Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Albert Maignan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Albert Maignan
Albert Maignan (1845-1908), photographié par Pierre Petit[1].
Fonction
Président
Fondation Taylor
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du prieuré noir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Albert Pierre René MaignanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Mouvement
Maître
Élève
Genre artistique
Influencé par
Distinction
Médaille d'or en 1889, Légion d'honneur en 1895.
Œuvres principales
Hommage à Clovis II, Louis IX console un lépreux
Vue de la sépulture.

Albert Maignan[Note 1], né à Beaumont-sur-Sarthe (Sarthe), le et mort à Saint-Prix (Val-d'Oise), le , est un peintre et illustrateur français. La majeure partie de son œuvre est consacrée à la peinture d'histoire.

Le père d'Albert Maignan, François Prudent Maignan était notaire, il quitta sa charge notariale en 1853 pour s'installer à Paris avec son épouse et mère de l'artiste Delphine Bline et sa famille. En 1856, la famille s'installa au Mans puis retourna à Paris, en 1864.

Albert Maignan épousa, en 1878, Étiennette Larivière, pastelliste et portraitiste, fille du peintre Charles-Philippe Larivière. Le couple n'eut pas d'enfant[2].

Jeunesse et formation

[modifier | modifier le code]

Dès son enfance, Albert Maignan montra des aptitudes pour le dessin. Il effectua de 1857 à 1863, ses études secondaires au lycée Montesquieu du Mans. En 1864, il étudia le droit à Paris et obtint sa licence en 1866. Parallèlement, à partir de 1865, il commença à fréquenter l'atelier du peintre Jules Noël qui devint son maître. Il rencontra à la même époque le peintre Eugène Isabey.

En 1867, il présenta une première fois au Salon des artistes français deux œuvres : Luxeuil et Intérieur de ferme (Sarthe) ; il exposa des œuvres au Salon régulièrement toute sa vie. En 1868, il voyagea en Andalousie et en Hollande et peignit des vues de Rouen, de Cordoue, de Séville, et du canal de Suez un an avant son inauguration.

En 1869, il intégra l'atelier d'Évariste-Vital Luminais puis fréquenta, en 1871, l'Académie suisse de Paris[2].

Un artiste confirmé

[modifier | modifier le code]

En 1872, il devint membre de l'Association des artistes, peintres; sculpteurs graveurs et dessinateurs, créée par la baron Taylor, en 1844.

En 1874, il obtint une médaille de troisième classe du Salon des artistes français pour Le Départ de la flotte normande pour la conquête de l'Angleterre ; en 1876, une médaille de deuxième classe pour Frédéric Barberousse aux pieds du pape ; en 1879, la médaille de première classe pour Le Christ appelle à lui les affligés.

Sa notoriété s'affirma avec sa médaille d'honneur du Salon de 1892 pour La Mort de Carpeaux, acquis par l’État pour le musée du Luxembourg, désormais dans les collections du musée de Picardie à Amiens. Il reçut une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 et la Légion d'honneur en 1895. Enfin, en 1905, il devint membre de l'Institut de France.

Il peignit aussi des portraits. C'est peut-être sous l'influence d'Henri Regnault qu'il composa également des sujets espagnols et orientaux.

Les Voix du tocsin

[modifier | modifier le code]

Les Voix du tocsin est un tableau monumental que le peintre considérait comme « son œuvre capitale » commencée en 1882, qui lui demanda six années de travail, est nourri de l’étude des grands maîtres italiens, Raphaël et Michel-Ange. Il représente une énorme cloche actionnée par des génies tirant des cordes qui barrent la composition. Derrière un épais panache de fumée, on reconnaît des toitures en feu et, dans le lointain, la silhouette de la cathédrale de Strasbourg ravagée par des bombardements prussiens de 1870. Au premier plan un drapeau français en lambeaux orné d’un crêpe noir gît au sol.

Cette œuvre achetée par l'État fut exposée au Salon de 1888, à l’Exposition universelle de 1889, puis à l’Exposition française de Moscou en 1891. Elle fut déposée au Musée de Picardie à Amiens en 1892. Le tableau parla au cœur du public picard qui lui fit un accueil chaleureux ce qui émut Albert Maignan[2].

Peintre décorateur

[modifier | modifier le code]

Dans une seconde partie de sa carrière, vers 1889, il se tourne vers l'illustration et les travaux décoratifs, notamment par ses contributions au décor mural ou d'illustrations d'ouvrages.

Panneau du restaurant Le Train bleu, gare de Lyon à Paris.

S'étant déjà essayé à la peinture murale en participant à la décoration du Salon des Lettres de l'Hôtel de ville de Paris et de la Salle des fêtes de l'Exposition Universelle en 1889, il est de plus en plus sollicité pour ce type de travaux à partir du début des années 1890. Les premiers à faire appel à lui pour une décoration murales sont les responsables de la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Étienne pour laquelle il réalise le décor de la salle principale (1895-1896). Il fournit, par la même occasion, des cartons de tapisserie pour la même salle.

L’État lui commande, dans les mêmes années, (1895 - 1899), un cycle de tapisseries qui orne aujourd'hui la salle des conférences du Palais du Luxembourg.

En cette fin de siècle, il participe avec d'autres peintres à la décoration du foyer de l'Opéra-Comique de Paris[Note 2]. Il participe également à la décoration à fresque de Notre-Dame-de-la-Consolation, rue Jean Goujon à Paris, chapelle expiatoire des victimes de l'incendie du du Bazar de la Charité.

Il réalise en 1900 deux fresques pour le restaurant parisien Le Train bleu de la gare de Lyon. La première, située dans la Grande Salle, représente le théâtre d'Orange en présence des comédiennes Sarah Bernhardt, Réjane, Mademoiselle Bartet et Edmond Rostand ainsi que Stéphane Adolphe Dervillé, Président du Conseil d'administration de la Compagnie P.L.M. de 1899 à 1925. La seconde dans la Salle dorée, représente les Vendanges en Bourgogne.

Postérité

[modifier | modifier le code]

Albert Maignan légua au Musée de Picardie d'Amiens ses collections d'objets archéologiques et médiévaux, son fonds d’atelier, auquel s’ajouta plus tard celui du legs de son épouse Étiennette Larivière composé - en outre - du fonds d'atelier de son père, le peintre Charles-Philippe Larivière.

En 1929, la ville d'Amiens fit construire le pavillon Maignan-Larivière à l'arrière du Musée de Picardie qui devait accueillir les collections léguées par l'artiste[2].

Un des boulevards intérieurs d'Amiens porte le nom de Maignan-Larivière.

Liste des œuvres

[modifier | modifier le code]
Tableau Titre Date Dimensions Notes Lieu de conservation
Gustave Worms dans le rôle de Don Carlos 1867 65 × 41 cm Paris, Comédie Française
L'archiduchesse Elisabeth quitte l'Allemagne pour se rendre à la cour de Charles IX 1868 Localisation actuelle inconnue
Napoléon et Marie-Louise, le jour de leur mariage, parcourant la grande galerie du Louvre 1869 Localisation actuelle inconnue
Le Favori de la veille (Malaga), XVe siècle 1873 Localisation actuelle inconnue
L'éducation du dernier roi de Grenade (esquisse) 1873 65 × 54 cm Collection particulière
L'éducation du dernier roi de Grenade 1873 Localisation actuelle inconnue
Départ de la flotte normande pour la conquête de l'Angleterre, Dives, 1066 1874 81 × 115 cm Paris, musée d'Orsay
L'insulte aux prisonniers 1875 117 × 176 cm Amiens, musée de Picardie
Le portail central de Saint-Marc de Venise (esquisse) 1875 116 × 88,5 cm Musée Paris, musée d'Orsay
Frédéric Barberousse aux pieds du pape 1876 280 × 228 cm Localisation actuelle inconnue
L'attentat d'Agnani ou La foule en révolte 1877 229 × 168 cm Collection particulière
L'amiral Carlo Zeno 1878 172 × 132 cm Lille, musée des Beaux-Arts
Louis IX console un lépreux 1878 230 × 175 cm Angers, musée des Beaux-Arts
Le Christ appelle à lui les affligés 1879 pour l'église Saint-Nicolas-des-Champs[3] Paris, musée du Petit-Palais
Renaud de Bourgogne affranchit Belfort 1879 300 × 270 cm Belfort, mairie
Les derniers moments de Chlodobert 1880 100 × 135 cm Melbourne, National Gallery of Victoria
Religieuse dans un parc vers 1880 70 × 48 cm Amiens, musée de Picardie
Mathilda (esquisse) 1881 45,7 × 36,7 cm Amiens, musée de Picardie
Dante rencontre Mathilda (esquisse) 1881 57,3 × 38,1 cm Amiens, musée de Picardie
Tête de Mathilda 1881 55,4 × 46 cm Amiens, musée de Picardie
Dante rencontre Mathilda 1881 320 × 240 cm Amiens, musée de Picardie
Dante rencontre Mathilda (réduction) vers 1881 115 × 89 cm Collection particulière
Les Voix du Tocsin, le beffroi de Saint-Prix 1882 36 × 26,5 cm Amiens, musée de Picardie
Le Sommeil de Fra Angelico 1882 90 × 70 cm Saint Valery en Caux

Hotel de Ville

La répudiée ou Audovère répudiée 1882 143 × 125 cm Collection particulière
Le Printemps de la Vie 1883 265 × 350 cm Amiens, musée de Picardie
L'hommage à Clovis II 1883 109 × 140 cm Rouen, musée des Beaux-Arts
La mort de Guillaume le Conquérant 1885 110,4 × 142,3 cm Amiens, musée de Picardie
Le réveil de Juliette 1886 228 × 172 cm musée des beaux-arts
Les Voix du Tocsin (esquisse) 1886 82 × 59,5 cm Amiens, musée de Picardie
Les Voix du Tocsin (esquisse) 1886 123 × 97,5 cm Amiens, musée de Picardie
Les Voix du tocsin 1888 500 × 455 cm Amiens, musée de Picardie
Les Voix du Tocsin (réduction) 1888 124 × 94 cm Langres, musée municipal
La Naissance de la perle (esquisse) 1890 61 × 46 cm Amiens, musée de Picardie
La Naissance de la perle 1890 Localisation actuelle inconnue
Le « Dormoir » de la Sirène 1891 135 × 99 cm Collection particulière
L'Apothéose du sculpteur Carpeaux (esquisse) 1892 41 × 32 cm Soissons, musée
La mort de Carpeaux (esquisse) 1892 42,5 × 52,5 cm Amiens, musée de Picardie
La mort de Carpeaux (esquisse) 1892 46,5 × 56 cm Amiens, musée de Picardie
Étude pour la mort de Carpeaux 1892 77,5 × 93 cm Amiens, musée de Picardie
La mort de Carpeaux 1892 375 × 480 cm Amiens, musée de Picardie
La Chanson de Roland 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Le Misanthrope 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Evaridnus 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Mimi Pinson 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Le Cid 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Phèdre 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Pentagruel 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
La Cigale 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Les œuvres philosophiques de Voltaire 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
L'encyclopédie 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Les essais 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
Les Pensées 1893 Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de Ville Paris, hôtel de ville
La Ville de Saint-Étienne présente à la France les produits de son industrie vers 1894 180,5 × 68 cm Saint-Étienne, musée d'Art et d'Industrie
La Fortune passe 1895 73,5 × 100 cm Reims, musée des Beaux-Arts de la Ville de Reims
La Muse verte (esquisse) 1895 32 × 39 cm Amiens, musée de Picardie
La Muse verte 1895 175 × 115 cm Amiens, musée de Picardie[4]
Esquisse pour le mur de l'Opéra Comique 55,6 × 130,5 cm Amiens, musée de Picardie
Esquisse pour le mur de l'Opéra Comique 35,2 × 66,5 cm Amiens, musée de Picardie
Le violoniste 40,1 × 26,3 cm Amiens, musée de Picardie
Personnage du groupe Zampa 45,9 × 35,3 cm Amiens, musée de Picardie
La rieuse 59,6 × 33,9 cm Amiens, musée de Picardie
La ronde des notes 50,4 × 86,4 cm Amiens, musée de Picardie
La ronde des notes 53,5 × 127,8 cm Amiens, musée de Picardie
La ronde des notes 50,5 × 88,9 cm Amiens, musée de Picardie
Le La 41,3 × 41,1 cm Amiens, musée de Picardie
Les Noces de Jeannette, de Victor Massé 1897 Mur du foyer de l'Opéra Comique Paris, Opéra Comique
Zampa, de Ferdinand Hérold 1897 Mur du foyer de l'Opéra Comique Paris, Opéra Comique
Un flûtiste joue un air du Chalet, d'Adolphe Adam 1897 Mur du foyer de l'Opéra Comique Paris, Opéra Comique
Trompettiste jouant un air de La Dame blanche, de François-Adrien Boieldieu 1897 Mur du foyer de l'Opéra Comique Paris, Opéra Comique
La Farandole des Notes 1897 Plafond du foyer de l'Opéra Comique Paris, Opéra Comique
L'Eau 242,5 × 105 cm Saint-Étienne, musée d'art moderne
La Soie 1898 243 × 104 cm Saint-Étienne, musée d'art et d'industrie
La Houille 1899 242 × 103 cm Saint-Étienne, musée d'art et d'industrie
Le Verre 1899 242 × 102 cm Saint-Étienne, musée d'art et d'industrie
Les mineurs vers 1900 46 × 58,5 cm Localisation actuelle inconnue, autrefois à Saint-Étienne, musée d'art moderne
Le Fer 1900 242 × 102 cm Saint-Étienne, musée d'art et d'industrie
Mineur allumant sa pipe 35 × 24 cm Saint-Étienne, musée d'art moderne
L'arrosage vers 1900 64,5 × 81,7 cm Amiens, musée de Picardie
Scène champêtre vers 1900 71,5 × 124,5 cm Amiens, musée de Picardie
Repas champêtre vers 1900 64,6 × 81,9 cm Amiens, musée de Picardie
Allégorie de la Lune et du Soleil vers 1900 46,5 × 61 cm Amiens, musée de Picardie
La Tentation d'Eve vers 1900 55 × 33 cm Amiens, musée de Picardie
L'Ouragan vers 1900 43,5 × 54 cm Amiens, musée de Picardie
Fond marin vers 1900 40,2 × 30,1 cm Amiens, musée de Picardie
Vendanges en Bourgogne (esquisse) vers 1900 57 × cm de diamètre Paris, musée Carnavalet
Vendanges en Bourgogne 1900 Paris, Gare de Lyon, restaurant Le Train Bleu
Le théâtre d'Orange 1900 Paris, Gare de Lyon, restaurant Le Train Bleu
La Tentation d'Eve ou Séduction 1902 305 × 180 cm Le Mans, musée de Tessé
Jupiter et Sémélé (esquisse) 1904 66 × 44 cm Amiens, musée de Picardie
Jupiter et Sémélé (esquisse) 1904 67 × 44 cm Amiens, musée de Picardie
Adagio-appassionato, 1905 Lyon, musée des Beaux-arts
Prométhée et les Océanides (esquisse) 1906 60,4 × 40 cm Amiens, musée de Picardie
Prométhée et les Océanides (esquisse) 1906 67,4 × 44,2 cm Amiens, musée de Picardie
La Chute de Phaëton (esquisse) 1907 67,5 × 44 cm Amiens, musée de Picardie
Vénus et Adonis (esquisse) 65,5 × 43,5 cm Amiens, musée de Picardie
Vénus et Adonis (esquisse) 67,5 × 43,5 cm Amiens, musée de Picardie
Jason aidé de Médée s'empare de la toison d'or (esquisse) 67,5 × 43,6 cm Amiens, musée de Picardie
Jason aidé de Médée s'empare de la toison d'or (esquisse) 66,3 × 43,5 cm Amiens, musée de Picardie
Alphée et Aréthuse (esquisse) 67,5 × 44,5 cm Amiens, musée de Picardie
Minerve et Arachné (esquisse) 66,8 × 43,7 cm Amiens, musée de Picardie
Minerve et Arachné (esquisse) 67,5 × 44 cm Amiens, musée de Picardie
Sous le cèdre 1908
L'Été 1908
Fête vénitienne 54,2 × 81,7 cm Amiens, musée de Picardie
Fête vénitienne 68 × 100,3 cm Amiens, musée de Picardie
La maison des deux amis, rue de la reine Bérengère 70 × 44 cm Le Mans, musée de Tessé
Portrait de femme 41 × 33 cm Amiens, musée de Picardie
Le départ d'Hector 60 × 100,8 cm Princeton (New Jersey), University Art Museum
  • Vers 1900, Ariane, affiche, BNF
  • 1908, Exposition Franco-Britannique, affiche couleur Imp. Pichot, Paris, BNF
  • 1908, Exposition Franco-Britannique, Londres 1908, chromolithographie, BNF
  • Gare de Lyon, restaurant Le Train bleu : Orange dans la Grande Salle et Vendanges en Bourgogne dans la Salle dorée en 1900
  • Opéra-Comique de Paris vers 1897 au Foyer: le plafond ainsi que 4 panneaux sur les murs) inauguré en 1898.
  • Palais du Luxembourg, Grand Salon du Sénat ensemble de 7 tapisseries de la Manufacture des Gobelins dans la Salle des Conférences du Sénat réalisées à partir des cartons d'Albert Maignan et portant sa signature représentant : l'histoire d' Apollon et Daphné métamorphosée en laurier réalisées en laine et soie
  • Musée de Picardie à Amiens : l'ensemble des collections accumulées par Albert Maignan durant sa carrière ont été léguées à cet établissement par acte testamentaire. De plus, de nombreuses peintures ainsi que le fonds d'atelier présent à la mort du peintre y sont actuellement conservés.
  • 1875, Salon des artistes français : L'Insulte aux prisonniers
  • 1881, Salon des artistes français : H.G.Renaud de Bourgogne accorde à Belfort des lettres d'affranchissement
  • 1897, Société nationale des beaux-arts : Le Gueux

Hommages et distinctions

[modifier | modifier le code]

Prix Albert Maignan

[modifier | modifier le code]

M. Albert Maignan, peintre, ancien Vice-Président de la Fondation Taylor, a légué en 1911 à la Société des artistes français, une somme de vingt mille francs dont le revenu devra servir à établir un prix biennal qui sera attribué par le Sous-Comité de la Société à un artiste homme, peintre ou sculpteur. Pour attribuer ce prix, le Sous-Comité aura égard à la situation de l'artiste, mais surtout au talent qu'il aura montré[5].

Liste non exhaustive :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Né Albert Pierre René Maignan.
  2. Inauguré en 1898 par le président Émile Loubet.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Collection Félix Potin.
  2. a b c et d Bruno Foucart, François Legrand, Véronique Alemany-Dessaint, et al., Albert Maignan : peintre et décorateur du Paris fin de siècle, cat. exp. Paris, Fondation Taylor, - , Paris, éd. Norma, 2016.
  3. « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
  4. Diana Nitsche: Absinth, PhD Institut d'histoire de médicine, Université Heidelberg (Allemagne) chez Wolfgang U. Eckart, 2005, Albert Maignan: la muse verte p. 104+105
  5. Le Salon : Prix Albert Maignan.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Bruno Foucart, François Legrand, Véronique Alemany-Dessaint, et al., Albert Maignan : peintre et décorateur du Paris fin de siècle, cat. exp. Paris, Fondation Taylor, - , Paris, éd. Norma, 2016.
  • Véronique Alemany-Dessaint, Albert Maignan, artiste peintre décorateur (1845-1908), mémoire de l'Université Paris IV Sorbonne, 1986.
  • Dominique Mallet, « Albert Maignan et son œuvre, conférence donnée au Mans, le , à l'exposition de peinture organisée par la Société des amis des arts », dans Revue historique et archéologique du Maine, t.73, 1913.
  • Collectif, Le Train bleu, éd. Presse Lois Unis Service, Paris, 1990, 114p. (ISBN 2-908557-01-0)
  • Cécile Ritzenthaler, L’École des Beaux-Arts du XIXe siècle. Les Pompiers, Paris, éd. Mayer, 1987, p. 242.
  • Chantal Gastinel-Coural, La Manufacture des Gobelins au XIXe siècle, cat. de l'exposition de la galerie nationale de la tapisserie à Beauvais, Paris, éd. Administration générale du Mobilier national, 1996.
  • lettres manuscrites de Maignan et de Achille Vogue à Maignan (Fondation Custodia Inv n°:2002-A987/989 et n°:2001-A.143)

Presse écrite

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :