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Arçais

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Arçais
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
Maire
Mandat
Philippe Leyssene
2020-2026
Code postal 79210
Code commune 79010
Démographie
Gentilé Airçaisiens, Airçaisiennes
Population
municipale
605 hab. (2021 en évolution de −1,14 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 17′ 49″ nord, 0° 41′ 23″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 36 m
Superficie 15,12 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Frontenay-Rohan-Rohan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.arcais.fr

Arçais est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine. La commune se situe à l'ouest de Niort.

Commune de la région naturelle du Marais poitevin, elle est incluse dans le parc naturel régional du Marais poitevin.

La localité n'a pris son nom actuel qu'en 1882.

Dans des documents du Moyen Âge, elle est successivement mentionnée sous les appellations suivantes : Archaïcum (1178), Arcacum (1223), Arseum (1300), dont dérive le toponyme Arçais sous lequel elle est connue aujourd'hui.

Géographie

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Paysage caractéristique du marais mouillé.

Arçais se trouve au bord de la partie du marais poitevin dite « marais mouillé » – c'est-à-dire inondable une partie de l'année –, également dénommée « Venise verte ».

La Sèvre niortaise n'est pas loin, mais le village est surtout entouré d'un labyrinthe de fossés, de conches, de rigoles et de canaux.

Les localités les plus proches sont Le Vanneau-Irleau, Damvix, Saint-Hilaire-la-Palud et Saint-Georges-de-Rex. La commune appartient à la communauté d'agglomération du Niortais.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prin-Deyrançon à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Arçais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,9 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), terres arables (17,8 %), zones urbanisées (5 %), forêts (2,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Arçais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise,. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[15],[13]. Le risque inondation a vocation à être pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du projet plan de prévention des risques inondation (PPRI) du « Marais poitevin ». Une première phase d'études techniques a consisté à réviser l'atlas des zones inondables des huit communes suivantes, Bessines, Magné, Coulon, Frontenay Rohan-Rohan, Sansais, Le Vanneau-Irleau, Arçais et Saint-Hilaire-la-Palud, qui datait de 1997[16]. Au regard des enjeux, un PPRI a été prescrit le sur le territoire des communes de Bessines, Coulon et Magné[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arçais.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A[Note 3] mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22].

Autrefois ville de transit, Arçais vivait aussi de l'élevage et de l'exploitation du bois.

Le port d'embarquement.

Comme ses voisines, la localité mise aujourd'hui sur le tourisme, grâce à son port d'embarquement pour les visites du marais, doté d'une vaste cale pavée. On y trouve aussi des aires de stationnement et de pique-nique et des possibilités d'excursions, de promenades à vélo, de croisières, de pêche, de chasse et de camping.

Ancienne grue en bois.
Entrepôts au pied d'une élégante demeure.

Avant les aménagements et travaux de dessiccation successifs, la région était largement recouverte par la mer et le village se trouvait en bordure du golfe des Pictons.

Par la suite, Arçais est devenue une localité active qui a connu son apogée au XIXe siècle, comme en témoignent notamment les deux reproductions d'anciennes grues en bois du port, grâce auxquelles les découpes de peupliers étaient hissées sur le quai, ainsi que, toute proche, la maison classique construite en 1829 et dont les onze entrepôts en contrebas servaient à ranger du poisson, du vin ou du bois.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Jean Leyssène    
2008 2014 Joël Bourchenin    
2014 En cours Michel Panier    

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[23].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 605 habitants[Note 4], en évolution de −1,14 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
881934886896900913918941935
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9591 0101 0181 0131 0011 070988978967
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0081 022968845869842766763769
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
759718653524560572633636612
2014 2019 2021 - - - - - -
610612605------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église Saint-Cyr.
Elle fut endommagée lors du tremblement de terre de magnitude de 5,8 du 16 juin 2023, elle est située à quelques Kilomètres de l'épicentre.
Une partie des voûtes se sont écroulées et le clocher fut fragilisé.
  • Le petit château d'architecture classique est une propriété privée.
  • Le village a servi de décor à la série Das Boot durant le printemps 2019[28].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Arçais et Prin-Deyrançon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Prin-Deyrancon » (commune de Prin-Deyrançon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Prin-Deyrancon » (commune de Prin-Deyrançon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Arçais », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  16. « La révision des zones inondables du Marais poitevin dans les Deux-Sèvres »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres, (consulté le ).
  17. « Le Plan de Prévention des Risques inondation (PPRi) de Bessines, Coulon et Magné (en cours) », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres, (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Deux-Sèvres : Arçais replonge sous l'Occupation pour la télévision allemande ».

Bibliographie

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  • Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2, BNF 44421580)
    Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Arçais, pages 60 à 63** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.

Articles connexes

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Liens externes

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