Cavarzere
Cavarzere | |
Le palais Barbiani, mairie de la commune. | |
Armoiries |
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Administration | |
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Pays | Italie |
Région | Vénétie |
Ville métropolitaine | Venise |
Code postal | 30014 |
Code ISTAT | 027006 |
Préfixe tel. | 0426 |
Démographie | |
Population | 14 974 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 107 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 12′ 00″ nord, 12° 02′ 00″ est |
Superficie | 14 000 ha = 140 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Mauro |
Fête patronale | 19 mars |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Venise. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Cavarzere est une commune italienne de la ville métropolitaine de Venise, dans la région Vénétie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Cavarzere est située dans la plaine du Pô au sud de la lagune de Venise, dans l'ancien delta de l'Adige, d'où les nombreux canaux qui traversent la ville. La commune de Cavarzere couvre une superficie de 140,4 kilomètres carrés, soit la dixième de la communauté d'agglomérations de Venise. La ville n'est pas affectée par la prolifération urbaine qui affecte d'autres parties de la Vénétie, par exemple dans les parcelles cadastrales romaines de Padoue.
Histoire
[modifier | modifier le code]La ville est née comme un avant-poste fortifié de la colonie grecque de Hadria sise aux bouches du Pô. Les Romains en font l'une de leurs cités portuaires en -218. Plus tard, elle prit le nom de Caput ageris (le « bout des terres cultivées ») car celles-ci s'étendirent vers l'est au détriment des lagunes du delta de l'Adige grâce aux fossiones philistinae, réseau de drains et de remblais romains. Caput ageris devint ensuite Caputargilis, Capodarzere et finalement Cavarzere.
Autrefois incluse dans la lagune de Venise, à l'époque bien plus allongée du sud-ouest au nord-ouest, depuis Loreo dans le delta du Pô jusqu'à Grado au sud du Frioul, Cavarzere devint un refuge pour les populations de la région pendant l'invasion des Huns en 452 et des Lombards en 568 et fit alors partie de l'Italie byzantine. Au XIIe siècle, elle constituait l'un des neuf podestats du Dogat, entité centrale de la république de Venise.
Au XVIe siècle, le château a été démoli : à sa place se trouvent maintenant la cathédrale et les quais de l'Adige, mais il figure toujours sur les armoiries de la ville. Pendant la République cisalpine le territoire actuel de Cavarzere était divisé en trois communes : Cavarzere Destro (« rive droite »), San Giuseppe (« St-Joseph ») et Cavarzere Sinistro (« rive gauche » ou Rottanova). Au Traité de Campoformio, Cavarzere Destro fut attribué à l'Autriche tandis que Cavarzere Sinistro (Rottanova) et San Giuseppe passaient sous la domination du royaume d'Italie napoléonien. Après les défaites napoléoniennes, au congrès de Vienne de 1815, Cavarzere Destro est rendu à l'empire d'Autriche qui l'intègre à son « royaume Lombard-Vénitien », tandis que Rottanova et San Giuseppe passent aux États de l'Église[2],[3],[4]. Ce partage ne fut remis en question qu'en 1866, lorsque Cavarzere devint italienne.
Cavarzere fut lourdement endommagée par la crue de la Polésine de l'automne 1882. En 1923, les autorités italiennes envisagèrent de re-diviser Cavarzere entre les provinces de Rovigo et de Venise, mais les protestations de la population firent échouer ce projet. En 2004, Cavarzere reçut le statut de municipalité par décret du président de la République[5]. Cavarzere fut presque entièrement rasée par les bombardements tant américains qu'allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, avant et après que le royaume d'Italie rejoigne les Alliés. La ville, en ruines, fut finalement libérée par le général italien allié Riccardo Bisogniero, et pour cette raison elle s'est jumelée avec Cassino.
Cavarzere a été à nouveau très endommagée par la crue de la Polésine de novembre 1951 qui a causé une forte diminution de la population résidente, qui a émigré vers Settimo Torinese ainsi qu'en d'autres endroits en Vénétie et en Lombardie.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Rottanova, San Pietro, Valcerere-Dolfina, Villaggio Busonera, Boscochiaro, Grignella
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Adria, Agna, Anguillara Veneta, Chioggia, Cona, Loreo, Pettorazza Grimani, San Martino di Venezze
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Jean-Claude Hocquet, Venise au Moyen Âge, Guide Belles Lettres des Civilisations, Les Belles Lettres, Paris 2003
- John Julius Norwich, Histoire de Venise, Payot, Paris 1986, (ISBN 978-2-228-14120-8)
- Alvise Zorzi, Une cité, une république, un empire : Venise, Fernand Nathan, Paris 1980 (ISBN 978-2-09-284535-6)
- Bulletin officiel de la région de Vénétie, [https: //bur. regione.veneto. it / BurvServices / Public / DetailAttoEntiVari.aspx? id = 298952] sur [bur.regione.veneto.it]