Antonio Tamburini
Naissance |
Faenza République cisalpine |
---|---|
Décès |
(à 76 ans) Nice, France |
Activité principale |
Chanteur d'opéra Basse chantante Baryton-basse |
Style | Musique classique |
Années d'activité | 1818 - 1855 |
Collaborations |
Vincenzo Bellini Gaetano Donizetti |
Œuvres principales
- Il pirata (1827)
- I puritani (1824)
- Don Pasquale (1843)
Antonio Tamburini est un chanteur d'opéra italien né le à Faenza (Émilie-Romagne)[1] et mort le à Nice.
Biographie
[modifier | modifier le code]Son père est chef de fanfare. Il débute en 1818, affectionnant les œuvres de Rossini (La Cenerentola, Sémiramis, Mosè in Egitto), de Bellini (créations d'Il pirata en 1827, La straniera en 1829 et I puritani en 1835[2]) et surtout de Donizetti dont il crée une dizaine d'opéra au cours de sa carrière, parmi lesquels Marino Faliero (1835), Don Pasquale (1843), l'Elixir d'amour (1839)[3]
Sa voix de basse chantante est souple, ronde et légère, mais manque de sens dramatique. Sa technique lui vaut le nom de « Rubini des basses-tailles ». Il fait merveille dans les rôles bouffes. Il fait ses adieux à la scène en 1855, mais se produit par la suite quelquefois en concert.
Il avait épousé la mezzo Marietta Gioia. Leur fille, Marietta Gioia-Tamburini, fut également cantatrice.
Rôles créés par Antonio Tamburini
[modifier | modifier le code]- 1820 Mercadante : Violenza e Costanza (Atlante)
- 1822 Mercadante : Adele ed Emerico (Generale Banner)
- 1822 Donizetti : Chiara e Serafina (Picaro)
- 1824 Donizetti : L'ajo nell'imbarazzo (Don Giulio)
- 1826 Donizetti : Alahor in Granata (rôle-titre)
- 1827 Bellini : Il pirata (Ernesto)
- 1828 Donizetti : Alina, regina di Golconda (it) (Volmar)
- 1828 Donizetti : Gianni di Calais (Rustano)
- 1828 Bellini : Bianca e Fernando (Filippo)
- 1829 Pacini : Il talisamno (Riccardo Cuor di Leone)
- 1829 Bellini : La straniera (Valdeburgo)
- 1830 Donizetti : Imelda de' Lambertazzi (Bonifacio)
- 1831 Mercadante : Zaira (Orosmane)
- 1831 Donizetti : Francesca di Foix (il Re)
- 1831 Donizetti : La romanzesca e l'uomo nero (Filidoro)
- 1831 Coccia : Edoardo Stuart in Scozia (rôle-titre)
- 1832 Donizetti : Fausta (Costantino)
- 1835 Donizetti : Marin Faliero (Israele Bertucci)
- 1835 Bellini : I Puritani (Riccardo)
- 1836 Mercadante : I briganti (Hermann)
- 1843 Donizetti : Don Pasquale (Malatesta)
Hommages
[modifier | modifier le code]- Dans Madame Bovary, roman de Gustave Flaubert paru en 1857, Léon Dupuis, le clerc de notaire qui entreprend de séduire Emma Bovary, se vante auprès d'elle d'avoir vu se produire Rubini, Tamburini, Persiani et Grisi.
- Dans Monsieur Choufleuri restera chez lui (1861), opérette bouffe de Jacques Offenbach sur un livret du duc de Morny, un bourgeois parvenu veut épater ses voisins en organisant un concert où doivent se produire trois des plus grands chanteurs de l'époque : Giovanni Battista Rubini, Antonio Tamburini et Henriette Sontag. À la suite de leur défection, le bourgeois, sa fille et son futur gendre doivent se faire passer pour eux[4].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques de Biez, "Tamburini et la musique italienne", Paris, Tresse Editeur, 1877
- Joël-Marie Fauquet (dir.), « Antonio Tamburini » in Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, 2003. (ISBN 2-213-59316-7).
- Jean-Pierre Tamburini : ANTONIO TAMBURINI - OU LA VIE D'UNE BASSE CHANTANTE[5]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- À l'époque en République cisalpine sous occupation autrichienne.
- MeisterDrucke, « Le chanteur lyrique Antonio Tamburini (1800-1876) ... », sur MeisterDrucke (consulté le )
- « Antonio Tamburini (1800-1876) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Monsieur Choufleuri restera chez lui le... », sur Opéra national de Lyon (consulté le )
- « ANTONIO TAMBURINI - Ou la vie d'une basse chantante », sur www.imprimermonlivre.com (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :