Argyrodite
Argyrodite Catégorie II : sulfures et sulfosels[1] | |
Argyrodite | |
Général | |
---|---|
Classe de Strunz | 2.BA.35
|
Classe de Dana | 02.05.06.01
|
Formule chimique | Ag8GeS6 |
Identification | |
Masse formulaire[2] | 1 192,11 ± 0,05 uma Ag 72,39 %, Ge 6,09 %, S 21,52 %, |
Couleur | Noir, teinte pourpre |
Système cristallin | Orthorhombique |
Réseau de Bravais | a = 15,149 Å b = 7,476 Å c = 10,589 Å ; Z = 4 |
Classe cristalline et groupe d'espace | Pyramidal (mm2) symboles H-M : (mm2) Pna21 |
Macle | macles de pénétration suivant la loi Pseudospinelle {111} |
Clivage | Absent |
Cassure | Irrégulier à conchoïdal |
Habitus | Pseudo-octaèdres ou dodécaèdres pseudo-cubiques ; agrégats cristallins rayonnants, croûtes botryoïdales, ou massif |
Échelle de Mohs | 2,5 |
Éclat | Métallique |
Propriétés optiques | |
Biréfringence | Faiblement anisotrope |
Pléochroïsme | Faible |
Transparence | Opaque |
Propriétés chimiques | |
Densité | 6,2-6,5 |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
L'argyrodite est un minéral rare de sulfure d'argent et de germanium, de formule Ag8GeS6, opaque aux reflets métalliques, gris ou noir.
Il a été découvert par Clemens Winkler en 1886 dans la mine d'Himmelsfürst, dans les Monts Métallifères, Freiberg, Saxe, Allemagne[3].
Description
[modifier | modifier le code]L'argyrodite a été le premier minéral du groupe des argyrodites à être identifié[4].
Ce minéral opaque présente une couleur grise foncée avec dans certains cas des nuances bleuâtres ou pourprées. Il s'agit d'un minéral sensible au rayonnement lumineux qui lui donne une couleur noire[5].
L'argyrodite est souvent accompagnée de galène, de sphalérite ou de pyrite[6].
Utilisation
[modifier | modifier le code]L'argyrodite est notamment utilisé comme conducteur ionique soufré[4].
Ce minéral est également employé comme électrolyte solide dans certaines prototypes de batterie et fait l'objet de recherches[4],[7].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Son nom vient du grec αργυρώδης, qui signifie « porteur d'argent » (argentifère), en raison de ses reflets métalliques.
Références
[modifier | modifier le code]- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) « Encyclopedia article », sur wikisource.org, Wikimedia Foundation, Inc., (consulté le ).
- Cédric Barcha, Thèse de doctorat : Étude de la stabilité des interfaces dans les batteries tout-solide au lithium, Université de Picardie Jules Verne, (HAL tel-0394524, lire en ligne)
- « Argyrodite », sur www.le-comptoir-geologique.com
- « Argyrodite : définition de « argyrodite » », sur La langue française
- Thibaut Dussart, Batterie lithium tout solide : augmentation de la densité de courant cri- tique et procédé innovant de fabrication., Sorbonne Université, 227 p. (HAL tel-03681942, lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Bernhard Pracejus, The Ore Minerals Under the Microscope : an Optical Guide, Burlington, Elsevier Science, , 1098 p. (ISBN 978-0-444-62725-4, OCLC 913333876, BNF 44647467, lire en ligne), p. 230-231.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Argyrodite: Argyrodite mineral information and data », sur mindat.org (consulté le ).
- Handbook of Mineralogy