Baillestavy
Baillestavy | |||||
Vue du village et de la nouvelle église Saint-André | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Conflent-Canigó | ||||
Maire Mandat |
Éric Mahieux 2020-2026 |
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Code postal | 66320 | ||||
Code commune | 66013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baillestavyen(ne)s | ||||
Population municipale |
121 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 33′ 56″ nord, 2° 31′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 468 m Max. 1 720 m |
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Superficie | 17,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Canigou | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Baillestavy Écouter (catalan: Vallestàvia) est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lentillà et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « massif du Canigou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Baillestavy est une commune rurale qui compte 121 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 380 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Baillestavyens ou Baillestavyennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Baillestavy se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 34 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 10 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 16 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Valmanya (3,0 km), Glorianes (3,8 km), Estoher (5,1 km), La Bastide (5,6 km), Finestret (5,8 km), Joch (5,9 km), Espira-de-Conflent (6,2 km), Rigarda (6,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Baillestavy fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].
-
Situation dans le Conflent.
-
Situation de Baillestavy.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 1 789 hectares. L'altitude varie entre 468 et 1 720 mètres[7]. Le centre du village est à une altitude de 640 m[8].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le village est traversé par la Lentillà, affluent de la Têt.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « massif du Canigou »[17], d'une superficie de 11 746 ha, culmine à 2 784 mètres à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Il recèle de nombreuses espèces endémiques pyrénéennes dont certaines atteignent leur limite orientale et présente une gamme variée d'habitats naturels d'intérêt communautaire liés à l'étagement de la végétation[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 3] sont recensées sur la commune[19] :
- le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[20] ;
- le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du département[21].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Baillestavy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Accès par la RD 13.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Baillestavy est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[23],[24].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[26].. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[27]
Risque particulier
[modifier | modifier le code]La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Baillestavy est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Formes du nom
Le nom catalan de Baillestavy est Vallestàvia.
Le nom apparait en 949 sous la forme de Valle Stavia. Le lieu est mentionné en 1607 sous le nom de Ballastavia[8].
La commune est connue en 1793 comme Ballestavi et en 1801 sous les noms de Bellestavey et Baillestavy[7].
- Étymologie
Le nom vient du latin Vallis Stavia. Trois significations ont été proposées :
- la vallée des estives ; mais presque impossible car en latin l'estive ou les estives = estiva et on ne retrouve pas trace de ce terme radical dans Stavia ; ainsi [a] de /sta/ au lieu du [i] de /sti/, [via] au lieu de [va] ; évolutions phonétiques difficilement explicables par les mécanismes articulatoires connus.
- la vallée de l'étable (du latin stabula) ;
- la vallée de Stabius (nom de personne).
La dernière interprétation semble la plus probable[30].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site de Baillestavy est occupé depuis l'Antiquité du fait de la présence de minerai de fer. L'exploitation se poursuit jusqu'au XIXe siècle et au moins deux forges étaient encore en activité au début du XVIIe siècle (en 1607 : les dos fargues de Ballestavia)[8]. L'une d'elles a donné son nom à l'un des deux hameaux du village.
Baillestavy est mentionnée pour la première fois dans une charte datée du dans laquelle le comte de Cerdagne Sunifred II fait don du lieu de Valle Stavia à l'abbaye Saint-Michel de Cuxa qui, certainement, poursuivit l'exploitation des mines de fer[8].
L'ancienne église Saint-André apparaît en novembre 1011 dans une bulle du pape Serge IV énumérant les possessions de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa, dont elle fait partie (« Vallem Stabiam cum ecclesia Sancti Andreae », soit « Baillestavy avec l'église Saint-André »)[31]. Le château est quant à lui mentionné pour la première fois en 1254 sous le nom de castrum de Vallestavia[8]. Au XVIIe siècle, l'ancienne église est abandonnée après qu'elle a été supplantée par un nouveau lieu de culte, également dédié à saint André, qui s'élève dans le village, à l'emplacement de l'ancien château seigneurial[31] (dont le donjon est transformé en clocher).
Au XVIIe siècle, Baillestavy est en plein cœur de la guerre du sel et de la rébellion des Angelets, dont Joan Miquel Mestres, originaire de la commune, est un des acteurs principaux[32].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Canton
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune de Baillestavy est incluse dans le canton de Vinça, qu'elle ne quitte plus par la suite[33].
À compter des élections départementales de 2015, la commune de Baillestavy rejoint le nouveau canton du Canigou.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Démographie ancienne
[modifier | modifier le code]La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2021, la commune comptait 121 habitants[Note 4], en évolution de +10 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[43] | 1975[43] | 1982[43] | 1990[43] | 1999[43] | 2006[44] | 2009[45] | 2013[46] |
Rang de la commune dans le département | 201 | 175 | 198 | 200 | 195 | 185 | 184 | 180 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas d'école à Baillestavy.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 16,9 % | 9,5 % | 11 % |
Département[I 6] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 73 personnes, parmi lesquelles on compte 54,8 % d'actifs (43,8 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs) et 45,2 % d'inactifs[Note 5],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 11 emplois en 2018, contre 19 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 33, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,7 %[I 9].
Sur ces 33 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]8 établissements[Note 6] sont implantés à Baillestavy au [I 12]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 8 entreprises implantées à Baillestavy), contre 8,5 % au niveau départemental[I 13].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]L'économie est essentiellement agricole et l'on trouve à Baillestavy une dizaine d'éleveurs (bovins, caprins, porcins, volailles et ânes catalans)[49].
Le village dispose d'un commerce multi-fonctions : café-restaurant, épicerie, presse, tabac et bibliothèque municipale[50].
Quelques artisans sont également installés à Baillestavy : un maçon, un ferronnier et un céramiste[51].
Agriculture
[modifier | modifier le code]1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 7 | 5 | 13 | 6 |
SAU[Note 7] (ha) | 43 | 417 | 1 228 | 472 |
La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 472 ha[54],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]Le patrimoine bâti de Baillestavy est de type[55] religieux ou industriel.
- Ancienne église Saint-André, église romane située dans le cimetière.
- Nouvelle église Saint-André, église du XVIIe siècle située à La Torre.
- Fours à griller le minerai, situés sur la route de Valmanya.
- Fours à chaux de Rabolledes.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joan Miquel Mestres, dit l'Hereu Just (mort en 1670) : un des plus célèbres Angelets de la terra.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
- Syndicat mixte Canigó Grand Site
- GR 10
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Baillestavy ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Baillestavy » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Baillestavy » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Baillestavy » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Baillestavy et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Baillestavy et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Baillestavy et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Baillestavy », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Baillestavy et Eus », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Baillestavy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101475 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Baillestavy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif des Aspres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif du Canigou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
- « Les risques près de chez moi - commune de Baillestavy », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Baillestavy », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque minier.
- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Jtosti.com, section étymologie
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7).
- Site de la mairie, section Histoire
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- MairesGenWeb pour les maires depuis 1959
- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Baillestavy, le 8 juin 1815, 20 janvier 2014
- https://maitron.fr/spip.php?article93961, notice GUERRE Jean, Marc, Roch par André Balent, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 4 avril 2017.
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- Jacques Taurinya Quintane est l'un des 500 élus ayant parrainé la candidature de José Bové à l'élection présidentielle de 2007, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République.
- Réélection 2014 : « Maires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- L'Indépendant du 14/09/12
- Site du Foinstival
- Site de la mairie, section Agriculteurs
- Site de la mairie, section Commerces
- Site de la mairie, section Artisans
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Baillestavy - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Site de la mairie, section Patrimoine
- Les fours se trouvent le long de la route qui monte dans la vallée de la Llentilla, entre Baillestavy et Valmanya. Voici un extrait d'un texte explicatif tel qu'il est écrit sur un panneau, sur place : "Ces fours de grillage constituaient un aménagement fondamental de l'exploitation minière qui s'est développée au tout début du XXe siècle, sur les collines de Rebolledes, de l'autre côté de la vallée de la Llentilla. Ils ont été érigés vers 1910 par la Compagnie des mines de fer et de manganèse de Masseguin (Lozère), substituée en 1911 par la compagnie des mines, fonderies et forges d'Alès (Gard). Recevant le minerai à l'aide d'un transporteur aérien long de quelques 250 mètres, ces fours pouvaient grilles une vingtaine de tonnes de minerai carbonaté par jour. Une fois grillé, le minerai était acheminé par charrettes jusqu'à la gare de Vinça, d'où il était expédié vers les hautes-fourneaux du Gard." Voir : www.les-pyrenees-orientales.com, et Les fours de grillage de Rebolledes, L'exploitation du minerai de fer du site de Rebolledes sur www.manuclabecq.fr.