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Arthur Richards

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Arthur Richards
Fonctions
Député français

(8 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
Circonscription 1re de la Gironde
Législature Ire et IIe (Cinquième République)
Groupe politique UNR (1958-1962)
UNR-UDT (1962-1967)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Jean Valleix
Conseiler général de la Gironde

(13 ans)
Circonscription Canton de Bordeaux-1
Prédécesseur André Treuillé
Successeur Jean Costedoat
Biographie
Nom de naissance Arthur Fortuné Richards
Date de naissance
Lieu de naissance Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Bordeaux (Gironde)
Résidence Gironde

Arthur Richards, né le à Pointe-à-Pitre, décédé à Bordeaux le , est résistant et homme politique gaulliste bordelais et guadeloupéen[1].

Il a été conseiller municipal gaulliste de Bordeaux de 1947 à 1959 (RPF puis RS puis UNR), conseiller général du canton de Bordeaux-1 de 1951 à 1964 et député de Gironde de 1958 à 1967[2].

Fils d'un couple de commerçants guadeloupéens, Arthur Richards s'engage à vingt ans dans l'armée. Affecté au 57e régiment d'infanterie, stationné à Libourne, il découvre la Gironde qui sera son département d'adoption.

Sa carrière militaire, qui se déroule notamment pendant la Première Guerre mondiale, et essentiellement outre-mer, lui vaut plusieurs décorations, notamment la croix de guerre, la croix de guerre des TOE, ainsi que la légion d'honneur. Il peut aussi reprendre ses études, interrompues après le certificat d'études, et passer, pendant la guerre, son baccalauréat.

Rendu à la vie civile en 1925, il est chef comptable dans l'entreprise Citroën. En 1938, il obtient un poste de chef du personnel dans l'entreprise Dassault, et finit sa carrière sur le même type de poste, dans une entreprise bordelaise fabriquant des savons.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il prend la direction d'un réseau de résistance (« réseau Richards ») et, officier des forces françaises de l'intérieur, participe à la libération du Médoc.

Il entre alors en politique. Il adhère d'abord au Mouvement républicain populaire (MRP) puis, dès sa création en 1947, au Rassemblement du peuple français (RPF).

Élu conseiller municipal de Bordeaux, sur la liste menée par Jacques Chaban-Delmas, en 1947, il conserve son mandat jusqu'en 1959. Quatre ans plus tard, il est élu conseiller général de la Gironde, dans le canton de Bordeaux-1, et réélu en 1958.

En 1956, il est candidat aux législatives sur la liste des Républicains sociaux, mais n'est pas élu.

Deux ans plus tard, il est investi par l'Union pour la nouvelle République (UNR) dans la première circonscription de Gironde (Bordeaux Nord). Il est élu député au second tour, dans une quadrangulaire qui l'oppose au sortant Paul Estèbe (Victor Réoyo, ex-poujadiste, ayant été éliminé au premier tour), ainsi qu'aux candidats socialistes et communiste.

L'année suivante, il quitte le conseil municipal de Bordeaux et se présente dans la commune de Pian-Médoc, où il est élu.

En 1962, il est réélu au second tour, avec 52,3 % des voix contre Estèbe et le candidat socialiste.

Pendant ces deux législatures, son activité parlementaire est quasi nulle. Exemple typique des députés « godillots », il se contente d'un soutien indéfectible à la politique gouvernementale, et n'intervient qu'une seule fois en tribune en neuf ans de mandat.

Battu aux cantonales de 1964, il est écarté par Chaban de l'investiture gaulliste lors des législatives de 1967. Se présentant « sans étiquette », il est nettement battu par le candidat officiel de l'UNR, Jean Valleix, qui est élu.

Après cette date Arthur Richards se retire de la vie politique.

Distinctions

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Notes et références

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  1. Jean-Pierre Dubarry, "Quand Bordeaux avait un député noir... Arthur Fortuné Richards, député de la Gironde", Bordeaux Actu, 19 mai 2009
  2. Arthur Richards, Site de l'Assemblée nationale
  3. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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