Auguste Goethals
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Aide de camp Léopold II de Belgique |
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Le baron Auguste Goethals, né à Turin le et mort à Bruxelles le , est un général et ministre de la Guerre belge.
Biographie
[modifier | modifier le code]Auguste Charles Antoine Louis Goethals, né à Turin le , est le fils du général Charles Goethals (1782-1851) et d'Augustine Husmans de Merbois. Il épouse le , Mathilde Engler, fille du sénateur Jacques Engler et le beau-père de Louis de Jonghe d'Ardoye (nl). Elle lui donne deux garçons et deux filles.
À la fin des années 1820, Auguste Goethals commence des études de droit à l'Université de Gand. Suivant l'exemple de son père, il s'engage dans la nouvelle armée belge lors de la révolution belge et devient lieutenant en octobre 1830. En août 1831, il participe avec son régiment à la campagne des Dix-Jours. En récompense de sa vaillance, il est promu capitaine en . De 1831 à 1841, il est l'aide de camp de son père, le général Goethals. En 1844, il est nommé officier d'ordonnance du roi Léopold Ier. En 1847, il devient aide de camp aide de camp du duc de Brabant, le futur Léopold II. Il est major en 1845 au 12e régiment de Ligne. Il devient ensuite lieutenant-colonel et colonel au régiment des Grenadiers qu'il ne quittera qu'en mai 1859 pour devenir général-major. Il devient aide de camp du roi Léopold II de Belgique à partir de son intronisation comme roi régnant en décembre 1865[1].
À la suite de sa nomination de ministre de la Guerre le , il essaie de faire adopter différents projets de réorganisation militaire. Ayant rencontré l'opposition de la Chambre des représentants, il remet sa démission en janvier 1868. Il écrit ensuite un certain nombre d'ouvrages militaires sur les politiques militaires internationales et les rapports entre l'armée et la société[1].
En 1872, il commande la 4e division d'infanterie, et fait partie du Conseil des études de l'École de guerre[2]. Il prend sa pension en janvier 1877.
Dans la sphère privée, il était passionné de musique classique et a organisé chez lui en son hôtel de l'Avenue des Arts un certain nombre de concerts. De même, il faisait partie de la franc-maçonnerie.
À la suite de son décès à Bruxelles le , ses funérailles sont célébrées le à l'église de Saint-Josse-ten-Noode et il est inhumé à Rhode-Sainte-Genèse[3].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Les distinctions suivantes lui ont été décernées :
- Grand cordon de l'ordre de Léopold (en 1877).
- Grand-croix de l'ordre impérial de Léopold d'Autriche.
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne d'Italie.
- Grand-croix de l'ordre du Christ
- Commandeur de la Légion d'honneur (France).
- Commandeur de l'ordre de la Maison ernestine de Saxe.
- Commandeur de l'ordre d'Albert le Valeureux (Saxe).
Publications
[modifier | modifier le code]- L'armée. Quelques considérations sur ses rapports avec la société, Brussel, 1871
- Een wenk ter hervorming van ons leger in ware volkszin, Brussel, 1872
- Du servide militaire au point de vue de l'équité pour tous, Brussel, 1872.
Sources
[modifier | modifier le code]- Theo Luykx, Politieke geschiedenis van België van 1789 tot heden, Brussel, 1964.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le général Goethals », Le Journal de Bruxelles, , p. 1 (lire en ligne)
- Ministère de la Guerre, Bruxelles, Le Moniteur Belge, (lire en ligne), p. 1546
- « La Ville », L'Indépendance Belge, , p. 2 (lire en ligne)