Cabinet fantôme Den Uyl
Aux Pays-Bas, à la veille des élections législatives du , le cabinet fantôme Den Uyl (en néerlandais : schaduwkabinet-Den Uyl) est formé en date du . Composé de représentants du Parti travailliste (PvdA), des Démocrates 66 (D'66) et du Parti politique des radicaux (PPR), il est mené par le chef de file travailliste, Joop den Uyl. Bien que le PvdA remporte les élections, celui-ci ne participe pas au cabinet Biesheuvel I. Le cabinet fantôme Den Uyl est dissous le .
L'idée d'un cabinet fantôme sur le modèle britannique vient du travailliste Ed van Thijn. Il s'agit d'une expression de la coopération politique progressiste aux Pays-Bas dans les années 1970. Le cabinet fantôme Den Uyl est composé de 16 ministres de l'ombre (10 pour le PvdA, 4 pour les D'66 et 2 pour le PPR), assistés de 8 secrétaires d'État de l'ombre (5 pour le PvdA et 3 pour les D'66).
Les trois partis forment à nouveau un cabinet fantôme, à la composition différente (alors avec un programme électoral commun, intitulé « Keerpunt 1972 »), sous la direction de Den Uyl peu avant les élections législatives anticipées du , en date du , mais à l'instar de celui formé l'année précédente, il ne dure que brièvement, le temps de la campagne électorale. Cependant, cette fois-ci, le cabinet fantôme amène à l'entrée au gouvernement des partis concernés, puisque le cabinet Den Uyl, formé en 1973, après les élections, inclut les partis du cabinet fantôme, ainsi que le Parti populaire catholique (KVP) et le Parti antirévolutionnaire (ARP).
Composition originale
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- (nl) 'Schaduwkabinetten' als mislukte opmaat naar een Progressieve Volkspartij, parlement.com