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Bataille de la Hennerie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bataille de la Hennerie

Informations générales
Date
Lieu Argentré
Issue Victoire des chouans
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
• Margeret Louis de Bourmont
Forces en présence
~ 500 hommes 3 000 hommes
Pertes
49 morts[1] 6 morts[1]
8 blessés[1]

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 48° 05′ 37,2″ nord, 0° 40′ 36,3″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de la Hennerie
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de la Hennerie
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
(Voir situation sur carte : Mayenne)
Bataille de la Hennerie

La bataille de la Hennerie se déroule le pendant la Chouannerie. Elle s'achève par la victoire des chouans qui repoussent une colonne républicaine à Argentré.

Après avoir pris Louverné, l'Armée catholique et royale du Maine, commandée par Louis de Bourmont, se met en marche vers la Sarthe[1]. Avertie, la ville de Laval forme une colonne avec sa garnison et sa garde nationale pour tenter d'intercepter les chouans[1]. La troupe, commandée par le chef de bataillon Margeret, se porte en premier lieu sur Louverné, mais elle trouve le bourg évacué[1]. Les républicains reprennent alors leur marche et trouvent finalement les chouans aux landes de la Hennerie, près du bourg d'Argentré, à la tombée de la nuit[1].

Déroulement

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Les républicains attaquent l'arrière-garde des chouans, qui rétrogradent pour engager toutes leurs forces[1]. D'Hauterives donne avec les réserves, et François Logerais, dit Pimousse, attaque sur le flanc avec sa compagnie de Marigné[1]. Débordés les républicains prennent la fuite après un combat d'une heure et demie[1]. Les chouans les poursuivent jusqu'à la rue du Hameau, à Laval, malgré la résistance de quelques grenadiers qui tentent de couvrir la retraite[1]. Les hommes de Bourmont se portent ensuite au château de Hauterive, afin d'y passer la nuit[1].

Selon le Bulletin de l'armée royale du Maine, les pertes des républicains sont de 180 hommes, sans compter plusieurs prisonniers, 400 fusils et 20 chevaux, tandis que les pertes royalistes ne sont que de six tués et huit blessés[1]. Dans son rapport au général Darnaud, le chef de bataillon Margeret reconnait que « beaucoup de monde manque à l'appel »[1]. D'après l'historien Ferdinand Gaugain, les corps de 49 soldats républicains sont retrouvés après la bataille et enterrés dans divers villages[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Gaugain, t. I, 1917, p. 349-350.

Bibliographie

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  • Ferdinand Gaugain, Histoire de la révolution dans la Mayenne : Deuxième partie, La chouannerie, t. I, R. Chailland, libraire-éditeur, , 516 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.