Aldir Blanc
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Aldir Blanc, né le à Rio de Janeiro et mort le dans la même ville, est un psychiatre et parolier brésilien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils unique, Aldir Blanc Mendes naît le à Rio de Janeiro[1]. Son père, Alceu Blanc Mendes, est fonctionnaire[1]. Sa mère, Helena Aguiar Mendes, est femme au foyer[1].
Il grandit dans le quartier nord de la ville, entouré d'une riche culture de la samba[1].
Médecine
[modifier | modifier le code]Il étudie la psychiatrie à l'université fédérale de l'État de Rio de Janeiro[1]. Après avoir obtenu son diplôme en 1971, il travaille pendant trois ans comme psychiatre dans un hôpital[1].
Musique
[modifier | modifier le code]En 1968, il s'associe au chanteur et compositeur Sílvio da Silva Júnior (pt)[2]. En 1970, il fait une rencontre fortuite avec un guitariste nommé João Bosco, qui change le cours de sa vie[1]. Cette rencontre débouche sur une collaboration qui repousse les limites de la samba et contribue à faire de lui l'un des paroliers les plus vénérés de sa génération[1]. Les deux hommes commencent à travailler ensemble, João Bosco écrivant la musique et Aldir Blanc les paroles, et ils contribuent à développer une nouvelle forme de samba qui aborde des questions sociales et politiques pendant les années restrictives de la dictature militaire brésilienne[1]. Il devient habile à contourner les censeurs du gouvernement par le biais d'allégories et de jeux de mots[1].
L'une des chansons les plus célèbres du duo, O Bêbado e a Equilibrista (L'ivrogne et le funambule), écrite en 1978, parle ostensiblement d'un film de Charlie Chaplin[1] La chanson critique subtilement le gouvernement brésilien et appelle au retour pacifique des réfugiés politiquesref name="nytimes"/>. Chantée avec émotion par Elis Regina, elle devient une sorte d'hymne à l'amnistie et un appel populaire au rétablissement de la démocratie[1].
Mariages
[modifier | modifier le code]En 1972, Aldir Blanc épouse Ana Lucia de Souza Blanc Mendes[1]. Le couple se sépare en 1985 et divorce par la suite[1]. Il épouse Mari Lúcia Chaves de Sá Freire en 1988[1].
Maladie et mort
[modifier | modifier le code]Hospitalisé à partir du , date à laquelle il est admis pour une infection généralisée au CER de Leblon[3]. Cinq jours plus tard, il est transféré à l'hôpital universitaire Pedro Ernesto de Vila Isabel, dans la zone nord de Rio[3].
Aldir Blanc meurt le dans un hôpital de Rio à l'âge de 73 ans[1]. Sa belle-fille, Patrícia de Sá Freire Ferreira, a déclaré que la cause était la Covid-19[1].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Stephen Kurczy, « Aldir Blanc, Lyricist Who Pushed Samba’s Boundaries, Dies at 73 », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (pt) « Aldir Blanc », sur enciclopedia.itaucultural.org.br (consulté le ).
- (pt) « Aldir Blanc morre em decorrência de COVID-19 no Rio », sur cnnbrasil.com.br, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :