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Étrelles

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Étrelles
Étrelles
La mairie d'Étrelles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Marie-Christine Morice
2020-2026
Code postal 35370
Code commune 35109
Démographie
Gentilé Étrellais
Population
municipale
2 640 hab. (2021 en évolution de +3,73 % par rapport à 2015en évolution de +3,73 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 37″ nord, 1° 11′ 37″ ouest
Altitude Min. 52 m
Max. 108 m
Superficie 27,17 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Guerche-de-Bretagne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Étrelles
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Étrelles
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Étrelles
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Étrelles
Liens
Site web http://www.ville-etrelles.fr/

Étrelles est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 640 habitants[Note 1] (les Étrellais).

Géographie

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Carte de la commune d'Étrelles.

Étrelles est située à l'est de l'Ille-et-Vilaine, au sud de Vitré. La commune, située dans la partie orientale du bassin de Rennes, est limitée au nord par la Valière (qui forme la limite communale avec Vitré) ; à l'ouest la limite de son finage avec celui de la commune de Torcé suit un temps le ruisseau de la Largère ; au sud-ouest le ruisseau de l'Ébouel forme limite avec la commune de Domalain ; en limite est de la commune, on trouve l'étang de Beuvron, qui figure à la liste des sites classés d'Ille-et-Vilaine depuis 1943 et le ruisseau du Passoir, qui forment limite avec Argentré-du-Plessis.

Relief et hydrographie

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Le finage communal est situé sur la rive gauche de la Valière et est traversé par plusieurs de ses affluents : le ruisseau du Passoir en limite est, le ruisseau du Hill (qui provient d'Argentré-du-Plessis) et ses affluents, le ruisseau de Voloir et le ruisseau de l'Ébouel, le ruisseau de la Peudavinière et son propre affluent le ruisseau de la Matelais). Le ruisseau de la Largère est un affluent du ruisseau de la Bichetière qui se jette directement dans la Vilaine.

Les altitudes sont presque partout comprises entre 100 et 80 mètres, avec de faibles dénivelés, s'abaissant toutefois dans la partie aval de la vallée de la Valière aux alentours du Pont d'Étrelles. Le bourg est vers 90 mètres d'altitude, situé sur un modeste interfluve entre les ruisseaux de la Matelais et du Voloir.

Le paysage rural traditionnel est le bocage, très modifié par les remembrements survenus et la périurbanisation, avec un habitat dispersé en nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées.

La commune possède deux bois importants : le bois d'Étrelles à sa limite ouest (avec Torcé) et le bois du Pinel à sa limite sud (avec Saint-Germain-du-Pinel).

La commune est desservie par la ligne de bus gratuite de Vitré vers La Guerche-de-Bretagne mise à disposition par Vitré Communauté, ainsi que par la ligne de bus ETV.com de Vitré Communauté, unique ligne payante du réseau. Elle relie la gare de Vitré aux parcs d'activités Hydris et Cap Bretagne 1 et 2.

Le territoire communal d'Étrelles est traversé par deux importantes infrastructures :

  • la route nationale 157 (route nationale 12 jusqu'en 1952) qui permet de relier Rennes à Paris, avec un échangeur au carrefour avec la D 178, qui a suscité la création d'une zone d'activité économique (parc d'activité d'Étrelles nord, technopole Cap Bretagne, zones s'activité de la Planchais et de la Vigne) et un autre échangeur sur la commune voisine de Torcé, qui a pu contribuer au développement démographique du bourg, ainsi qu'au développement économique, avec la création d'une importante zone d'activités industrielle (parc d'activités de Torcé, qui déborde sur le territoire de la commune d'Étrelles) ;
  • la ligne LGV Bretagne-Pays de la Loire, en chantier courant 2013, qui est le prolongement à l'ouest de la LGV Atlantique, permettant de rapprocher Rennes de Paris.

À noter aussi en 2013 la création d'un nouveau tronçon routier sur la route départementale 777, permettant de sécuriser l'accès à Vitré[1].

Par le passé, le territoire communal était traversé par la route nationale 178 allant de Vitré à La Guerche-de-Bretagne (actuelle D 178) ainsi que par la voie ferrée allant de Vitré à La Guerche, désormais transformée en voie verte[2]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Launay-Villiers à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Étrelles est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,3 %), prairies (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), forêts (3,4 %), zones urbanisées (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attestée sous les formes Straellae au XIe siècle[15], Estrailles au XIIe siècle[15].

La racine d'Étrelles est issu de Estrellis[16] ou du latin strata (« voie pavée »)[17], avec adjonction d'une fausse initiale (phénomène appelé prosthèse), et chute du -t intervocalique ; le mot a été en outre doté d'un suffixe familier diminutif -ella[réf. nécessaire]. À 200 mètres du bourg d’Etrelles passait la voie romaine de Rennes au Mans appelée plus tard le Chemin des Sauniers aujourd’hui la N157.

Une ancienne voie romaine de Rennes au Mans, appelée ensuite chemin des Saulniers passait à 200 m au sud de la commune.

Époque moderne

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La maison du Tertre, à Étrelles, date de 1553 ; elle porte au-dessus de sa porte d'entrée une marque de marchand, probablement un tisserand, réunissant dans un écusson le long d'un axe vertical des initiales et le chiffre 4 terminé par une croix, ce qui est un signe adopté à partir du Moyen-Âge par les marchands chrétiens[18].

Le fait le plus marquant de l'histoire est sans doute l'incendie du bourg le par 2 500 Huguenots sous les ordres de La Courdavon, gouverneur de Vitré, ville assiégée cette année-là par les Ligueurs ; 101 habitants du bourg ainsi que Julien Caillel, curé de la paroisse, y trouvèrent la mort. Un vitrail de l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul commémore cet événement.

Le La Courdavon, gouverneur protestant de Vitré, fit une sortie avec ses soldats pour aller prendre Étrelles, prit par force le bourg, « prirent l'église et en fut tué dans ladite église dix sept ; et ceux qui étaient au clocher se rendirent par composition et furent pris à rançon quelque partie, et les autres tués ou pendus (...) ; tuèrent dom Julien Caillet, curé de la dite paroisse, et pillèrent l'église et en emportèrent les richesses (...) croix, calices, chasubles, chapes et autres ornements » écrit le recteur de Saint-Martin de Vitré dans son registre des décès de l'année 1589[19].

En 1591, pendant les Guerres de la Ligue, « Champeaux, Châtillon, Izé, Étrelles, La Guerche, Domagné, Châteaugiron furent dévastés par les marches et collision [combats] des deux partis »[20].

Selon une tenue rendue le par la baronnie de Vitré, les fiefs de la Masure-Macé et de la Masure Gouverneur, tous deux en Étrelles, devaient obéissance et payer chaque année une « rente amandable » à la seigneurie de Troussanaye, située en Pocé[21].

Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33[22].

Une épidémie de dysenterie fit des ravages en 1756 : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, Châtillon-en-Vendelais, Étrelles, Erbrée, Teillé [en fait Taillis), Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et les environs de Saint-Martin de Vitré. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'en quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de blé noir faute de monde » écrit le subdélégué Charil[23].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Étrelles en 1778 :

« Étrelles, à huit lieues et quart à l'est de Rennes, son évêché et son ressort, et à une lieue et demie de Vitré, sa subdélégation. M. Haye de Nétumière[24] en est le seigneur. On y compte 1 500 communiants[25] ; la cure est présentée par le trésorier de l'église cathédrale de Rennes. (...) [La seigneurie des Rochers] a haute, moyenne et basse-justice et appartient maintenant à M. Haye des Nétumières, qui possède, dans le même territoire, les maisons nobles de la Haye, de Fercé et du Pin, chacune avec haute, moyenne et basse-justice. On voit encore dans cette paroisse les maisons de la Maillardière, de la Pivenchière, la Miochère, la Grande et la Petite-Batte, la Vigne, le Plessis d'Étrelles, les Maurepas et l'Épine. Ce territoire est coupé par la route de Vitré à La Guerche, et de plusieurs ruisseaux qui vont tomber dans la Vilaine [en fait dans la Valière], et sur lesquels sont des étangs, avec des moulins à grain. Ces ruisseaux fertilisent les prairies nombreuses qui sont sur leurs bords ; les terres de cette paroisse sont très fertiles et assez bien cultivées ; on y voit beaucoup de hameaux, peu de landes et un petit bois nommé le bois d'Étrelles et de Mondron. On y fait du cidre[26]. »

Révolution française

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Le , les gardes nationales de Bais et de Vitré fouillèrent le presbytère d'Étrelles, puis visitèrent le château du Plessis en Argentré, y commettant de gros dégâts. Le le presbytère d'Étrelles est à nouveau visité et cette fois entièrement saccagé[27].

Dans la seconde quinzaine de , des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergeal[28].

La colonne ou canton d'Argentré, des chouans membres de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, eut pour chef Toussaint du Breil de Pontbriand, secondé par Louis Hubert. Elle était divisée en plusieurs compagnies : compagnie d'Étrelles (capitaine : Pierre (ou Louis) Judget, dit L'Intrépide, lieutenants : Louis (ou René) Rétif, dit La Douceur et François Berhaut), compagnie d'Argentré-du-Plessis, compagnie de Saint-M'Hervé, compagnie de La Chapelle-Erbrée, compagnie du Pertre, compagnie de Vitré.

Le XIXe siècle

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Étrelles en 1843 :

« Étrelles (sous l'invocation de saint Pierre), commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale. (...) Superficie totale : 2 719 hectares (...) dont (...) terres labourables 1 807 ha, prés et pâtures 426 ha, bois 160 ha, vergers et jardins 83 ha, landes et incultes 124 ha, étangs 6 ha (...). Moulins : 3 (de Montperron, du Pont d'Étrelles, de Badier, à eau). Maisons remarquables : Marepalu, la Largère, la Grande Paste. Principaux villages : la Billonnière, le Pont-Thébault, la Bouttaudière, le Haut-Montperron, le Tertre, Dronié, la Maison-Neuve, la Savatrais, les Héris, la Motte-Gérard, la Géraudière, le Pot-de-Vinière, la Tirlais, la Petite-Lande, la Fleuriais, la Barbotterie. (...). La commune est traversée du nord au sud par la route royale n° 178, dite de Caen aux Sables d'Olonne ; elle est limitée au nord par la Vilaine [en fait par la Valière] ; on y voit dans le nord-est le petit étang de Beuvron. Géologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo][29]. »

En 1866, des cas de choléra sont observés à Étrelles où, du au , 60 personnes, dont 40 emmes, ont été atteintes. 3 personnes ont succombé à cette épidémie. Des cas moins nombreux sont signalés dans plusieurs communes voisines[30].

Dans la nuit du 26 au , l'ancienne église paroissiale disparaît dans un incendie. L'antique édifice figure également sur un second vitrail de l'église actuelle.

Le XXe siècle

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En 1904, une épidémie de typhoïde sévit à Saint-Aubin-des-Landes et Étrelles[31].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts d'Étrelles porte les noms de 68 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Un autre (P. Fadier) est mort en 1920, dans des circonstances qui restent à préciser[32].

En 1926, l'école publique d'Étrelles n'avait qu'un seul élève[33].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts d'Étrelles porte les noms de six personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[32].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Deux soldats originaires d'Étrelles (Roger Jeusselin et Pierre Monnerie) sont morts pour la France pendant la guerre d'Algérie[32].

Héraldique

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Blason de Étrelles Blason
De gueules à l’épée haute d’argent, à deux clefs du même passées en sautoir et brochant sur l’épée ; au chef d’hermine.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
ca. 1934   M. Jary    
avant 1947 mars 1959 Alexandre Martin   Maire honoraire
mars 1959 mars 1989 Pierre Gouin MRP Artisan commerçant
Suppléant du député Alexis Méhaignerie (1962 → 1967)
mars 1989 mars 2008 Bernard Rubin DVG Maire honoraire
mars 2008 En cours
(au 4 janvier 2023)
Marie-Christine Morice[34] UDI Accueillante familiale
Conseillère départementale de La Guerche-de-Bretagne (2021 → )
Vice-présidente de Vitré Communauté

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 2 640 habitants[Note 3], en évolution de +3,73 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %). La population d'Étrelles est restée stable tout au long du XIXe siècle oscillant autour de 1 600 habitants. Elle diminue au tournant du XXe siècle pour s'abaisser à 1 303 habitants en 1921.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5751 1451 5921 7221 9031 6011 6031 5941 685
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6161 5381 5741 4551 4881 5361 5641 5901 570
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5301 4841 4261 3031 3901 3191 3131 2711 332
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 2321 2511 3271 4861 8092 1302 4792 5732 534
2021 - - - - - - - -
2 640--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

La ville accueille le site de l'entreprise Thales Microelectronics, lequel prévoit d'offrir 950 emplois fin 2023[39]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Il semble qu'une ancienne voie romaine reliant Rennes au Mans, traverse le village. Appelée ensuite Chemin des Saulniers puis Route du Maine, elle passait à 200 mètres au sud du bourg. Elle est recouverte aujourd’hui par la rue et la route des Saulniers et par la route départementale 33[40].
  • En 1700, François Vignier traite pour la construction du maître-autel de l'église d'Étrelles[Note 4]. Cet autel a disparu lors de la reconstruction de l'église.
  • L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, œuvre de l'architecte Arthur Regnault, a été érigée après que l'ancienne fut incendiée en 1891. La nef et le chœur de l'édifice datent de 1892-1901. Le sculpteur rennais Cotard est l'auteur du maître-autel et son retable. La stalle de la présidence, œuvre de l'atelier Augerie de Vitré, date de 1895. L'ensemble de sa vitrerie figurative a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [41].

Activité et manifestations

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La voie verte Vitré-Moutiers.

L'ancienne voie ferrée qui reliait Vitré à La Guerche de Bretagne est transformée en voie verte. Le parcours de 20 km, utilisé par randonneurs, cyclistes et chevaux, part de Vitré, passe au nord du bourg d'Étrelles et se termine à Moutiers[42].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Le 1er avril, les marbriers Jacques Besron et Julien Lorier s'étaient engagés à lui livrer à Étrelles tout le marbre nécessaire comprenant quatre grandes colonnes et deux petites, six pilastres et tout le marbre plat. Le registre des actes d'Étrelles porte cette mention « 24 janvier 1702, le maistre grand autel a esté parachevé par Mr Vigne de Laval, maistre architecte. Le dimanche 29 janvier 1702, le grand autel neuf d'Etrelles aiant esté visité par Mr Chevalier et les paroissiens a esté trouvé assez uniforme au dessein, et l'architecte a eu d'argent de la paroisse, luy seul, 2.400 livres. ».
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Nouveau tronçon routier entre la voie express et Vitré
  2. « Voie Verte de Vitré à Moutiers », sur af3v.org (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Étrelles et Launay-Villiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitré », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Jean-Yves Le Moing : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990.
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Paris, Librairie Guénégaud. 1984, p. 275
  17. « Etymologie et Histoire de Étrelles », infobretagne (consulté le ).
  18. Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, (ISBN 978-2-36219-099-5).
  19. Émile Clouard, Le protestantisme en Bretagne au XVIe siècle, , p. 170.
  20. Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f100.image.r=Domagn%C3%A9
  21. M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f121.image.r=Domagn%C3%A9
  22. Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9
  23. Docteur Raymond Petit, La science et l'art de guérir en Bretagne, revue "Annales de Bretagne", novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f33.image.r=Balaz%C3%A9?rk=85837;2
  24. Marie Paul Hay des Nétumières, marquis des Nétumières [en Erbrée], marquis du Chastelet [en Balazé], vicomte du Besso, né le au château des Rochers-Sévigné en Vitré, décédé le à Rennes
  25. Personnes en âge de communier
  26. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og
  27. Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988 [ (ISBN 2-08-211173-3)]
  28. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988,[ (ISBN 2-08-211173-3)]
  29. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiO1qX2v-bRAhVCPxoKHTDxC1sQ6wEILjAD#v=onepage&q=Etrelles&f=false
  30. "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564631q/f192.image.r=Cornill%C3%A9?rk=987129;2
  31. Journal Ouest-Éclair no 1650 du 25 février 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640259x/f2.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2060096;0
  32. a b et c Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  33. Union des associations catholiques des chefs de famille, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2
  34. « Ils ont été élus maires », Dimanche Ouest-France (éd. Ille-et-Vilaine), no 535,‎ , p. 10-13 (ISSN 1285-7688).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Guillaume Bietry, « « Thales investit près de 40 millions d’euros près de Vitré » », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. L'ancienne route du Maine ou Chemin des Saulniers, canton de Vitré par Philippe Saint-Marc
  41. Notice no IM35013738, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  42. « Voie Verte de Vitré à Moutiers », sur af3v.org.

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