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Camille Fégy

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Camille Fégy
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Camille Constant FégyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques

Camille Fégy est un journaliste et militant politique français, né le à Lyon et mort le à Ozoir-la-Ferrière[1].

Militant du PCF, Camille Fégy fut en 1919 l'un des fondateurs des Jeunesses communistes dont il avait été secrétaire administratif[2]. Il fut ensuite secrétaire de rédaction de L'Humanité et rédacteur en chef de l'Almanach ouvrier et paysan[3].

En 1936, il rallie le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, dont il intègre le Comité central[3], et participe à des journaux comme La Liberté, Candide, ou encore Je suis partout, sous le pseudonyme de Jean Meillonnas[4].

Pendant la guerre, il est militant collaborationniste, et rédacteur au journal La Gerbe aux côtés d'Alphonse de Chateaubriant, avant de le remplacer à la direction du journal en 1941[3]. Il est par ailleurs membre du groupe Collaboration[5]. Il essaye en vain de sauver la vie de Gabriel Péri. Lors de l'épuration, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité en [6], et partage le même dortoir que Jean Castrillo et Roland Gaucher au pénitencier d'Épinal[5].

Gracié plus tard, on retrouve Camille Fégy au journal Fraternité Française, le journal de l'UDCA de Pierre Poujade, puis à Dimanche-Matin de Roger Capgras[3]. Il meurt en 1975.

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Roland Gaucher, Histoire secrète du Parti communiste français, Albin Michel, 1970, p. 174
  3. a b c et d Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, tome 2, La Librairie française, 1972, p. 226
  4. Voir Les Décombres, de Lucien Rebatet, Denoël, 1942.
  5. a et b Roland Gaucher, Histoire des nationalistes en France, tome 2, Éditions Jean Picollec, 1997, p. 361
  6. Voir Dialogue de vaincus, par Pierre-Antoine Cousteau et Lucien Rebatet, 1950.

Liens externes

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