Avelon
l'Avelon | |
Étang de Lachapelle-aux-Pots dans le bassin de l'Avelon | |
l'Avelon sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 23 km [1] |
Bassin | 172 km2 [2] |
Bassin collecteur | la Seine |
Débit moyen | 1,05 m3/s (Goincourt) [2] |
Nombre de Strahler | 3 |
Organisme gestionnaire | le SIVT ou Syndicat Intercommunal de la vallée du Thérain[3] |
Régime | pluvial océanique |
Cours | |
Source | les près de la Pecette et la source des Éclondes |
· Localisation | Senantes |
· Altitude | 150 m |
· Coordonnées | 49° 29′ 02″ N, 1° 51′ 16″ E |
Confluence | le Thérain |
· Localisation | Beauvais |
· Altitude | 68 m |
· Coordonnées | 49° 25′ 48″ N, 2° 04′ 00″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | ru d'Evaux, ruisseau du Bois des Vallées |
· Rive droite | ru d'Auneuil, ruisseau du Moulinet |
Pays traversés | France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Cantons | Grandvilliers, Beauvais-1, Beauvais-2 |
Régions traversées | Hauts-de-France |
Principales localités | Beauvais |
Sources : SANDRE:« H2130600 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap | |
modifier |
L'Avelon est une rivière française coulant dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France, et un affluent droit du Thérain, donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Géographie
[modifier | modifier le code]L'Avelon naît dans le pays de Bray, où se situe l'essentiel de son bassin, sur la commune de Senantes, à 150 m d'altitude[4], c'est-à-dire aux confins occidentaux du département de l'Oise proches de la Seine-Maritime[5].
L'Avelon conflue en rive droite dans le Thérain à Beauvais, à 68 m d'altitude[6].
La longueur de son cours d'eau est de 23 km[1].
Communes et cantons traversés
[modifier | modifier le code]Dans le seul département de l'Oise, l'Avelon traverse les onze communes[1] suivantes, dans le sens amont vers aval, de Senantes (source), Villembray, Blacourt, Saint-Aubin-en-Bray, Lachapelle-aux-Pots, Ons-en-Bray, Saint-Germain-la-Poterie, Saint-Paul, Rainvillers, Goincourt et Beauvais (confluence).
Soit en termes de cantons, l'Avelon prend source dans le canton de Grandvilliers, traverse le canton de Beauvais-1, conflue dans le canton de Beauvais-2, dans l'arrondissement de Beauvais, dans les intercommunalités communauté de communes de la Picardie verte, communauté de communes du Pays de Bray et communauté d'agglomération du Beauvaisis.
Bassin versant
[modifier | modifier le code]Le bassin versant traverse les trois zones hydrographiques « L'Avelon de sa source au confluent du Thérain (exclu) » (H213), « Le Thérain du confluent de l'Avelon (exclu) au confluent du Sillet (inclus) » (H214), « Le Thérain du confluent du Petit Thérain (exclu) au confluent de l'Avelon (exclu) » (H212)[1].
Organisme gestionnaire
[modifier | modifier le code]L'organisme gestionnaire est le syndicat intercommunal de la vallée du Thérain (SIVT), sis à Rochy-Condé[3],[7].
Affluents
[modifier | modifier le code]l'Avelon a quatorze affluents référencés[1]. Quatre affluents sont de plus de quatre kilomètres de longueur et de rang de Strahler deux :
- le ru d'Auneuil (rd[note 1]), 7 km
- le ru d'Evaux (rg), 6 km
- le ruisseau du Moulinet (rd), 6 km
- le ruisseau du Bois des Vallées (rg), 5 km
Les dix autres affluents sont aussi de rang de Strahler un ou deux et de moins de cinq kilomètres de longueur :
- le ruisseau des Raques (rd), 4 km
- le ruisseau des Galopins (rd), 2 km
- le ru des Martaudes (rd), 4 km
- le Fossé du Pont aux Claies 4 km
- le ruisseau Morue (rd), 4 km
- le ru de Boyauval (rg), 2 km
- le Fossé 01 de la Commune de Villembray 2 km
- le Fossé 01 de la Commune de Saint-Paul 2 km
- le Fossé 04 de la Commune de Saint-Paul 1 km
- le Fossé 02 de la Commune de Lachapelle-aux-Pots 1 km
Rang de Strahler
[modifier | modifier le code]Donc le rang de Strahler de l'Avelon est de trois.
Hydrologie
[modifier | modifier le code]L'Avelon est une rivière moyennement abondante. Son régime hydrologique est dit pluvial océanique.
Climat
[modifier | modifier le code]L'Avelon à Goincourt
[modifier | modifier le code]Son débit a été observé depuis le Goincourt, à 64 m d'altitude, tout près de son confluent avec le Thérain[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 171 km2, c'est-à-dire sa quasi-totalité.
, àLe module de la rivière à Goincourt est de 1,05 m3/s[2].
L'Avelon présente des fluctuations saisonnières de débit modérées, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 1,44 et 1,94 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum en février). Dès le mois d'avril, le débit diminue progressivement jusqu'aux basses eaux d'été qui surviennent de juillet à octobre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,410 m3/s au mois de septembre. Cependant les fluctuations peuvent être plus prononcées sur de plus courtes périodes, et les niveaux fluctuent d'après les années.
Étiage ou basses eaux
[modifier | modifier le code]En période d'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,20 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui n'est pas encore vraiment sévère, mais contraste fortement avec le VCN3 du Petit Thérain qui, pour un module supérieur de moins de 50 % à celui de l'Avelon, conserve un débit de 830 litres par seconde dans le pire des cas, soit 400 % de plus que l'Avelon.
Crues
[modifier | modifier le code]Comme presque tous les affluents de l'Oise en rive droite, proches de la Haute-Normandie ou de la Somme donc de l'océan, l'Avelon présente des crues fort peu importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 6,2 et 8,0 m3/s. Le QIX 10 est de 9,2 m3/s, le QIX 20 de 10,0 m3/s, et le QIX 50 se monte qu'à 12,0 m3/s. Le QIX 100 n'a pas pu être calculé, vu la période d'observation de seulement cinquante trois ans.
Le débit instantané maximal enregistré a été de 12,8 m3/s le , tandis que le débit journalier maximal était de 11,9 le . En comparant la valeur du débit instantané maximal à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était comparable au QIX 50, et était donc exceptionnelle.
Lame d'eau et débit spécifique
[modifier | modifier le code]Au total, l'Avelon est une rivière moyennement abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 192 millimètres annuellement (contre 243 mm/an pour l'Oise), ce qui est assez moyen pour la région, et vaut nettement moins que la moyenne d'ensemble de la France, tous bassins confondus. Ce chiffre est également inférieur à la lame de la totalité du bassin de la Seine (240 millimètres/an). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 6,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Hydronymie
[modifier | modifier le code]Déjà nommé Avelon en 1130, il peut s'agir d'une déformation d'Avenon, diminutif d'Avon, d'un gaulois *abon « rivière »[8].
Aménagements et écologie
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]- La liste des rivières de France
- la liste des cours d'eau de l'Oise
- Le Thérain
- Le Petit Thérain
- l'Oise
- la Seine
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- rd pour rive droite et rg pour rive gauche
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Avelon (H2130600) » (consulté le )
- Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Avelon à Goincourt (H7733010) » (consulté le )
- « Un plan d'action afin de sauver le Thérain », sur www.leparisien.fr (consulté le )
- « Source de l'Avelon » sur Géoportail (consulté le 17 août 2020).
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le )
- « Confluence de l'Avelon avec le Thérain » sur Géoportail (consulté le 17 août 2020).
- « site du Syndicat Intercommunal de la Vallée du Thérain » (consulté le ).
- Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Paris, Editions Klincksieck,