Brine
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| Brine Brinaz | |
 La Brine près de la gare à Valeyres-sous-Montagny | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 9,074 km |
| Bassin collecteur | Rhin |
| Régime | pluvial |
| Cours | |
| Source | Les Marches |
| · Localisation | est de Champvent |
| · Altitude | 558 m |
| · Coordonnées | 46° 46′ 43″ N, 6° 32′ 30″ E |
| Embouchure | Lac de Neuchâtel |
| · Localisation | Grandson |
| · Altitude | 429 m |
| · Coordonnées | 46° 47′ 46″ N, 6° 38′ 08″ E |
| Géographie | |
| Pays traversés |  Suisse
|
| Canton | Vaud |
| Régions traversées | Montagny-près-Yverdon, Plaine de l'Orbe |
| Principales localités | Essert-sous-Champvent, Valeyres-sous-Montagny, Montagny-près-Yverdon |
| modifier |
|
La Brine ou Brinaz est une rivière du massif du Jura et de la plaine de l'Orbe dans le canton de Vaud, en Suisse.
Hydronymie
[modifier | modifier le code]La Brine tire son nom du verbe francoprovençal brinnâ signifiant bruire. Le nom apparaît la première fois en 1343 sous la forme Breynna. Les formes modernes Brinaz et Brinnaz sont attestées en 1906[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La Brine est une rivière qui naît tout à l'est de Champvent au lieu-dit Les Marches. Elle entre directement dans la forêt de la Longeraie ou après avoir coulé sur environ 450 m elle est canalisée sur environ 90 m. C'est le seul tronçon sur l'entierté de son parcours où elle ne coule pas à l'air libre. Après avoir rejoint le Grand Bois de Champvent et le Bois de l'étang, où elle reçoit les eaux de deux petits ruisseaux, elle marque à deux reprises la limite communale entre les communes de Champvent et Vuiteboeuf. Dans un tracé sinueux elle passe au-dessus de la localité d'Essert-sous-Champvent et lorsqu'elle en ressort, elle marque la limite entre les communes de Valeyres-sous-Montagny et Montagny-près-Yverdon. Sa rive droite est alors très abrupte jusqu'au viaduc de la Brine de l'autoroute A5 alors que sa rive gauche reçoit les eaux du ruisseau des Vernes, dont la dernière portion a été remise au jour en 2017, au lieu-dit des Fontanalles juste avant le village de Valeyres-sous-Montagny[2]. Après le viaduc, la rivière traverse une zone agricole où elle y a subit une correction de son lit entre 2015 et 2021[3] jusqu'aux 280 derniers mètres où elle entre dans la réserve naturelle de Grandson jusqu'à son embouchure dans le lac de Neuchâtel[4].
Elle marque la limite nord de la plaine de l'Orbe. Au-delà se trouve le pied du Jura.
Aménagements
[modifier | modifier le code]Comme pour le reste de la plaine de l'Orbe, la Brine était canalisée[4] dans sa partie basse jusqu'à son embouchure à la suite des deux corrections des eaux du Jura et du plan Wahlen[5],[6]. En 2010, après une étude de faisabilité[7], elle subit une revitalisation de son embouchure sur la commune de Grandson. Celle-ci permet à la fois d'obtenir une zone naturelle agrandie en diversifiant les milieux favorables à la faune et à la flore tout en restaurant la dynamique alluviale et en écrêtant les crues. Les travaux ont coûté 98 000 CHF[8]. Cinq ans plus tard, la rivière est à nouveau renaturée. Cette fois-ci depuis la sortie de Valeyres-sous-Montagny. Cela représente des travaux plus importants se chiffrant à 10 000 000 CHF[3].
Hydrologie
[modifier | modifier le code]À la gare de la Brinaz à Valeyres-sous-Montagny, le débit annuel moyen de la Brine est de 0,145 m3/s pour la période de 2017 à 2020. Le débit journalier moyen le plus élevé est atteint le 23 janvier 2018 avec 8,553 m3/s. Le débit minimum moyen journalier lui a été mesuré en le 7 mai 2018 avec 0,008 m3/s[9].
Faune
[modifier | modifier le code]Concernant la faune piscicole, les truites sont présentes dans la partie amont de son cours d'eau, là où la vie piscicole y est possible. En 2022, l'État de Vaud recense la capture de 5 truites de plus de 24 centimètres[10]. Elle offre plusieurs sites servant de frayères à la truite[11].
En plus des truites, la Brine abrite des espèces lacustres qui remontent son cours. On y trouve notamment des perches, des chevaines et autres cyprinidés dans sa partie aval[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- [(fr) Brine (page consultée le 3 octobre 2024)]
- Frédéric Ravussin, « Le ruisseau des Vernes revoit le jour à Valeyres-sous-Montagny », 24 heures, (lire en ligne, consulté le ).
- [(fr) La Brinaz renaturée (page consultée le 3 octombre 2024)]
- Michel Duperrex, « A son aise, La Brinaz devrait contenir ses ardeurs », La Région, no 2432, (lire en ligne, consulté le ).
- Gilles Simond, « 1854: Le canton sèche ses plaines », 24 heures, (lire en ligne, consulté le ).
- André Schülé, L'eau dans l'agriculture : l'exemple de la plaine de l'Orbe, Orbe, eau21, coll. « Programme Eau 21 », , 64 p., p. 9-16.
- « Etude de faisabilité pour la revitalisation des embouchures de la Brinaz et du Bey dans les Vernes d'Yverdon-Grandson (VD) » [PDF], sur grande-caricaie.ch, (consulté le ).
- [(fr) Revitalisation de l'embouchure de la Brine (Grandson) (page consultée le 3 octobre 2024)]
- « Débit de la Brine à Valeyres-sous-Montagny de 2017 à 2020 » [PDF], sur vhv.ch (consulté le )
- [(fr) Rivières du canton de Vaud - Captures de l'année 2022, p. 4 (page consultée le 3 octombre 2024)]
- Bernard Vauthier, 1000 ans de pêche en Suisse romande, Lausanne, Éditions Favre, , 507 p. (ISBN 978-2-8289-1674-9), « La BRINAZ [Brine] », p. 260.
