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Le Cormier

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Le Cormier
Le Cormier
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire
Mandat
Sylvain Bignon
2020-2026
Code postal 27120
Code commune 27171
Démographie
Gentilé Cormiérais
Population
municipale
368 hab. (2021 en évolution de −8,91 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 38″ nord, 1° 18′ 32″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 145 m
Superficie 10,48 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pacy-sur-Eure
Législatives Première circonscription
Localisation
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Le Cormier

Le Cormier est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Géographie

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Localisation

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La commune du Cormier s'étend sur environ 1 000 hectares et se compose du bourg et de sept hameaux : la Houssaye, le Bois-Brac, Martainville, le Buisson-Sagout, la Longue Haie, la Brosse et le Bois-Millon.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guichainville à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 659,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Le Cormier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), forêts (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (2,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Cormer vers 1200[14], Le Cormyer en 1562[15], Cormières en 1631 (Tassin, Plans et profilz), Le Cormier en 1793 et 1801[16].

La commune s'appelait Martainville-du-Cormier depuis la fusion en 1819[17] avec Martainville-près-Pacy[18], elle a pris son nom actuel en 1863[15].

De corme (ou sorbe), fruit du cormier[14], variété domestique du sorbier (Sorbus domestica), culture autrefois essentielle dans l’économie rurale[19], dont le bois était utilisé pour fabriquer des manches d'outils[20]. Le sud du département de l’Eure est riche en cormiers[19].

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de "Martainville-du-Cormier". Le hameau de Rochefort a été rattaché à la commune de Cierrey après 1911.[réf. nécessaire]

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Marc Vancaeyzeele    
mars 2014 En cours Sylvain Bignon SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Après DUGUAY jusqu'en l'an XI, le maire de Martainville, puis de Martainville-du-Cormier sous la Restauration, fut un émigré amnistié, Jean Robert de Loubert de Martainville (1777-1851), héritier des seigneurs de Martainville, Rochefort et Longue Haie, vicomte en 1815, chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint Louis. SEUGE fut maire du Cormier jusqu'à la réunion en 1819.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 368 habitants[Note 2], en évolution de −8,91 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1866 1872 1876 1881 1886 1891
400442427429401355363378317
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
333332341385306307290266270
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
272245221227289307339376380
2010 2015 2020 2021 - - - - -
391404373368-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Le retable.
  • L'église Notre-Dame : elle a été remaniée au cours des siècles. Ses principales modifications ont été effectuées au XVIe siècle, après la destruction de l'église de Martainville, qui était plus grande. C'est de cette époque que date le retable du maître autel, représentant des scènes de la vie de la Vierge. Il s'agit d'un monument en pierre avec des décors en haut-relief, qui comporte quelques éléments de bois rajoutés au XVIIe siècle. Le clocher renferme deux cloches baptisées Marie-Cécile (du prénom de la fille aînée du maire JR de Loubert) et Marie-Elisabeth.
  • Un cormier, arbre fruitier rare, pousse devant la mairie.

Personnalités liées à la commune

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Depuis 1544 et jusqu'à la Révolution, Martainville était le fief de la Famille de Loubert. Blaise de Loubert fut anobli écuyer en 1544. Sa descendante par la branche aînée, Marthe, fille de Louis, dame de Martainville, Rochefort et Longue-Haie conserva le nom en épousant en 1677 son cousin de la branche cadette, Alexandre de Loubert seigneur d'Epiez et Neuilly.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Le Cormier et Guichainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Guichainville » (commune de Guichainville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Guichainville » (commune de Guichainville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Évreux », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 281.
  15. a et b Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 61.
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Bénigne Ernest Poret, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, vol. 7, , p. 137.
  18. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, A. et J. Picard, , p. 94.
  19. a et b E. Moinet, Traité du cormier, , p. 11.
  20. Pierre Gastal, Sous le français, le gaulois : Histoire, vocabulaire, étymologie, toponymie, Éd. le Sureau, , p. 91.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.