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August Zang

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August Zang
August Zang en 1880.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

August Zang est un entrepreneur, inventeur, éditeur et homme politique autrichien, né le à Vienne, ville où il est mort le .

Fils du chirurgien Christoph Bonifaz Zang, il a abandonné ses études secondaires pour entrer à l’armée où il a inventé le fusil à percussion, avant d’en démissionner à l’âge de 29 ans pour entrer dans les affaires.

En 1837, il prit, en compagnie d’Ernst Schwarzer, le chemin de Paris, où il introduisit avec grand succès le kipferl, précurseur du croissant, en ouvrant en 1838 ou 1839 sa Boulangerie viennoise au 92, rue de Richelieu.

L’ancienne boulangerie parisienne de Zang en 1909, avec le nom du fondateur sur la façade.

En raison de ses contacts avec le patron de presse Émile de Girardin, fondateur de La Presse et le journaliste autrichien Léopold Landsteiner, il a commencé à s’intéresser au journalisme. Après l’instauration de la liberté de la presse en Autriche, en , Zang vendit son entreprise parisienne et retourna s’installer à Vienne.

Avec Ernst Schwarzer et Leopold Landsteiner, il lança, le , le premier numéro du Kleinen Reichstagszeitung zur Belehrung des Volkes (Petit journal du Reichstag pour l’instruction du peuple), qui ne parut que le . Le paraissait le premier numéro du journal de grand format Die Presse, dont Zang était le rédacteur en chef et Landsteiner l’éditeur en chef. Rapidement devenu l’un des plus importants de l’Empire austro-hongrois, ce journal fut considéré comme un symbole du journalisme moderne en Autriche.

Décrit comme dur en affaires, Zang est entré en conflit avec de nombreux journalistes tant de son propre journal que feuilles, comme Moritz Gottlieb Saphir, Max Friedländer et Michael Etienne. Ces deux derniers finirent par démissionner du comité de rédaction de la Presse pour fonder, en 1864, la Neue Freie Presse.

À partir de 1861, Zang a représenté le 3e district de Vienne au conseil municipal de la ville, où il a défendu, entre autres, le projet de grand marché couvert sur le modèle des Halles de Paris. Après s’être opposé en vain, au sein de la commission d’approvisionnement en eau, au projet d’Eduard Suess de création d’une canalisation acheminant l’eau à Vienne depuis les Alpes en faveur d’un projet meilleur marché d’eau de rivière, il s’est démis de son mandat en 1863.

En 1867, il a vendu la Presse, dont la rédaction avait ses locaux au 3 Seidlgasse, pour fonder, la même année, la kk privilegierte österreichische Vereinsbank (« Crédit impérial et royal autrichien privilégié ») qu’il dirigea jusqu’en 1872.

Zang vécut jusqu’à la fin de sa vie en richissime propriétaire. Sa succession a été évaluée à 10 millions de florins autrichiens, avec un hôtel privé dans la Johannesgasse, le château Greißenegg à Voitsberg en Styrie, des mines, etc. Il a créé des bourses pour les élèves nécessiteux avec ses émoluments de membre du Landtag bas-autrichien.

Tombeau.

À sa mort, peu après minuit, dans la nuit du 3 au , il a été inhumé au cimetière central de Vienne dans un tombeau conçu par le sculpteur Heinrich Natter.

Notes et références

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Bibliographie

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  • (en) Jim Chevallier, August Zang and the French Croissant. How Viennoiserie Came to France, Chez Jim, 2009.

Liens externes

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