Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Béraunite

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Béraunite[1]
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[2]
Image illustrative de l’article Béraunite
Béraunite, États-Unis (Arkansas)
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique H13Fe6O25P4 Fe2+ Fe3+5 ((OH)5 / (PO4)4) .4H2O
Identification
Masse formulaire[3] 872,053 ± 0,02 uma
H 1,5 %, Fe 38,42 %, O 45,87 %, P 14,21 %,
Couleur rouge intense, à jaune en passant par vert
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais a = 20.953(8) Å, b = 5.171(1) Å, c = 19.266(4) Å ; β = 93.34° ; Z = 4
Classe cristalline et groupe d'espace Prismatique (2/m)
(mêmes symboles H-M)
C2/c
Clivage bon mais visible uniquement sur les gros cristaux
Cassure inégale
Échelle de Mohs 3 à 4
Trait jaune
Éclat vitreux
Propriétés optiques
Fluorescence ultraviolet Aucune
Propriétés chimiques
Densité 2,9
Solubilité soluble dans HCL
Propriétés physiques
Magnétisme Aucun
Radioactivité Aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La béraunite, est une espèce minérale composée d'hydroxyphosphate de fer hydraté de formule : Fe2+ Fe3+5 ((OH)5 / (PO4)4) .4H2O

Historique de la description et appellations

[modifier | modifier le code]

Inventeur et étymologie

[modifier | modifier le code]

La description en 1841 du minéral par Johann August Friedrich Breithaupt fait référence. Le nom du minéral est inspiré de la localité du topotype : la mine de Hrbek qui se trouve à proximité de la ville de Beraun en Bohême, actuelle république tchèque.

Caractéristiques physico-chimiques

[modifier | modifier le code]

Gîtes et gisements

[modifier | modifier le code]

Gîtologie et minéraux associés

[modifier | modifier le code]

La béraunite est un minéral secondaire formé par l'altération de minéraux phosphatés à proximité de fer et de pegmatites, mais il est aussi produit de l'altération de la triphylite.

Minéraux associés :

Gisements producteurs de spécimens remarquables

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Rupert Hochleitner, Jean Paul Poirot : 300 roches et minéraux edt Delachaux et Niestlé (1968)
  2. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  3. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.

Liens externes

[modifier | modifier le code]