Antoine Gailleton
Maire de Lyon | |
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Conseiller municipal de Lyon | |
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Naissance | |
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Nationalité |
française |
Activités |
Homme politique, chirurgien en chef, médecin, professeur d'université |
Distinction |
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Antoine Gailleton né le à Lyon et mort le à Lyon (2e arrondissement)[1], est un médecin et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Claude Gailleton et d'Antoinette Pulliat. Il serait né sur le pont du Change, sa mère se rendant à l'Hôtel-Dieu pour accoucher.
Antoine Gailleton est chirurgien major de l'hôpital de l'Antiquaille.
De 1849 à 1853, Antoine Gailleton assiste le docteur Valentin Delangle dans la rédaction de sa thèse pharmaceutique Les Conséquences sur les leucocytes des tentatives de vaccins à la peste noire. Les deux confrères se lient d'une étonnante amitié et Antoine Gailleton remerciera par ailleurs le docteur Delangle qu'il considère comme son mentor lors de son mémoire d'agrégation[2], intitulé quelles sont les conditions qui assurent le mieux les succès des grandes opérations chirurgicales ? ; « À mon collègue, confrère, mais surtout ami le Docteur Delangle, merci de m'avoir apporté la lumière par tes connaissances et ton intellect, qui je n'en doute pas seront, un jour, reconnues par le monde entier. »
En 1859, il est condamné avec un autre médecin lyonnais à une amende pour avoir injecté la syphilis à un enfant issu de la charité publique par « curiosité expérimentale »[3].
Conseiller municipal de Lyon dès , il est nommé maire par décret du , il le restera jusqu'en . Il est présent auprès du président Sadi Carnot lors de son assassinat le . Les premiers soins qu'il lui prodigue n'empêchent pas son décès peu après minuit[4].
Il se marie une première fois avec Jeanne Marie Émilie Robert, puis une seconde fois à Lyon le avec Marie Joséphine Valentine Lenocq native de Lyon, professeur au conservatoire de musique de Lyon.
Il meurt le ; le suivant il est enterré au cimetière de Loyasse[5].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Grand officier de la Légion d'honneur.
Il reçoit la médaille de chevalier de la Légion d'honneur le 14 janvier 1879 ; il est officier le 9 juillet 1883. Il est promu au grade de Grand officier de la Légion d'honneur le 7 mai 1895[6].
Hommages
[modifier | modifier le code]Le 29 avril 1907[7], la ville de Lyon attribue son nom à un quai et à une place[5] :
- Quai du docteur Gailleton sur la rive droite du Rhône dans le 2e arrondissement de Lyon.
- La place Gailleton dans le 2eme arrondissement de Lyon où se trouve sa statue .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrice Béghain et Bruno Benoit, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1664 p. (ISBN 978-2-915266-65-8, BNF 42001687), p. 531-532.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives municipales de Lyon, 2e arrondissement, année 1904, acte de décès no 2757, cote 2E1974
- « Antoine GAILLETON, 182-9 - 1904, médecin et maire de Lyon », sur www.medarus.org (consulté le )
- Les Grandes Décisions du Droit Médical, p. 445, F. Vialla. Cité par Amiel, 2011, Des Cobayes et des Hommes, chap 2.
- François Broche, La IIIe République de Thiers à Casimir-Perier, Pygmalion, 2001, p. 511.
- Bruno Benoit, Dictionnaire historique de Lyon, S. Bachès, (ISBN 978-2-915266-65-8 et 978-2-35752-044-8), p. 532
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Antoine Gailleton (1829-1904) | AML », sur www.archives-lyon.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :