Abby May
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Abigail May |
Surnom |
Abba |
Nationalité | |
Domiciles | |
Activités |
Travailleuse sociale, suffragiste |
Père |
Joseph May (d) |
Mère |
Dorothy Sewall (d) |
Fratrie |
Samuel J. May (en) |
Conjoint |
Amos Bronson Alcott (de à ) |
Enfants |
Anna Alcott Pratt (en) Louisa May Alcott Elizabeth Sewall Alcott (en) Abigail May Alcott Nieriker |
Abigail « Abba » Alcott, née May, le 8 octobre 1800 et morte le 25 novembre 1877 est une militante américaine des droits civils et des travailleurs et l'une des premières travailleuses sociales rémunérées de l'État du Massachusetts. Elle est l'épouse de l'écrivain et réformateur transcendantaliste Amos Bronson Alcott et mère de quatre filles, dont la romancière Louisa May Alcott (Les Quatre Filles du docteur March).
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et débuts
[modifier | modifier le code]Abigail May provient d'une famille éminente de Nouvelle-Angleterre. Du côté de sa mère, elle est née des familles Sewall et Quincy. Sa mère, Dorothy Sewall, était l'arrière-petite-fille de Samuel Sewall, juge président des procès des sorcières de Salem. Son père, le colonel Joseph May, était un unitaire laïc réputé[1].
Enfant, elle ne fréquenta pas régulièrement l'école. Elle fut formée en histoire, en langues et en sciences par sa tutrice Abigail Allyn à Duxbury, Massachusetts. Elle fut présentée à la fin de son adolescence à son futur mari, Amos Bronson Alcott à Brooklyn, Connecticut. May postule ensuite pour un poste d'assistante à l'école d'Alcott à Boston. Ils se marient en 1830 et collaborent à des projets tels que la communauté utopique avortée Fruitlands et la Temple School[2].
Militantisme
[modifier | modifier le code]Femme suffragette et militante pour le mouvement de la tempérance, les pauvres et l'abolition de l'esclavage, Abigail May Alcott insuffle des valeurs fortes à ses quatre filles. Elle et son mari étaient chefs de gare sur le chemin de fer clandestin, qui faisait passer d'anciens esclaves afro-américains en zone libre dans le nord des Etats-Unis et au Canada.
Selon sa deuxième fille, l'auteur Louisa May Alcott : «elle a toujours fait ce qu'elle devait, charitablement, en laissant de côté la fierté, le goût et le confort pour l'amour seul». De tels idéaux humanitaires s'étendaient au-delà de sa maison jusqu'à la ville de Boston, dans le Massachusetts, où elle accepta un emploi à temps plein comme assistante sociale en 1848[3].
Écrits
[modifier | modifier le code]Les écrits personnels d'Abigail May Alcott ont été rassemblés et publiés pour la première fois en 2012, sous le titre My Heart Is Boundless: Writings of Abigail May Alcott, Louisa's Mother (Free Press). La collection a été éditée par sa petite-nièce Eve LaPlante (descendante du frère d'Abba, Samuel Joseph May ), auteur de la double biographie Marmee & Louisa: The Untold Story of Louisa May Alcott and Her Mother (Free Press, 2012).
Elle a compilé une collection de recettes végétariennes (son mari était végétarien et cousin de William Alcott, élève du diététicien Sylvester Graham). Les recettes étaient similaires au régime décrit dans Transcendental Wild Oats (1873), le récit fictif de Louisa May Alcott sur Fruitlands[4].
Enfants
[modifier | modifier le code]- Anna Bronson Alcott (16 mars 1831 – 13 juillet 1893)
- Louisa May Alcott (29 novembre 1832 – 6 mars 1888)
- Elizabeth Sewall Alcott (24 juin 1835 – 14 mars 1858)
- Frederick Alcott (4 avril 1839 - 6 avril 1839)
- Abigail May Alcott Nieriker (26 juillet 1840 – 29 décembre 1879)
Décès
[modifier | modifier le code]La mort d'Elizabeth «Lizzie» Sewall, le modèle de Beth dans Little Women, le 14 mars 1858, attrista beaucoup Abba. Dix-neuf ans après la mort de Lizzie, Abba elle-même mourut en novembre 1877. Louisa écrit dans son journal : «Je ne souhaite jamais qu'elle revienne, mais une grande chaleur semble avoir disparu de la vie... Elle était si loyale, tendre et vraie, la vie était dure pour elle et personne ne savait tout ce qu'elle devait supporter sauf ses enfants.» Abba est enterrée au cimetière Sleepy Hollow à Concord aux côtés de son mari et de trois de ses filles.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Alcott, Louisa May » [archive du ] (consulté le ) A biography of Louisa May Alcott that includes several details about Abigail May Alcott
- « Bronson and Abigail Alcott » [archive du ] (consulté le ) Bronson and Abigail Alcott
- « Abigail May Alcott » [archive du ] (consulté le ) On Abigail May Alcott
- Gary Scharnhorst, Literary Eats, McFarland, p. 6
Liens externes
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