieulle, fut député. Riche propriétaire vendéen, très attaché à la cause royaliste et catholique, il fut porté sur la liste conservatrice de la Vendée, le , et élu représentant à l'Assemblée nationale. Il alla siéger à l'extrême droite et coopéra à toutes les tentatives de restauration monarchique.

Il fut des membres de la droite qui contribuèrent, le , au renversement du ministère de Broglie, et, dès lors, il fit partie le plus souvent de la minorité, refusant de se rallier, comme un grand nombre de ses collègues de la droite, à la République constitutionnelle dont on préparait l'établissement. Il repoussa en effet, le , l'amendement Wallon, ainsi que l'ensemble de la Constitution, le de la même année.

Les élections du le renvoyèrent à la Chambre des députés ; il y représenta la 1re circonscription des Sables-d'Olonne. Candidat officiel du gouvernement après la dissolution de la Chambre, il fut réélu.

Édouard de la Bassetière fut encore réélu le  ; toujours hostile à toutes les propositions de la gauche, il continua de combattre à l'extrême droite de l'Assemblée, pour les mêmes doctrines politiques et religieuses. Après le rétablissement du scrutin de liste, il avait figuré avec succès, aux élections du , parmi les candidats conservateurs et royalistes du département de la Vendée ; mais, élu le 1er sur 7, il eut à peine le temps de prendre séance et mourut aussitôt.

Beau-frère de Henri Le Loup de La Biliais, il est le père de Louis Morisson de La Bassetière.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]