Canal de Donzère-Mondragon
Canal de Donzère-Mondragon | |
Le canal de Donzère-Mondragon | |
Géographie | |
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Pays | France |
Coordonnées | 44° 26′ 38″ N, 4° 41′ 46″ E |
Début | Donzère |
Fin | Mondragon |
Traverse | Drôme, Vaucluse |
Caractéristiques | |
Longueur | 24 km |
Hauteur des chutes d'écluses | Moyenne : ? m Maximale : 22,50 m |
Histoire | |
Année début travaux | 1947 |
Année d'ouverture | 1952 |
Concepteur | Compagnie nationale du Rhône |
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Le canal de Donzère-Mondragon est un canal de dérivation du Rhône, situé dans le sud de la France. D'une longueur de 24 km, il se trouve entre les communes de Donzère dans la Drôme et de Mondragon en Vaucluse.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les travaux débutent en 1947[1].
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Machinerie américaine, issue du plan Marshall, National Archives and Records Administration.
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Machinerie américaine, issue du plan Marshall, National Archives and Records Administration.
1952, le canal est ouvert et le barrage mis en route.
Fonctions du canal
[modifier | modifier le code]Situé à l'est du Rhône, le canal de Donzère-Mondragon permet de :
- améliorer la navigation fluviale sur le Rhône. Comme l'ensemble du Rhône à l'aval de Lyon, il est au gabarit européen de 11,40 m x 190 m.
- contrôler la puissance et le débit du Rhône.
- alimenter en eau de refroidissement par circuit totalement isolé le site nucléaire du Tricastin.
- alimenter le barrage hydroélectrique de Donzère-Mondragon de Bollène, nommée « usine André Blondel ». Cette usine a été jumelée à l'écluse la plus haute de France, Saint-Pierre-de-Bollène (ou simplement « Bollène »), haute de 23 mètres.
Éléments d'architecture
[modifier | modifier le code]Le canal et le barrage
[modifier | modifier le code]Le canal de Donzère-Mondragon est le plus long canal de dérivation du Rhône et en possède aussi la plus haute écluse[2](23 mètres).
La centrale de Bollène qui compte six groupes de production pour un débit maximum turbinable total de 1 970 m3/s est aujourd'hui classée monument historique ; une passe à poissons a été réalisée à proximité[2].
Longues berges dont certaines ont été rénovées[3].
Les ponts
[modifier | modifier le code]Pour la circulation des voitures :
- Pont en poutre de 1950[4].
- Pont à haubans de 1952. 81 mètres de portée principale pour une longueur totale de 160 mètres. Ce pont dessiné par Albert Caquot a été le premier pont à haubans construit en France[5]. Toutefois, le pont de Lézardrieux (Côtes d'Armor) comprenait des haubans depuis sa modification en 1925.
Protection de la nature
[modifier | modifier le code]Le canal et ses berges sont classés comme réserve de chasse et de faune sauvage sur toute sa longueur, et sa partie vauclusienne fait partie d'un site Natura 2000.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Truc, L'eau en Vaucluse. Origine, fonctionnement, potentiel et qualité des réservoirs aquifères, Éd. Conseil Général de Vaucluse, Avignon, 1991
- Germaine Veyret-Verner, Trois faits marquants dans l'équipement hydro-électrique du Sud-Est de la France, pages 509 à 514, Revue de géographie alpine, 1952, Volume 40 Numéro 40-3.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- 44° 19′ 40″ N, 4° 40′ 39″ E : Vue satellite du Canal de Donzère-Mondragon à l'est du Rhône
- (fr) Site du canal sur la CNR
- (fr) Dictionnaire des Rivières et canaux dans le Projet babel : le Rhône