Andreï Rostotski
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Nom dans la langue maternelle |
Андрей Ростоцкий |
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Institut national de la cinématographie (à partir de ) |
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Nina Menshikova (en) |
Conjoint |
Marina A. Yakovlev (d) (de à ) |
Membre de |
Union des cinéastes de l'URSS (d) |
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Distinctions |
Prix du Komsomol () Artiste émérite de la RSFSR (en) () Médaille commémorative du 850e anniversaire de Moscou (en) () |
Films notables |
Andreï Stanislavovitch Rostotski (en russe : Андрей Станиславович Ростоцкий), né à Moscou le et mort près de Sotchi le , est un acteur de cinéma soviétique et russe, membre de l'Union cinématographique de l'URSS. Il animait également plusieurs émissions de télévision consacrées principalement à l'histoire militaire de la Russie[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Andreï Rostotski est le fils du scénariste et réalisateur Stanislav Rostotski et de l'actrice Nina Menchikova (en). Dans son enfance, Andreï se passionne pour la randonnée pédestre[1]. Sa scolarité se déroule à l'école no 64 de Moscou. En 1974, parallèlement à ses études secondaires, il s'inscrit comme auditeur libre à la classe de maître de Serge Bondartchouk à l'Institut national de la cinématographie, puis, y devient étudiant à la faculté d'art dramatique. À la même époque, il tient son premier rôle dans le film Ceci n'était pas au programme d'Ilia Frez, mais sa carrière démarre vraiment après Les Jours des Tourbine de Vladimir Bassov sorti en 1976. À ses débuts, l'acteur joue principalement les héros sans peur ni reproches qui affrontent physiquement leurs adversaires. Athlète accompli, il effectue lui-même les cascades équestres et les scènes de combats[2]. Dans plusieurs films, il incarne l'empereur de Russie Nicolas II. En 1990, Rostotski signe son premier film avec l'adaptation du roman de James Fenimore Cooper Le Tueur de daims où il tient également le rôle principal[1].
Vie privée
[modifier | modifier le code]En 1980, Andreï Rostotski se marie avec la comédienne Marina Yakovleva (ru) dont il a fait connaissance sur le tournage de L'Escadron des hussards volants. Leur divorce est prononcé trois ans plus tard.
Sa seconde épouse, Marianna Albertovna Rostotskaïa (Марианна Альбертовна Ростоцкая), née le , est une amie d'enfance, Kandidat naouk des arts, membre de l'Union des cinéastes de la fédération de Russie, professeur à l'Institut national de la cinématographie depuis 1996[3],[4]. Ensemble, ils ont une fille, Olga, née le . Depuis la mort de son époux, Marianna Rostotskaïa préside la Fondation pour la mémoire des Rostotski[5].
Décès
[modifier | modifier le code]Le , Rostotski avec un groupe d'amis cascadeurs se trouve sur les parois rocheuses de la cascade Devitchi slezy (Девичьи слёзы) à cinq kilomètres de la station de ski Krasnaïa Poliana, près de la ville de Sotchi. Il cherche la plateforme pour les prises de vues de son nouveau film Ma frontière (Моя граница). En descendant dans la gorge l'acteur fait une chute de trente mètres à la suite de la rupture de corde. Transporté à l'hôpital de raïon de Khosta il y décède lors de l'opération neurochirurgicale[6]. L'enquête conclut à un accident[7],[8]. Il est inhumé au cimetière Vagankovo. La Fondation des Rostotski est créée en 2003 par ses amis, afin de porter à l'écran les projets inachevés de l'acteur comme Drongo, Duel pour les fatalistes et Ma frontière.
Filmographie partielle
[modifier | modifier le code]- 1975 : Eto my ne prokhodili (Ceci n'était pas au programme) d'Ilia Frez
- 1975 : Ils ont combattu pour la patrie de Sergueï Bondartchouk : caporal Kotchétygov
- 1976 : Les Jours des Tourbine de Vladimir Bassov
- 1977 : Bim chien blanc à l'oreille noire de Stanislav Rostotski
- 1980 : L'Escadron des hussards volants de Stanislav Rostotski
- 1983 : L'Invincible de Youri Boretski
- 1990 : Le Tueur de daims (ru)
- 1990 : La Mère de Gleb Panfilov : Nicolas II
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ru) « Ростоцкий Андрей Станиславович. », sur chtoby-pomnili.com (consulté le )
- (ru) Анастасия Ниточкина, « Жизнь на запредельных скоростях. », sur izvestia.ru, (consulté le )
- (ru) Марианна Ростоцкая, Ирина Зайчик, « Марианна Ростоцкая: «О списке Андрея ходили легенды». », sur 7days.ru, (consulté le )
- (ru) Ростоцкая, Марианна Альбертовна, « Кинематографическое освоение жизни :От Вертова к Тарковскому. », sur dissercat.com, (consulté le )
- (ru) « Мемориальный фонд культурного и творческого наследия С.И. и А.С.Ростоцких. », sur rgdoc.ru (consulté le )
- (ru) « Во время съемок фильма в Сочи погиб актер Андрей Ростоцкий. », sur kavkaz-uzel.ru, (consulté le )
- (ru) « К трагической гибели Андрея Ростоцкого. », sur ria.ru, (consulté le )
- (ru) « Горы не знают жалости. », sur rg.ru, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- « Andreï Rostotski », sur kinoglaz.fr
- Acteur soviétique
- Acteur russe
- Cascadeur
- Animateur russe de télévision
- Étudiant de l'Institut national de la cinématographie
- Lauréat du prix du Komsomol
- Naissance en janvier 1957
- Naissance à Moscou
- Décès en mai 2002
- Décès à Sotchi
- Décès à 45 ans
- Mort causée par une chute accidentelle
- Personnalité inhumée au cimetière Vagankovo
- Naissance en RSFS de Russie