Bourlens
Bourlens | |||||
Vue générale | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Fumel Vallée du Lot | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Queyrel 2020-2026 |
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Code postal | 47370 | ||||
Code commune | 47036 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
372 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 25′ 09″ nord, 0° 58′ 19″ est | ||||
Altitude | 180 m Min. 96 m Max. 235 m |
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Superficie | 15,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Fumélois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Bourlens est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune située dans le Quercy blanc.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Montayral, Cazideroque, Thézac, Tournon-d'Agenais et Saint-Georges.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 862 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lacapelle-Biron à 21 km à vol d'oiseau[5], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bourlens est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (68 %), forêts (18,7 %), prairies (13,1 %), terres arables (0,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Bourlens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2007 et 2009[16],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[17]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 et 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[21],[22].
Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la 3e circonscription de Lot-et-Garonne de la communauté de communes Fumel Vallée du Lot et du canton du Fumélois (avant le redécoupage départemental de 2014, Bourlens faisait partie de l'ex-canton de Tournon-d'Agenais) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Fumel Communauté.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2021, la commune comptait 372 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Viticulture fait partie l'aire de production du vin de pays de Thézac-Perricard.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Bourlens fait partie de l'académie de Bordeaux.
Culture et festivités
[modifier | modifier le code]Activités sportives
[modifier | modifier le code]Chasse, pétanque, randonnée pédestre,
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre-aux-Liens, église paroissiale. Le chœur semi-circulaire est inscrit dans un massif quadrangulaire servant d'appui au clocher dont les premières assises sont en petit appareil et peuvent dater du XIe siècle. Le clocher, le voûtement de l'abside et l'absidiole sud datent probablement du XIIe siècle. Il n'y a aucun décor sculpté permettant de préciser la période de construction[27]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[28].
- D'après Georges Tholin l'église devait avoir un transept[29].
- L'absidiole nord, rectangulaire, a dû être construite entre le XIVe siècle et le début du XVIe siècle.
- En 1601, au cours d'une visite, l'évêque d'Agen Nicolas de Villars décrit l'église rompue hors les murailles. En 1667, l'évêque Claude Joli décrit l'église en travaux. En 1706, l'évêque Mgr Hébert trouve que le chœur est encombré de poutres ayant servi à la réfection de la voûte. Le portail occidental est daté en 1743. Il ne subsiste du mobilier du XVIIIe siècle que les fonts baptismaux, de 1706, et un bénitier.
- En 1877, l'église est décrite dans « un état de délabrement pitoyable ». L'architecte départemental Léopold Payen propose un projet de restauration qui est approuvé en 1878 et réalisé en 1879 par l'entrepreneur Pierre Soubrier. Des vitraux ont été exécutés par l'atelier du maître-verrier Louis-Victor Gesta de Toulouse.
- De nouveaux travaux de restauration sont réalisés en 1902-1904 sous la direction de l'architecte Chayrou de Tournon-d'Agenais. Le maître-autel a été construit en 1903 par le marbrier de Marmande Urbain Michaud[30].
-
L'église -
La nef centrale -
L'absidiole sud et l'autel saint Joseph -
Vitrail du maître-verrier Gesta -
Monument aux morts
- Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est élevé en 1921, surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne Camus, du catalogue des établissements Jacomet de Villedieu (Vaucluse)[31].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]La petite église du village fut construite au XIe siècle. Le bourg était une ancienne résidence des évêques d’Agen. Admirez son beau clocher roman. Un itinéraire de randonnée passant par ce village est proposée par l’office de tourisme Fumel-Vallée du Lot.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Bourlens sur le site de l'Institut géographique national
- Bourlens tourisme : http://www.tourisme-fumel.com/
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Bourlens et Lacapelle-Biron », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lacapelle-biron » (commune de Lacapelle-Biron) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lacapelle-biron » (commune de Lacapelle-Biron) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bourlens ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Bourlens », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bourlens », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Inventaire général : église paroissiale Saint-Pierre », notice no IA47002483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Saint-Pierre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Georges Tholin, Supplément aux Études sur l'Architecture Religieuse de l'Agenais, p. 36-37, Imprimerie Veuve Lamy, Agen, 1883 (lire en ligne)
- « Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre », notice no IM47003060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Inventaire général : monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA47002484, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.