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Agnès Pannier-Runacher

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Agnès Pannier-Runacher
Illustration.
Agnès Pannier-Runacher en 2023.
Fonctions
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
En fonction depuis le
(7 mois et 5 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Gabriel Attal
Ministre Marc Fesneau
Gouvernement Attal
Ministre de la Transition énergétique

(1 an, 7 mois et 22 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gouvernement Borne
Prédécesseur Barbara Pompili
Successeur Roland Lescure
(ministre délégué)
Ministre déléguée chargée de l'Industrie

(1 an, 10 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Jean Castex
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Castex
Prédécesseur Christophe Sirugue (indirectement, secrétaire d'État)
Successeur Roland Lescure
(indirectement)
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances

(1 an, 8 mois et 20 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Delphine Gény-Stephann
Successeur Fonction supprimée
Députée française
En fonction depuis le
(2 mois et 5 jours)
Élection 7 juillet 2024
Circonscription 2e du Pas-de-Calais
Législature XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique EPR
Prédécesseur Jacqueline Maquet
Biographie
Nom de naissance Agnès Runacher
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique EM/LREM/RE (depuis 2016)[1]
TdP (depuis 2020)
Conjoint Nicolas Bays (depuis 2021)
Diplômée de ENA
HEC Paris
Science Po Paris
Profession Cadre d'entreprise
Haute fonctionnaire
Ministres français de l'Énergie

Agnès Pannier-Runacher, née Agnès Runacher le à Paris, est une énarque (promotion Averroès), haute fonctionnaire, cadre d'entreprise et femme politique française proche d'Emmanuel Macron.

De 2018 à 2024, elle occupe plusieurs fonctions ministérielles, successivement au Ministère de l'Economie, de la Transition énergétique et de l'Agriculture.

Depuis les élections législatives anticipées de 2024, elle est députée du Pas-de-Calais.

Agnès Pannier-Runacher est née à Paris, d'une famille originaire de Marseille[2]. Elle est la fille de Renée-Christine Lassave et Jean-Michel Runacher[3], ingénieur diplômé de l'École nationale des ponts et chaussées et ancien cadre dirigeant de la société pétrolière Perenco[4].

En 2001, elle épouse Marc Pannier (condisciple à l'ENA[5]), inspecteur des finances et actuellement président du conseil d'administration de Engie Global Markets, entité du groupe Engie. Le couple a trois enfants[6],[7],[8]. Ils divorcent en 2022[9].

Elle partage la vie de Nicolas Bays (son ex-collaborateur de cabinet et ex-conjoint d'Aurore Bergé) depuis mai 2021. Le couple est domicilié à Lens[10].

Études et formation

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Après une classe préparatoire à Ipésup[réf. nécessaire], Agnès Runacher sort diplômée d'HEC Paris en 1995 (cursus Grande École)[11]. Élève à Sciences Po Paris, elle intègre l'École nationale d'administration (ENA) au sein de la promotion Averroès (1998-2000). À sa sortie de l'ENA, elle devient inspectrice des finances[12].

Carrière professionnelle

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Dans la fonction publique

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Après trois années (2000-2003) à l’Inspection générale des finances, Agnès Pannier-Runacher devient directrice de cabinet de Rose-Marie Van Lerberghe directrice générale de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris[13]. Elle contribue notamment à la mise en place la tarification à l'activité, dans le cadre du plan hôpital 2007[14],[15]. Elle est également administratrice du SAMU social de Paris et de la fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France[réf. nécessaire].

En 2006, elle devient directrice adjointe de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), chargée de la stratégie et des finances. Elle est notamment chargée des acquisitions stratégiques, ainsi que du suivi actionnarial des filiales et participations stratégiques de la CDC (Accor, Veolia, Eiffage, Dexia, CNP Assurances, Icade, Transdev…). Elle est ainsi amenée à travailler à la préfiguration du Fonds stratégique d'investissement (FSI). En 2009, elle est nommée directrice exécutive du FSI dès sa création[16].

En entreprise

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Agnès Pannier-Runacher rejoint le privé, en décembre 2011, comme directrice de la division « clients recherche et développement » de l'équipementier d'automobiles Faurecia Interior Systems[17] pour des clients comme Tata-Jaguar Land Rover, General Motors Europe et Volvo.

En janvier 2013[18], elle retourne à la Caisse des Dépôts et devient numéro deux[19] de sa filiale la Compagnie des Alpes comme directrice générale déléguée[20],[21].

Elle est également administratrice indépendante et présidente du comité d’audit du groupe de services maritimes, Bourbon, de 2010 à 2018, notamment lors du placement en redressement judiciaire du groupe[22] et de sa mise en examen en tant que personne morale pour « corruption d’agents publics étrangers »[23]. Elle occupe ces mêmes fonctions au sein du groupe en nettoyage et hygiène, Elis, et est membre du conseil consultatif de l'association d'entrepreneuriat social Ashoka France (2017), de la fondation multi-métier Grameen- Crédit Agricole (2017) et du think tank Observatoire de l'immatériel (2018).

Elle met fin à ces mandats lors de sa nomination comme secrétaire d’État, sa rémunération annuelle passe alors de plus de 500 000 euros à 115 000 euros bruts[24].

Parcours politique

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Engagements partisans

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Elle rejoint En marche en 2016, sans expérience politique auparavant[24], et fait partie des premiers soutiens d'Emmanuel Macron lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2017[25]. Elle milite à La République en Marche dans le 16e arrondissement de Paris, où elle joue le rôle de référente locale[26]. Elle fait partie de la commission d'investiture des candidats aux élections législatives de 2017[réf. nécessaire].

Le profil d'Agnès Pannier-Runacher est typique d'un profil de ministre fréquent au sein du macronisme. Le sociologue Sébastien Michon (CNRS), spécialiste du personnel politique français, souligne qu'il n'y avait jamais eu auparavant autant de ministres haut-fonctionnaires pantoufleurs, issus de la bourgeoisie ou grande bourgeoisie, propulsés sur le devant de la scène politique sans n'avoir jamais été élus auparavant[27],[28].

Elle fait partie de Territoires de Progrès, parti politique se revendiquant de « l'aile gauche » du macronisme[29],[30],[31]. Elle s'auto-qualifie « de gauche »[32],[33].

Campagnes électorales

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Aux élections municipales de 2020, elle est candidate dans le 16e arrondissement de Paris[34], en septième position sur la liste LREM[35]. La liste est battue au second tour avec 23,8 % des voix[36].

Après avoir espéré être tête de liste pour LREM aux élections régionales de 2021 en Île-de-France[37], elle est finalement candidate en dernière position sur la liste de Laurent Pietraszewski dans les Hauts-de-France[38]. La candidature LREM est éliminée dès le premier tour en obtenant 9,13 % des suffrages[39], la liste de Pannier-Runacher dans le Pas-de-Calais en obtenant 8,67 %[40].

En 2024, elle remporte les élections législatives dans la 2ème circonscription du Pas-de-Calais (Arras), sous l'étiquette Renaissance[41]. Sa candidature est qualifiée de « parachutage »[42],[43],[44] et critiquée par plusieurs personnalités politiques dont le maire d'Arras, Frédéric Leturque[45] et le référent départemental des Jeunes avec Macron qui prend la décision de démissionner[46]. Elle fait partie de la minorité de candidats macronistes à s'engager, avant le premier tour, en faveur d'un barrage clair face au Rassemblement national[47],[48].

Fonctions ministérielles

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En tant que ministre, Agnès Pannier-Runacher est régulièrement décrite comme une technocrate macroniste pur jus et comme une femme de dossiers, mais coutumière également des maladresses médiatiques[49],[50],[51],[52],[32].

2018-2020 : Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Economie et des Finances

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Agnès Pannier-Runacher en 2019.

Le , elle est nommée secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, en remplacement de Delphine Gény-Stephann[53]. Elle est chargée de la « reconquête industrielle »[54], de l'artisanat et du commerce[55]. Les dossiers qu'elle doit traiter incluent les enchères pour l'attribution des fréquences 5G[56] et la refonte du Code de la commande publique[57].

Par un décret de janvier 2019[58] relatif à la prévention des conflits d'intérêts, elle se déporte de certaines attributions essentiellement non industrielles[59] en raison de son passé de dirigeante d'entreprises privées, de sa présence dans plusieurs conseils d'administration et du poste de son époux chez Engie[60].

Lors de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, Agnès Pannier-Runacher est notamment en charge d'organiser et de renforcer la production et l'approvisionnement en matériels à destination du personnel et des établissements de santé (masques sanitaires, respirateurs, sur-blouses, écouvillons, etc.)[61],[32].

2020-2022 : Ministre déléguée chargée de l'Industrie

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Le , Agnès Pannier-Runacher est nommée ministre déléguée chargée de l'Industrie dans le gouvernement Jean Castex[62].

Dans le cadre du plan de relance économique post-Covid, elle présente un plan de soutien à la filière de production d'hydrogène[63],[64] et des mesures de soutien à la relocalisation[65]. Elle est chargée par Emmanuel Macron de la stratégie française d'achat et de négociation des vaccins contre le Covid-19 au niveau européen[66],[67]. En février 2020, elle présente en Conseil des Ministres le projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique (« loi ASAP »), qui comporte des mesures de simplification de facilitation pour l'implantation industrielle des entreprises[68],[69].

Fin 2021, la ministre présente un bilan positif de sa politique industrielle[70],[71],[72]. Cependant, les économistes s'accordent à dire qu'il est encore prématuré d'évaluer les effets du plan de relance sur l'industrie[73].

2022-2024 : Ministre de la Transition énergétique

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Elle est nommée ministre de la Transition énergétique le , dans le gouvernement Élisabeth Borne. Sa nomination à ce poste fait l'objet de critiques, notamment en raison de sa faible expérience sur les sujets liés à son poste et sur son absence supposée de vision des enjeux globaux[74], ainsi que pour ses liens d'intérêts avec la société Perenco, le numéro deux français du pétrole[75],[8],[76].

Agnès Pannier-Runacher travaille notamment sur le plan de sobriété énergétique du gouvernement[77],[78],[79]. Sous son mandat, le gouvernement fait adopter en mars 2023 une loi sur le développement des énergies renouvelables[80],[81].

Agnès Pannier-Runacher en tant que ministre de la Transition énergétique en 2023, pendant une conférence de l'AIEA.

Agnès Pannier-Runacher assume un positionnement pro-nucléaire qui constitue un fil rouge de son action de ministre[51],[82]. En , elle est à l'origine de « l'Alliance du nucléaire en Europe » qui réunit 16 pays européens favorables à la relance de la production d'énergie nucléaire au sein de l’Union européenne[83],[84]. Elle est chargée de la réforme contestée de la sûreté nucléaire avec la fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)[85]. Elle soutient la relocalisation au Creusot de la fabrication des cuves nucléaires par Framatome[86]. En avril 2023, elle fait adopter la loi d’accélération du nucléaire et critique la décision de l’Allemagne de fermer ses trois dernières centrales nucléaires pointant une responsabilité européenne collective dans les trajectoires d’émissions de CO2[87],[88]. En octobre 2023, elle annonce un accord des 27 États membre de l’Union européenne sur la réforme du marché européen de l’électricité, autorisant l’usage des crédits de financement européen pour le nucléaire au même titre que pour les énergies renouvelables. L’accord permettra à EDF de développer les 6 nouveaux réacteurs nucléaires EPR voulus par la France[89]. En janvier 2024, Agnès Pannier-Runacher présente son projet de loi de souveraineté énergétique qui consacre « le choix durable du recours à l’énergie nucléaire »[90].

Son gouvernement fait l'objet de critiques liées aux tergiversations et au retard pris pour l'élaboration de la Loi de programmation énergie climat[91],[92],[93]. Le projet de loi est abandonné et le gouvernement annonce, après son départ du ministère, qu'il passera finalement par décret[94].

En décembre 2023, elle mène la délégation française à la COP 28 de Dubaï[95].

2024 : Ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture

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Depuis le 8 février 2024, dans le nouveau gouvernement de Gabriel Attal, elle est nommée ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau. Elle est chargée d'épauler le ministre sur des thématiques forestières, mais ne reçoit aucune attribution propre[96].

Parcours parlementaire

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A l'Assemblée nationale, elle est membre de la Commission des Affaires économiques[97].

Elle fait partie des députés Ensemble Pour la République qui n'excluent pas la possibilité de censurer le gouvernement de Michel Barnier, en particulier si celui-ci projetait d'abroger l'Aide Médicale d'Etat[98].

Controverses

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Pandémie de Covid-19

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Le 13 avril 2020, dans le contexte de crise sanitaire, elle estime qu'il « faudra probablement travailler plus qu'on ne l'a fait avant » pour « rattraper ce mois perdu », se faisant ainsi l'écho de déclarations de Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef[99]. Ces déclarations sont vivement critiquées par les syndicats (CFDT, CGT, FO) et les oppositions[100], Laurent Berger jugeant par exemple « grossier de dire aux gens qu'ils devront travailler plus alors qu'on ne sait même pas s'ils auront un boulot demain »[101].

Accusations de pressions sur des parlementaires

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En octobre 2020, elle est accusée par plusieurs présidents de groupes parlementaires de gauche (Valérie Rabault du PS, Jean-Luc Mélenchon de LFI et André Chassaigne du PCF) de « pressions graves et inacceptables » sur des députés, dans le but de les dissuader de déposer un recours au Conseil constitutionnel sur le projet de loi ASAP[102], un texte discuté en procédure accélérée et accusé de contenir des cavaliers législatifs[103],[104]. Dans sa décision no 2020-807 DC du 3 décembre 2020, le Conseil constitutionnel valide la loi ASAP[105] et les mesures qui avaient fait l'objet du recours. La loi entre en vigueur le 7 décembre 2020.

Accusations contre Jean-Michel Runacher

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En novembre 2022, une enquête du site d'information Disclose et Investigate Europe[75],[8] révèle que le père de la ministre, Jean-Michel Runacher, ancien dirigeant de Perenco, a créé en 2016 la société Arjunem[106] pour transmettre une partie de son patrimoine à ses petits-enfants, alors âgés de 13 ans, 10 ans et 5 ans.

La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) réagit et précise que « l'absence d'obligation déclarative ne dispense pas le responsable public de veiller à prévenir et faire cesser les situations de conflits d'intérêts qui naîtraient d'autres intérêts indirects détenus, tels que l'activité des enfants ou d'autres membres de la famille ».

Pour prévenir tout conflit d’intérêts, Agnès Pannier-Runacher se déporte de tout dossier lié au groupe Perenco et les attributions correspondantes sont exercées par la Première ministre Élisabeth Borne (décret publié le 15 novembre 2022 au Journal officiel)[107],[108],[106].

Distinctions

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Décoration

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Le , Agnès Pannier-Runacher est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de « directrice générale déléguée d'une entreprise spécialisée dans les domaines skiables et les parcs de loisirs ; 14 ans de services »[109].

Prix satirique

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  • Casserole d'or de l'association de lutte contre la corruption Anticor en 2021[110].

Publications

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En janvier 2022, elle publie avec Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, un livre qui contient vingt propositions[111] Femmes, Ministres et Féministes. Notre combat pour l’égalité réelle, aux éditions Point d'Orgue[112]. Elles militent pour que le secteur du nettoyage cesse d’imposer aux femmes des horaires décalés pour le nettoyage des bureaux, une prime à l’embauche des femmes de plus de 45 ans ou l’émancipation par l’éducation[113].

Notes et références

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Bibliographie

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  • « Pannier-Runacher Agnès Charlotte Jeanne », dans Fabien Cardoni, Nathalie Carré de Malberg et Michel Margairaz (dir.), Dictionnaire historique des inspecteurs des finances (1801-2009) : dictionnaire biographique et thématique, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, coll. « Histoire économique et financière de la France », (ISBN 978-2-11-097521-8), p. 855-856.

Articles connexes

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Liens externes

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