Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Les Andelys

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Andelys)

Les Andelys
Les Andelys
Le Petit-Andely et la Seine vu du Château-Gaillard.
Blason de Les Andelys
Blason
Les Andelys
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
(sous-préfecture)
Arrondissement Les Andelys
(chef-lieu)
Intercommunalité CA Seine Normandie Agglomération
Maire
Mandat
Frédéric Duché
2020-2026
Code postal 27700
Code commune 27016
Démographie
Gentilé Andelysien
Population
municipale
7 937 hab. (2021 en évolution de −2,51 % par rapport à 2015)
Densité 195 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 46″ nord, 1° 24′ 45″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 161 m
Superficie 40,62 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Les Andelys
(ville-centre)
Aire d'attraction Les Andelys
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton des Andelys
(bureau centralisateur)
Législatives 5e circonscription de l'Eure
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Les Andelys
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Les Andelys
Géolocalisation sur la carte : Eure
Voir sur la carte topographique de l'Eure
Les Andelys
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Les Andelys
Liens
Site web https://www.ville-andelys.fr/

Les Andelys [lezɑ̃dli][1] est une commune française située en région Normandie dans le département de l'Eure.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Les Andelys est une commune de la vallée de la Seine du nord-est du département de l'Eure, située à 100 kilomètres de Paris et à 40 kilomètres de Rouen.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bouafles, Cuverville, Guiseniers, Harquency, Hennezis, Vézillon, Les Trois Lacs et Frenelles-en-Vexin.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Les Andelys sont traversés par le Gambon, dont le Grand-Rang, un canal, est un aménagement artificiel.

La commune est par ailleurs située sur la rive droite de la Seine qu'un chemin de halage borde (ancien port de plaisance, quai-promenade, quai d'amarrage des navires-croisière, demeures anciennes).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Muids à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 609,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Panorama de la Seine offert par le belvédère du Château-Gaillard.

La commune se trouve encaissée dans la vallée du Gambon, au cœur de l'une des boucles de la Seine.

Les coteaux de la Seine situés près des Andelys, hauts de 150 mètres, font partie du réseau européen d'espaces protégés Natura 2000 grâce notamment à leur végétation particulière.

Les falaises de craie, dont certaines sont utilisées par des grimpeurs (varappe et escalade), sont parmi les plus hautes de la vallée de la Seine. Elles composent un paysage pittoresque (blancheur de la roche entourée d'une végétation très dense) au-dessus du fleuve.

Site classé

[modifier | modifier le code]

Site inscrit

[modifier | modifier le code]

Au , Les Andelys est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine des Les Andelys, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Andelys, dont elle est la commune-centre[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,2 %), forêts (21,4 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), eaux continentales[Note 2] (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]

La commune des Andelys compte onze hameaux, pour la plupart situés sur les plateaux :

  • au nord : Feuquerolles, le Mesnil-Bellanguet, Longuemare, Noyers (dont le lieu-dit les Câteliers) par la route départementale D 316 ;
  • dans la vallée : Radeval, Paix, le Val-Saint-Martin, par la route départementale D 125 ;
  • au sud : Cléry, la Baguelande, Mantelle, Villers, par la route départementale D 1.

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 4 149, alors qu'il était de 4 085 en 2015 et de 3 723 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 83 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 13,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 40,1 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Les Andelys en 2020 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) inférieure à celle du département (6,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 49,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,4 % en 2015), contre 65,3 % pour l'Eure et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement aux Les Andelys en 2020.
Typologie Les Andelys[I 2] Eure[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 83 85,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,7 6,2 9,7
Logements vacants (en %) 13,3 8,2 8,2

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Le sentier de grande randonnée GR 2 passe par la commune.

Voies routières

[modifier | modifier le code]
Pont suspendu des Andelys - RD135
Pont suspendu des Andelys -
RD 135.

Les Andelys sont notamment traversés par la route départementale D 135.

Un pont routier suspendu reconstruit après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, en 1947, traverse la Seine entre la rive gauche vers Tosny et la rive droite andelysienne. C'est le seul pont existant entre Courcelles-sur-Seine et Saint-Pierre-du-Vauvray. L'ouvrage a été réalisé par la société Baudin Chateauneuf[17].

Transports en commun

[modifier | modifier le code]
Blason ville Grand Andelys (Eure).
Blason ville Petit Andelys (Eure).

Commune urbaine formée en 1790 de la réunion du Grand Andely et du Petit Andely (Ancienne place fortifiée, connue au XIIe siècle sous le nom de la Couture d’Andeli ; port du Grand-Andely)[18].

Les Andelys

[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Andelaum, Andelaium en 588[19], Andilegum début VIIIe siècle (Bède), Andeleius (époque mérovingienne), Andelagum vers 830 (Gesta de Fontenelle), Andeliacum vers 1045[20], Les deux Andilly en 1637 (mémoires de Puységur)[18].

D'un type toponymique celtique (gaulois) *Andilācon ou *Andeliācon. François de Beaurepaire ne tient pas compte des formes de 588, pour lui, il s'agit d'un nom de lieu celtique (gaulois) ou gallo-romain en -acum (gallo-roman *-ACU < gaulois *-ācon), suffixe d'origine gauloise (comparer ancien gallois -oc, gallois -og, ancien breton -oc > -euc > -ec > néo-breton -eg), marquant la localisation, puis la propriété. Les formes anciennes attestent de la lénition du [c] intervocalique présent dans *-ACU qui a régulièrement abouti à [g] puis [j] avant de s'amuïr complètement (c'est déjà le cas dans la forme Andelei-us, avec -us comme désinence fictive).

Le premier élément est peut-être un appellatif andal / andel que l'on reconnaîtrait également dans le nom de l'Andelle et qui désigne des « eaux agitées » ou des « eaux en mouvement ». Cf. vieil occitan andalhon « mouvement de l'eau, va-et-vient de l'eau »[21],[22].

Les anthroponymes gaulois *Andilus, suivi de -IACU (autrement transcrit -iacum) ou *Andilius + -acum proposés par Albert Dauzat[21] ne sont pas attestés (Andala[23] serait attesté).

Le pluriel, les Andelys (on ne prononce pas le -s final) s'explique par la présence de deux agglomérations : le Grand Andely, village d'origine et le Petit Andely, seulement attesté au XIIIe siècle comme le Nouvel Andely (sous la forme latinisée Andeliacum novum en 1232) ou la Couture d'Andely, couture signifiant « culture » en ancien français[21].

Homonymie possible avec Andilly (Haute-Savoie), Andilly (Val-d'Oise) et Andilly (Haute-Marne), avec Andillé (Vienne), avec Andelat (Cantal) et Andillac (Tarn), selon François de Beaurepaire[21], alors que pour ces derniers, Albert Dauzat propose l’anthroponyme *Andillius, non attesté, dérivé du nom de personne gaulois Andius[23].

Micro-toponymie

[modifier | modifier le code]

Certains témoignent de l'emploi de la langue norroise par une partie de la population au Moyen Âge ou du moins, de la limite géographique de son emploi dans la partie occidentale du Vexin normand.

  • La Baguelande (Bagalunda 1200; Bagelunda 1214; Bagelunda 1237), ancien *Baguelonde, du vieux norrois lundr « bosquet, bois » qui a donné les nombreux la Londe Ce lien renvoie vers une page d'homonymie. Il a subi tardivement l'attraction du mot français lande. Il est précédé du nom de personne norrois Baggi (identifié aussi dans Bagby, Yorkshire)[24].
  • Longuemare (sans forme ancienne), soit de l'ancien français long au féminin, soit de l'ancien scandinave langr « long » remplacé postérieurement par le français long comme Longuemare (Seine-Maritime, Sommesnil, Langomarra fin XIe siècle - début XIIe siècle; Longue Marre 1757) ou Longtuit (Seine-Maritime, Heugleville-sur-Scie, anciennement Lanquetuit). Mare est issu de l'ancien scandinave marr « mer, étendue d'eau » attesté dès le XIIe siècle en normand, mais passé seulement vers le XVIe siècle en français. Il s'agit d'un des nombreux Longuemare de Normandie.
  • Bois de la Hogue « bois de la colline » de l'ancien norrois haugr « tas, hauteur, élévation », puis « colline boisée » (cf. ancien danois hogh, danois høj), fréquemment attesté dans la toponymie normande cf. les Hogues (Eure), La Hougue (Manche), Haugur (Islande).

À ces hameaux, on peut ajouter la commune contiguë du Thuit (Thuit La Fontaine 1409) du vieux norrois Þveit Ce lien renvoie vers une page d'homonymie « essart », « défrichement de forêt » (cf. anglais thwaite, norvégien tveit).

Les Andelys sont traversés par une rivière et un canal : le Gambon à l'est et le Grand-Rang à l'ouest, qui se jettent dans la Seine à chaque extrémité du Petit-Andely.

Le nom du Gambon est attesté sous les formes Ganboon en 1198 et Rivus Gambo 1257[25]. Il est vraisemblable d'y voir le celtique (gaulois) cambo- « courbe, méandre » qui a donné les innombrables Cambon Ce lien renvoie vers une page d'homonymie et Chambon Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, énumérés par Albert Dauzat[26]. Dans le cas présent, le passage de [k] (c) à [g] s'explique sans doute par l'attraction du mot gambe « jambe », Les Andelys se situant sur la limite sud-est de l'isoglosse appelée ligne Joret.

Le nom du canal du Grand-Rang est plus obscur[27] (le canal est creusé au XVIIe siècle, mais le nom semble antérieur), en outre Grand-Rang suppose l'existence d'un Petit-Rang qui pourrait désigner un petit ru primitif. Faute de formes anciennes, on suppose généralement que Rang est une graphie fallacieuse pour *Ren. En ce cas, l'étymologie est identique à celle du fleuve Rhin et aussi du ruisseau Rhin[28] (Grandcamp-Maisy et Géfosse-Fontenay dans le Calvados). Il remonte au celtique (gaulois) rēnos « rivière, fleuve » (c'est-à-dire à l'origine « flot », « qui coule »). On peut voir aussi dans *Ren la racine germanique correspondante rinn- / renn- de sens équivalent. Le thème *ren se poursuit dans le diminutif dialectal renel « ru, lit d'une rivière », éventuellement « égout » (cf. la Renelle, ruisseau à Rouen).

Langue normande

[modifier | modifier le code]

Sur le plan dialectal, les Andelys se situent à l’extrême pointe sud-est de l'isoglosse appelée ligne Joret redéfinie par René Lepelley, de sorte que, par exemple le *chastel de la Roche (château-Gaillard) pouvait être appelé *castel de la Roque (il est mentionné d'ailleurs sous différente formes d'oïl selon l'origine géographique des chroniqueurs ou en latin médiéval : castrum de Roka en 1197 ; Chastel de Galart (chronique de Saint-Denis) ; Castellum de Rupe en 1197 (charte de Richard Cœur de Lion, rupe étant la traduction en latin classique du latin vulgaire roca) ; Gaillarda rupes en 1198 (Rigord, moine de Saint-Denis) ; La Roche d'Andely 1200 (La Roque))[18]. Les textes de provenance française (Île-de-France) utilisent le terme de Gaillard, qualificatif couramment attribué à un château, contrairement aux textes normands. C'est pourquoi, il est douteux d’attribuer à Richard Cœur de Lion l'expression suivante : « Que voilà un château gaillard ! ».

Préhistoire

[modifier | modifier le code]
Éclat Levallois – collection Coutil – Muséum de Toulouse.

Le territoire de la commune a été peuplé au moins à partir du Paléolithique moyen (Moustérien) au vu des fouilles de Léon Coutil.

L'existence de substruction d'un grand théâtre gallo-romain à Noyers sur le plateau, témoigne de la romanisation progressive du peuple gaulois des Véliocasses, mais aucun oppidum antérieur à la romanisation n'a été mis au jour.

Vers le Xe siècle, une petite colonie scandinave a dû s'installer sur le territoire des Andelys, car de nombreux toponymes conservent la trace de personnes parlant le vieux norrois (cf. Toponymie, ci-dessus).

Une hache d'arme d'origine scandinave à tranchant asymétrique a également été trouvée lors d'un dragage dans la Seine à cet endroit. Elle est conservée au musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, alors que les deux autres trouvées entre Rouen et Elbeuf, sont conservées au musée départemental des antiquités de Rouen[29].

Église Saint-Sauveur du Petit-Andely .
Photographie de Félix Martin-Sabon.
La collégiale Notre-Dame.

Au cours de la guerre en Normandie (1118-1119), que doit affronter Henri Ier d'Angleterre, contre des barons normands, soutenus par le roi Louis VI, la ville est livrée au roi de France à la suite de la trahison de d'Asselin Fils André[30].

La ville, qui appartenait jadis aux archevêques de Rouen, fut cédée le au duc de Normandie Richard Cœur de Lion. À sa mort en 1199, elle passa à son frère Jean sans Terre. Le , Jean réunit à la Roche-d'Andely les principaux barons normands et d'autres alliés tel que le comte de Flandre, Baudouin IX, le comte de Boulogne, Renaud de Dammartin, et leur fait jurer une alliance offensive contre la France, auquel il faut ajouter le comte de Meulan, Robert II, parmi les quinze comtes engagés dans la conjuration[31], ce qui n'empêchera pas Philippe Auguste d'enlever la place en 1204.

Château-Gaillard
Historique et architecture

Le monument qui a contribué à la réputation de la petite ville normande est sans doute Château-Gaillard dont les ruines surplombent la vallée de la Seine. Le château est bien visible de la large vallée que forme à cet endroit un important méandre de la Seine.

À la fin du XIIe siècle, la Normandie fait partie de l'empire Plantagenêt et les rois de France lorgnent depuis toujours sur ces terres riches qui leur permettraient le contrôle de la Seine et un accès à la mer. Aussi, les ducs de Normandie ont depuis longtemps cherché à protéger cette position stratégique et leur frontière, en construisant une série de châteaux forts (Louviers, Malassis, Vernon, Gasny, Pacy-sur-Eure, Baudemont, Ecos, Château-sur-Epte, Gamaches, etc.) et ainsi, défendre l'accès à la capitale normande, Rouen.

En arrière de Vernon et des premiers points fortifiés sur l'Epte, tombés en partie aux mains du roi de France, en face de Gaillon conquis lui aussi par les Français, Richard Cœur de Lion lance la construction de Château-Gaillard en 1196 sur une falaise de craie surplombant la vallée de la Seine. Les Andelys sont organisés en verrou défensif pour bloquer toute tentative d'invasion de la Normandie par le roi de France, Grand-Andely est fortifié, le Petit-Andely aussi, on trouve également une série d'ouvrages dans la zone inondée entre les deux parties des Andelys et sur la rive gauche, ainsi qu'un pont fortifié sur l'île du Petit-Andely. Le château constitue le point fort de ce système défensif. Sa position sur la falaise est considérée comme inexpugnable. Pour empêcher toute descente du fleuve par la flotte française, Richard fait planter trois rangées de pieux dans le lit de la Seine en contrebas. La construction de Château-Gaillard aurait duré un an et, selon la légende, Richard Cœur de Lion aurait déclaré en 1197 : « Qu'elle est belle, ma fille d'un an. », bien qu'en réalité elle se soit seulement étalée sur près de deux ans.

Le château à proprement parler est précédé d'un ouvrage avancé, sorte de barbacane triangulaire cernée d'imposants fossés — 20 m en largeur, plus de 10 m en profondeur — creusés dans la craie. Cet ouvrage avancé protège l'accès unique à la basse-cour. Château-Gaillard est tout en longueur, car il est juché sur une saillie de falaise d'aspect oblong. Son extension oblige à étirer la défense ; c'est un inconvénient, mais il est compensé par la sécurité qu'offre l'escarpement. Sur plusieurs dizaines de mètres, un mur rideau descend jusqu'à la ville fortifiée du Petit-Andely. L'enceinte (« la chemise ») du donjon est l'élément le plus original du château ; elle est faite de murs incurvés, dits festonnés, permettant le rebond des projectiles (pierres projetées par les catapultes). Au sommet du donjon, qui est au trois quarts arrondi (ce qui constitue une évolution par rapport aux anciens donjons carrés), des mâchicoulis ont été aménagés pour défendre le pied des murailles contre les tentatives de sape notamment ; ils sont constitués de contreforts terminés par des arcs brisés, sauf sur sa face sud ouest (côté abrupt au-dessus de la Seine) où sont percées deux fenêtres. Sur ce point, Château-Gaillard est en avance sur son temps : la technique du mâchicoulis ne se répandra qu'au XIVe siècle, car auparavant on jetait sur l'ennemi la poix[32], la graisse de porc bouillante et les projectiles de toutes sortes, par le biais de petits ouvrages de bois en surplomb appelés hourds. Il en existait également à Château-Gaillard sur la chemise de ce donjon. Cette tour dans laquelle on entre par un long escalier qui mène au premier étage forme un bec orienté vers le plateau, son seul angle, afin de dévier les projectiles des machines de guerre.

Siège et prise

Dès 1203, au début du siège, le gouverneur de la place, Roger de Lacy, fit expulser les habitants de La Couture (le Petit-Andely) au nombre d'environ 1 200 réfugiés au château depuis plusieurs mois, le but principal étant d'épargner les vivres dont la garnison disposait pour soutenir au moins deux ans de siège. Une bonne partie d'entre eux se retrouva dans les fossés au pied des murailles et y passa plusieurs semaines au cœur de l'hiver, les Français leur refusant le passage à travers leurs lignes constituées de retranchements, de palissades et de tours de bois. Le chroniqueur Guillaume le Breton en rejeta la faute sur Roger de Lacy et ses Normands, coupables à ses yeux d'avoir abandonné des proches et des amis, disculpant de la sorte Philippe Auguste dont il est le chapelain. Un tableau de grande dimension, œuvre du peintre Francis Tattegrain, illustrant cet épisode du siège, est exposé dans la salle d'instance de l'hôtel de ville des Andelys[33]. Philippe Auguste mena une campagne en règle contre Château-Gaillard.

En , c'est l'assaut à partir du plateau. Pour prendre la barbacane (l'ouvrage avancé), les mineurs descendirent dans le fossé et creusèrent une galerie sous la tour maîtresse. Cette mine fut étayée par des troncs que l'on incendia. Ses fondations sapées, la tour s'écroula et les défenseurs se replièrent par un pont mobile à l'abri de l'enceinte de la basse cour.

Au moment de la campagne de Normandie menée par le roi de France, Richard était déjà mort (1199) et avait laissé place à Jean sans Terre, son propre frère. Ce dernier fit construire une chapelle, dont les fenêtres donnent sur la muraille sud[34]. Une poignée de soldats français s'introduisirent par là et, à la faveur d'un incendie, actionnèrent le pont mobile de l'intérieur. Les défenseurs durent refluer vers l'ultime refuge : le donjon.

Les mâchicoulis ne servirent pas. Philippe Auguste attaqua par l'entrée, à laquelle on accédait par un pont dormant taillé dans la craie. Les Français tentèrent sans succès de miner l'enceinte. Puis, grâce au pont, ils avancèrent un engin de jet pour fendre la muraille. À l'intérieur, des 180 défenseurs normands au départ, il n'en restait plus que 123, dont 36 chevaliers. Quatre chevaliers trouvèrent la mort. Pas de baroud d'honneur pour eux : le , ils se rendirent avec leur gouverneur.

La conception du château ne permit qu'une défense passive : lorsqu'un point était pris, seule la retraite était possible. L'absence d'une seconde entrée interdit toute contre-attaque. Face à un ennemi puissant et avec une garnison trop peu étoffée compte tenu de son étendue, Château-Gaillard devait tomber.

La chute de Château-Gaillard créa les conditions psychologiques de la prise de Rouen et de toute la Normandie par le roi de France, car elle provoqua un choc dans tout le duché. En revanche, sur le plan stratégique, elle n'eut que peu d'impact, car la Seine était libre, ainsi que la route de Rouen, bien avant sa prise. La capitale normande tomba quelques mois plus tard, le duché devenant ainsi partie intégrante du royaume de France, après 293 ans (depuis 911) d'indépendance.

Dans les années qui suivirent, Château-Gaillard fut restauré, servit de prison, puis finalement fut pris par les Anglais après seize mois de siège au cours de la guerre de Cent Ans, lors de l'invasion de la Normandie au XVe siècle. La garnison dut se rendre, car la dernière corde pour tirer l'eau du puits avait rompu. En raison des progrès de l'artillerie, il fut ensuite laissé à l'abandon, devenant le refuge de brigands et de factions diverses. Son démantèlement fut ordonné par Henri IV ; la plupart des pierres servirent à la construction de la chartreuse de Gaillon[35].

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

Au XVIIIe siècle, il existe un péage sur la Seine aux Andelys[36].

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

En 1793, Louise Marie Adélaïde de Bourbon, Madame Égalité, hérite de son père.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement des Andelys du département de l'Eure.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton des Andelys[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton des Andelys, porté de 20 à 41 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Eure.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la communauté de communes des Andelys et de ses environs (CCAE), créée fin 2002.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[40], le préfet de l'Eure a arrêté en 2015 le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de l'Eure qui prévoit notamment la fusion des intercommunalités suivantes[41],[42] :
- communauté d’agglomération des Portes de l’Eure ;
- communauté de communes des Andelys et de ses environs ;
- communauté de communes Epte-Vexin-Seine[43].

Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés, la communauté d'agglomération Seine Normandie Agglomération (SNA), dont la commune est désormais membre, est ainsi créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [44],[45].

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Eure[46], la liste DVD menée par Frédéric Duché[47] obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 750 voix (48,67 %, 22 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant très largement celles menées par[48] :
- Christophe Delacour (FN, 1 035 voix, 28,78 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Laure Dael[49],[50] , maire sortante (PS, 810 voix, 22,53 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 29,19 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Eure, la liste DVD-LREM menée par le maire sortant Frédéric Duché obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 392 voix (57,37 %, 23 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement celles respectivement menées par[51],[52] :
- Martine Seguela[53] (PS, 623 voix, 25,68 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Christophe Delacour[54] (RN, 411 voix, 16,94 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France , 54,54 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[55]
Période Identité Étiquette Qualité
ca 1951   Maurice Delarue DVD Conseiller général des Andelys (1951 → 1968)
ca 195n   N. Cruchon    
Les données manquantes sont à compléter.
après avril 1958
avant 1959
1965 Gabriel Chéneaux de Leyritz[56]   Haut fonctionnaire puis dirigeant d'entreprises d'assurances.
Commandeur de la Légion d'honneur
1965 1983 René Tomasini[57] UNR-UDT
puis
UDR
puis
RPR
Haut fonctionnaire (dont sous-préfet des Andelys 1946 → 1950), résistant.
Maire de Corny (1961 → 1965)
Conseiller général des Andelys (1968 → 1983)
Député de l'Eure (1958 → 1974 et 1978 → 1980)
Sénateur de l'Eure (1980 → 1983)
Secrétaire d'État
Décédé en fonction
1983 1986 Yves Lemercier UMP Conseiller général des Andelys (2002 → 2004)
Démissionnaire
1986 1989 Paul Baty[58],[59] Droite Technicien France Télécom
1989 1994 Freddy Deschaux-Beaume[60] PS Inspecteur départemental de l'Éducation nationale
Député de l'Eure (4e puis 5e circ.) (1981 → 1993)
Démissionnaire
1994 1995 Michel Vauthrin[61] PS  
1995 2008 Franck Gilard[62],[63] RPR
puis UMP
Consultant
Conseiller général des Andelys(1998 → 2002)
Député de l'Eure (5e circ) (2002 → 2017)
2008 2014[64] Laure Dael[65] PS[66] Collaboratrice de cabinets ministériels
Conseillère générale des Andelys (2004 → 2011)
Vice-présidente du conseil général de l'Eure[Quand ?]
avril 2014[67] En cours
(au 6 juin 2023)
Frédéric Duché UMPLR
puis Horizons[68]
Attaché parlementaire[69]
Vice-président de la CC des Andelys et de ses environs ( ? → 2016)
Président de la CA Seine Normandie Agglomération (2017 → )
Conseiller général puis départemental des Andelys (2011 → )
Vice-président du conseil départemental de l'Eure (2015[69] → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[70]

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Espace public

[modifier | modifier le code]

En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[71] (deux fleurs en 2007).

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Les Andelys possèdent deux collèges : le collège Roger-Gaudeau ainsi que le collège Rosa-Parks. Ce dernier est situé à côté du lycée Jean-Moulin, anciennement un lycée militaire devenu un lycée général et technologique.

Promenade sur l'eau (Henri Lebasque, 1918.

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

La commune dans son ensemble est classée depuis 2013 en zone de sécurité prioritaire (2e vague), avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[72] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[72], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[74].

En 2021, la commune comptait 7 937 habitants[Note 3], en évolution de −2,51 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 1405 1605 0485 0165 1685 0855 3455 0005 161
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 0265 1375 1615 3795 5745 4745 4236 0405 923
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 7155 5145 5305 2375 3965 3665 5295 2385 648
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6 0907 0538 1968 1248 4559 0478 3188 2088 179
2017 2021 - - - - - - -
8 0567 937-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 857 hommes pour 4 235 femmes, soit un taux de 52,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,3 
6,6 
75-89 ans
10,9 
16,2 
60-74 ans
16,4 
20,1 
45-59 ans
19,3 
16,8 
30-44 ans
16,2 
18,6 
15-29 ans
16,8 
20,7 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département de l'Eure en 2021 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
6,4 
75-89 ans
8,8 
17,3 
60-74 ans
18,1 
20,7 
45-59 ans
20 
18,8 
30-44 ans
18,6 
16,3 
15-29 ans
14,5 
20 
0-14 ans
18,3 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs

[modifier | modifier le code]

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.

Un site industriel du verrier Holophane produisant des verres destinés à l'industrie automobile y est installé près de la Seine depuis le début du XXe siècle et emploie en 2023 plus de 200 salariés. Placé en redressement judiciaire fin 2022, fait l'objet d'une liquidation judiciaire, faute de repreneur, en novembre 2023[78].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Monuments historiques classés
Inscrits au titre des monuments historiques
  • Enceinte du Grand-Andely, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926[86].
  • Tour de l'Horloge, du XVIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1933[87].
Monuments recensés et autres édifices d'intérêt local
La tour Paugé.
Hôtel de ville, 1943-1946.
Architecture du XXe siècle
  • Hôtel de ville, édifice emblématique de l'opération de reconstruction du Grand Andely, 1943-1946, bénéficiaire du label « Patrimoine du XXe siècle »[100]. En 1955, date de son achèvement, le palais de Justice est victime d'une nouvelle carte judiciaire de 1958. La ville l'acquiert en 1961 et y installe les services municipaux.
    Dans la salle d'instance de l'hôtel de ville est exposée la toile de Francis Tattegrain, Les Bouches Inutiles[101], en dépôt par le Musée des beaux-arts de Nantes.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Peintres et dessinateurs

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
[[|Les Andelys]]
Blason de Les Andelys Blason
Parti, au premier d'argent, à deux grappes de raisin de sable, dont une en pointe défaillante à senestre ; au deuxième d'azur, à deux tours d'argent, dont une en pointe défaillante à dextre ; au chef de gueules, chargé de trois fleurs de lis d'or
Devise
Fecit utraque unam
Détails
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville des Andelys, telles que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).
Alias
Alias du blason de Les Andelys
Alias du blason de Les Andelys
D'argent, à trois grappes de raisin de sinople, deux en chef et une en pointe
Il s'agit du blason du Grand Andely
Malte-Brun signalait en outre qu'on rencontre parfois ce blasonnement sous une forme simplifiée.
Alias du blason de Les Andelys
Alias du blason de Les Andelys
D'azur, à trois tours d'argent, au chef cousu de gueules chargé de trois fleurs de lys d'or.
Blasonnement du Petit Andely

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 aux Les Andelys » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 aux Les Andelys - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 aux Les Andelys - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Eure » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 104.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Orthodromie entre Les Andelys et Muids », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Muids » (commune de Muids) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Muids » (commune de Muids) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La boucle de la Seine dite de Château-Gaillard à Les Andelys, Aubevoye, Bernières-sur-Seine, Bouafles, Courcelles-sur-Seine, Muids, La Roquette, Le Thuit, Tosny, Venables, Vézillon, Villiers-sur-Le-Roule », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
  11. « La promenade des prés aux Andelys », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 des Les Andelys », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Les Andelys », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Pont suspendu des Andelys sur Structurae..
  18. a b et c Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 5.
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 16-17.
  20. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 52-53.
  21. a b c et d François de Beaurepaire, op. cit..
  22. Dictionnaire occitan Lo Congrès : andalhon (lire en ligne) [1]
  23. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  24. Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN 978-2-915762-89-1).
  25. Poret de Blosseville (Ernest), Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877. [2].
  26. Ibid., p. 168b - 169a
  27. Brossard de Ruville, écrit :« [Après 1672] Le canal, dans toute son étendue, prit plus tard le nom de Grand Rang, à cause de la succession continue des parties dont il se compose. » Histoire de la ville des Andelis et de ses dépendances, Volume 1, Delcroix, Les Andelys, 1863, p. 218-219.
  28. SANDRE, « Fiche rivière du Rhin (I4007000) » (consulté le ).
  29. P. Périn, « Les objets vikings du musée des antiquités de la Seine-Maritime, à Rouen », in Cahier des Annales de Normandie, 1990, volume no 23, no 1, p. 168. [3].
  30. Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, , 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 32.
  31. Flambard Héricher 2023, p. 64.
  32. Les résineux étant rares dans la région, on obtenait la poix plutôt en chauffant le tronc des jeunes bouleaux.
  33. Hôtel de ville des Andelys : « Les Bouches Inutiles, toile de 4,85 × 7,55 m », notice no 07080000077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture, en dépôt par le musée des beaux-arts de Nantes.
  34. Selon une légende véhiculée dès cette époque, les Français auraient pénétré dans le château par les latrines d'une tour sud sous la conduite d'un traître dénommé Bogis.
  35. « Démantelé sous Henri IV, les pierres sont utilisées à la chartreuse de Gaillon et aux pénitents et capucins des Andelys », notice no IA00017482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Anne Conchon, Le péage en France au XVIIIe siècle : Les privilèges à l'épreuve de la réforme, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, coll. « Histoire économique et financière de la France / Études générales », , 583 p. (ISBN 978-2-11-092599-2, lire en ligne), p. 92, 146.
  37. [4] Département de l'Eure. Ville des Andelys. Plan de reconstruction et d'aménagement... 1943 / Henri Bahrmann architecte...
  38. Henri Bahrmann a joué un rôle lors de la Reconstruction de Rouen.
  39. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  41. « Fusion des intercommunalités : vers un nouvel empire de la Vallée de Seine : On y est : le paysage de l’Eure sera bientôt redessiné. Jeudi dernier, le préfet de l’Eure entérinera le redécoupage des intercommunalités. Qu’en est-il de notre territoire ? », Le Démocrate Vernonnais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Deux grandes agglomérations se dessinent autour d’Évreux et de Vernon », Le fil d'info, Normandinamik, le fil d'actu économique des CCI de Normandie, (consulté le ).
  43. « Schéma départemental de coopération intercommunale : présenté à la commission départementale de coopération intercommunale de l'Eure le et amendé le  » [PDF], Préfecture de l'Eure (consulté le ), p. 13.
  44. « Arrêté préfectoral du 19 décembre 2016 portant création de la communauté d’agglomération « Seine Normandie Agglomération » issue de la fusion de la communauté d’agglomération des Portes de l’Eure et des communautés de communes des Andelys et de ses environs et Epte-Vexin-Seine », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Eure, nos 27-2016-138,‎ , p. 36 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  45. « CA Seine Normandie Agglomération (N° SIREN : 200072312) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  46. Carole Belingard, « Municipales aux Andelys (27) : le PS gardera-t-il la forteresse ? : La maire sortante socialiste avait ravi en 2008 la mairie à l'UMP. Arrivera-t-elle à la conserver pour un second mandat ? Revue des enjeux », France 3 Normandie,‎ 05/02/2014 mis à jour le 16/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
  47. Jean-Paul Gosselin, « Frédéric Duché officiellement candidat à la mairie en 2014 : Après avoir remporté le canton en 2011, il vise désormais la mairie. Le chef de file de l'opposition compte sur son expérience et sur une liste apolitique », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. Résultats officiels pour la commune Les Andelys
  49. Jean-Paul Gosselin, « LES ANDELYS : La section socialiste derrière Laure Dael pour les municipales de 2014 : C’était une évidence, c’est désormais officiel. Les socialistes andelysiens ont affirmé leur soutien à Laure Dael, le maire sortant qui conduira une liste d’union de la gauche », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Les Andelys : la majorité rempile », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. « Eure (27) - Les Andelys », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  52. « Municipales2020. Frédéric Duché, maire sortant des Andelys, réélu au premier tour », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  53. « Martine Seguela, candidate PS aux Andelys, se dote d’un local de campagne », sur paris-normandie.fr (consulté le ).
  54. « Le couple Delacour portera la liste Les Andelys bleu Marine aux municipales de 2020 », sur paris-normandie.fr (consulté le ).
  55. « Les maires de Andelys (Les) », sur francegenweb.org (consulté le ).
  56. « Cheneaux de Leyritz (Louis Joseph Marie Gabriel) », base Léonore, ministère français de la Culture.
  57. « René, François Tomasini (1919 - 1983) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  58. Jean-Paul Gosselin, « Les Andelys : Décès de Paul Baty, ancien maire : Il avait dirigé la ville de 1986 à 1989, élu après la démission d'Yves Lemercier dont il était le deuxième adjoint », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Serviteur de la ville, Paul Baty le fut en effet de par ses fonctions électives, au sein de conseil municipal des Andelys où il était entré en 1965, sur la liste alors conduite par René Tomasini. En mars 1983, il accède à la fonction de 3e adjoint, toujours aux côtés de René Tomasini. Mais pas pour longtemps car ce dernier décède deux mois plus tard. Premier adjoint en exercice, Yves Lemercier est élu maire et Paul Baty devient alors tout naturellement 2e adjoint. Un mandat qu’il ne terminera pas, du moins à cette fonction d’adjoint. En septembre 1986 en effet, des divergences sérieuses au sein de la majorité municipale provoquent la démission d’Yves Lemercier. Paul Baty accède alors au siège de maire de la ville jusqu’aux élections locales de mars 1989 où il fait des frais des divisions de la droite. Il est alors battu par Freddy Deschaux-Beaume ».
  59. « Décès de l’ancien maire des Andelys, Paul Baty », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. « Freddy Deschaux-Beaume (1942 - ) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  61. « Décès de Michel Vauthrin », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il avait été élu pour la première fois conseiller municipal en 1983, dans l'opposition face à René Tomasini. En 1989, la gauche est élue à la tête de la municipalité des Andelys, et Michel Vauthrin devient 1er adjoint de Freddy Deschaux-Beaume. Cinq ans plus tard, le maire des Andelys démissionne pour des raisons de santé et c'est tout naturellement que la majorité... ».
  62. « Franck Gilard a été nommé président du Conseil national des déchets (CND), instance placée auprès du ministre de l'Ecologie et du Développement durable. Il succède à Jacques Pélissard : Franck Gilard , cinquante-quatre ans, consultant, est député (UMP) de l'Eure et maire des Andelys. A l'Assemblée nationale, il est notamment membre de la commission des Affaires économiques et de la Mission d'évaluation des conséquences économiques et sociales de la législation sur le temps de travail », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. « Franck Gilard (LR), député de l’Eure, prend sa retraite politique », Paris Normandie,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  64. Guillaume Voisenet, « Les Andelys : Six mois après sa défaite aux élections municipales, Laure Deal quitte le conseil : Après avoir dirigé la mairie de 2008 à 2014, Laure Dael avait été battue aux élections municipales du mois de mars », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. Jean-Luc Drouin, « De l'écharpe tricolore à Pôle emploi : Après avoir perdu la mairie des Andelys (Eure) lors des dernières municipales, Laure Dael (PS), va tenter de changer de vie après 20 années consacrée à la politique. Mais pour l’instant, à 52 ans, elle vient de s’inscrire à Pôle emploi », France 3 Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. Jean-Paul Gosselin, « La section socialiste derrière Laure Dael pour les municipales de 2014 : C’était une évidence, c’est désormais officiel. Les socialistes andelysiens ont affirmé leur soutien à Laure Dael, le maire sortant qui conduira une liste d’union de la gauche », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. Jean-Paul Gosselin, « Les Andelys : Le maire et les adjoints installés : Une semaine jour pour jour après le second tour des élections municipales, qui a vu la liste Les Andelys demain l’emporter, la salle des mariages était archicomble, dimanche matin. Les gens étaient venus assister au sacre de Frédéric Duché. Le nouveau maire a nommé huit adjoints et deux conseillers municipaux délégués », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. https://horizonsleparti.fr/comites-municipaux/
  69. a et b Jean-Paul Gosselin, « Frédéric Duché, 2e vice-président du Conseil départemental : Le maire des Andelys a fait ses premiers pas dans la majorité départementale. Il s'est vu confier la deuxième vice-présidence », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  70. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  71. Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.
  72. a et b [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  73. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  74. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  75. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  76. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune des Andelys (27016) », (consulté le ).
  77. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Eure (27) », (consulté le ).
  78. M. F., AFP, « Eure: la verrerie centenaire Holophane des Andelys va fermer, faute de repreneur : Holophane, verrerie centenaire située aux Andelys, n'a pas trouvé de repreneur. L'entreprise, qui emploie plus de 200 personnes, va devoir mettre fin à ses activités », BFM Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  79. « Théâtre antique », notice no PA00099310, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. Bulletin de la Société préhistorique de France, 22 mars 1928..
  81. Les édifices théâtraux gallo-romains de Normandie - Claude Varoqueaux - CRDP 1979..
  82. « Château-Gaillard », notice no PA00099304, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  83. « Église du Grand-Andely ou Notre-Dame-du-Grand-Andely », notice no PA00099305, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. « Église du Petit-Andely ou église Saint-Sauveur », notice no PA00099306, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. « Hospice Saint-Jacques », notice no PA00099308, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « Vestiges de l'enceinte du Grand-Andely », notice no PA00099307, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « Maison et ancien beffroi de la Madeleine », notice no PA00099309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Chapelle Sainte-Clotilde Saint-Nicolas », notice no IA00017486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « Fortification d'agglomération », notice no IA00017479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. « Manoir de Radeval », notice no IA00017483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. « Manoir de Noyers », notice no IA00017464, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  92. « Manoir de Mantelle », notice no IA00017457, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  93. « Manoir de Feuquerolles », notice no IA00017459, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture-49° 15′ 22″ N, 1° 27′ 28″ E.
  94. « Manoir de Longuemare », notice no IA00017461, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  95. Centenaire 1914-1918 - Mémoire des soldats de a commune lycees.ac-rouen.fr.
  96. « Fort », notice no IA00017497, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  97. Pitte Dominique. Eure. Les Andelys-Château-Gaillard : recherches historiques et archéologiques, 1991-2000. In: Bulletin Monumental, tome 159, n°4, année 2001. pp. 322-326.
  98. Le Muret, motte castrale 49° 13′ 21″ N, 1° 24′ 56″ E.
  99. Anne-Marie Flambard Héricher, Bruno Lepeuple, Daniel Étienne, Gilles Deshayes, Sébastien Lefèvre, Jimmy Mouchard, Thomas Guérin et Aude Painchault, Étude microtopographique des fortifications de terre de Haute-Normandie, ADLFI. Archéologie de la France - Informations, (lire en ligne).
  100. Le dire de l'architecte des bâtiments de France - Les essentiels - n° 119 du 31 juillet 2014.
  101. « Les Bouches Inutiles, toile de 4,85 × 7,55 m », notice no 07080000077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  102. Correspondance personnelle d'Arthur Bernède et Joseph Desmars - archives APPH Redon.
  103. Notice LH n° 19800035/888/4062.
  104. « Un des nombreux dessins d'Yvonne Jean-Haffen », notice no 00000099638, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.