Édouard Thibault
Édouard Thibault | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans et 10 mois) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | 3e du Gard |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | RPCD |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Roger Roucaute |
– (13 ans et 29 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Gard |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | MRP |
Secrétaire d'État à l'Intérieur | |
– (11 mois et 16 jours) |
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Président | Vincent Auriol |
Premier ministre | Joseph Laniel |
Ministre | Léon Martinaud-Déplat |
Gouvernement | Laniel I Laniel II |
Prédécesseur | André Colin |
Successeur | Joseph Conombo |
Biographie | |
Nom de naissance | Édouard Joseph Marie Lucien Thibault |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sablé-sur-Sarthe |
Date de décès | (à 65 ans) |
Lieu de décès | Paris 15e |
Profession | Professeur d'histoire-géographie |
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Édouard Thibault est un homme politique français, né le à Sablé-sur-Sarthe et décédé le dans le 15e arrondissement de Paris[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un professeur de philosophie, Lucien Thibault, militant de la Jeune République et maire MRP d'Uzès de 1947 à 1953, Edouard, pendant ses études à Dijon, puis Montpellier, partage les engagements de son père et milite lui-même à la Jeune République.
Après une licence de droit et un diplôme d'études supérieures d'histoire-géographie, il devient, en 1936, professeur au Lycée de Nîmes. Il participe aux combats de la seconde guerre mondiale, où il perd un œil. Reprenant son poste d'enseignant, il apporte son aide à plusieurs de ses élèves qui tentent d'échapper au STO, ce qui lui vaut une suspension au printemps 1944.
Menacé d'arrestation, il se réfugie en Bourgogne jusqu'à la Libération. Rentré à Nîmes, il obtient un poste à l'université, dans le même temps qu'il prend la tête du MRP local. En , il est élu député à la première assemblée constituante, puis à la seconde, en , puis à la première législature de la Quatrième République, en novembre. Son engagement principal concerne la situation des écoles des Houllières, qui l'occupe de 1947 à 1951. Il est alors actif au sein de l'association parlementaire pour la liberté de l'enseignement.
Réélu député en 1951 sur une liste d'union du MRP et de la droite, il devient vice-président du groupe MRP à l'assemblée, jusqu'à sa nomination comme secrétaire d'Etat à l'intérieur, en , dans le gouvernement Joseph Laniel. Réélu en 1956, de nouveau grâce au soutien de la droite locale, il entre au conseil général du Gard en 1958, et conserve son siège de député, malgré le passage au scrutin majoritaire, en , battant au second tour, avec 52,9 % des voix, le candidat communiste Roger Roucaute. L'année suivante, il est élu maire de Saint-Ambroix.
A l'assemblée, il intervient surtout sur les questions viticoles, qui intéressent directement sa circonscription, et pour la défense du petit bassin houiller des Cévennes, qui fait partie des premiers à subir la crise du charbon. Sur ces questions, il n'hésite pas à développer des critiques assez vives de l'action gouvernementale. Il se place notamment souvent du point de vue des mineurs, dont il demande l'amélioration des conditions de vie, de travail et de rémunération, et soutient les actions, notamment de grève, entretenant la tradition du christianisme social.
D'une façon générale, il s'éloigne de plus en plus de la politique gouvernementale et vote, comme la grande majorité des députés du MRP, la censure du gouvernement Pompidou en .
En 1962, il perd son siège de député, au profit du communiste Roger Roucaute, et se consacre à son mandat municipal ainsi qu'à sa fonction de délégué général du comité français contre la faim dans le monde, qu'il occupe jusqu'en 1977. Ainsi, en 1964, il quitte le conseil général. Comme maire, il décide la réalisation d'un complexe sportif, d'équipements scolaires, de HLM.
En 1971, il renonce à se représenter aux municipales, et son premier adjoint Marcien Tuech lui succède.
Fonctions
[modifier | modifier le code]- Secrétaire d'État à l'Intérieur des gouvernements Joseph Laniel (du au )
- Député MRP du Gard (1945-1962)
- Maire de Saint-Ambroix (1959-1971)
- Conseiller général du canton de Saint-Ambroix (1958-1964)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]Lien externe
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- Ressource relative à la vie publique :
- Enseignant au lycée Alphonse-Daudet
- Ministre français de l'Intérieur
- Ministre de la Quatrième République
- Membre de l'Assemblée constituante de 1945
- Membre de l'Assemblée constituante de 1946
- Député de la première législature de la Quatrième République
- Député de la deuxième législature de la Quatrième République
- Député de la troisième législature de la Quatrième République
- Député de la Ire législature de la Ve République
- Député du Gard
- Conseiller général du Gard
- Maire du Gard
- Personnalité du Mouvement républicain populaire
- Personnalité de la Jeune République
- Naissance en septembre 1912
- Naissance à Sablé-sur-Sarthe
- Décès en novembre 1977
- Décès dans le 15e arrondissement de Paris
- Décès à 65 ans